28 décembre 2008

Round Up, une nouvelle étude sur la toxicité de quatre différentes formulations.

26-12-2008 - Une nouvelle étude sur la toxicité des “Roundup” montre le role clé des adjuvants qui renforcent la toxicité de la matière active glyphosate sur des cellules humaines.


Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de Roundup® ont été mis en évidence (1) sur des cellules humaines dans une nouvelle étude ( de l’'équipe du Professeur Gilles Eric Seralini publiée dans la revue scientifique américaine de renom Chemical Research in Toxicology. 

L’'étude montre que ces formulations (2) de Round Up® agissent à des doses infinitésimales (dilués jusqu'à 100.000 fois ou plus) et elles programment la mort cellulaires en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l'ADN, et empêchent la respiration cellulaire. Différents types de cellules humaines ont été étudiées : des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants. L’'étude montre également que le mélange de différents constituants adjuvants (3) des Roundup® amplifie l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate; et qu'’un de ses produits de transformation (l’'AMPA) peut être encore plus toxique. Cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente.

L'’association MDRGF demande aux autorités en charge de l’'évaluation des pesticides de réévaluer les diverses formulations de Round Up® en prenant en compte ces effets multiplicatifs de la toxicité du glyphosate par ses adjuvants.

Pierre PICARD


1 : “Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical, Embryonic, and Placental Cells.” Nora Benachour and Gilles-Eric Seralini . Chem. Res. Toxicol. 2008
En ligne le 23/12/2008 sur : http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/tx800218n

2 : Les formulations de Round Up® sont des herbicides répandus sur la majorité des OGM cultivés qui en contiennent des résidus, comme le soja au Roundup, le principal OGM importé en Europe.

3 : Un des principaux adjuvants est le polyethoxylated tallowamine ou POEA . Ces adjuvants sont considérés comme inertes.

Source : Vôtre Santé

10 décembre 2008

Les homos américains se mobilisent pour l'opération "Day Without A Gay"


À l'appel de plusieurs associations LGBT, les homos américains sont invités à ne pas se rendre à leur travail et à ne pas consommer, ce mercredi 10 décembre, afin de mettre en évidence leur poids économique dans la société et de créer une sorte de prise de conscience collective. Cette initiative — qui coïncide avec le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme — s'inscrit dans l'ensemble des mouvements de protestation qui ont fait suite au vote favorable à la Proposition 8 (et autres référendums portant sur l'égalité des droits).

Voici une vidéo postée sur le site NewNowNext.com qui explique bien le principe de cette "grève des gays":


Gay music and video from NewNowNext.com

Autre principe de cette journée: faire du bénévolat, donner de son temps à des associations gays et gay-friendly.

Mais comment mesurer l'impact d'un tel mouvement? C'est l'une des questions évoquées dans l'article publié en double page dans Libération aujourd'hui. Sean Hetherington, comédien à West Hollywood, est l'un des initiateurs de l'opération. Il se dit "confiant" et prévoit la participation de "centaines de milliers de personnes". "On reçoit une centaine de mails par heure, venant du monde entier", ajoute-t-il. Sur l'ensemble des mouvements de protestation qui ont notamment essaimé sur le web, Peter Wolf, responsable de Marriage Equality USA à Los Angeles, affirme: "Je n'ai pas vu un mouvement d'une telle ampleur depuis celui contre le sida dans les années 1980."

À suivre donc.

Yannick Barbe

09 décembre 2008

Définition du consultant ?

« Il se trouvera toujours des Esquimaux pour donner aux habitants du Congo des instructions sur la façon de lutter contre les grandes chaleurs. »

- Stanislaw Jerzy Lec -


30 novembre 2008

Nouveau réseau social "vert"



Bonne surprise hier soir. Je viens de découvrir le nouveau réseau social du WWF. Il se nomme PLANETE ATTITUDE 

En fait, c'est comme FACEBOOK, mais la cible visée est - "mass market" et + "info-écolo-attitude" et un poil plus CSP+.

Planète Attitude semble vouloir devenir une sorte de hub où convergent les actions pour l'environnement, les info. et les blogs vert.

Bonne initiative, dans l'air du temps et... utile !

26 novembre 2008

"Ils ne sont grand que parce que nous sommes à genoux"

La Boétie:  Discours de la servitude volontaire
 
"Pour être esclave, il faut que quelqu'un désire dominer et... qu'un autre accepte de servir."

Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l'élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race.

De qui est ce constat, si lucide qu'il place la tyrannie de la démocratie avant celle de la dictature et celle de la monarchie ; tellement clairvoyant même qu'on le dirait digne d'un camarade anar ?
 
Étienne de La Boétie, philosophe, poète et ami de Montaigne, né en 1530 surnommé par certain le Rimbaud de la pensée (car mort aussi jeune que lui et écrivant avec autant de fulgurance).

Dans son Discours de la servitude volontaire (disponible aux Éditions des mille et une nuits pour seulement 68 fb.), écrit alors qu'il avait moins de 20 ans, il analyse les rapports maître/esclave, qui de tout temps ont été une constante des sociétés humaines. Sa thèse est que nous ne sommes en esclavage que parce que, quelque part, nous le voulons bien ; car cet esclavage, dit-il en substance, ne peut être uniquement expliqué que par notre lâcheté, car les opprimés sont mille fois plus nombreux que les oppresseurs.

Sa réflexion, qui à bien des points de vue reste très moderne, peut nous éclairer sur des situations auxquelles nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés, comme par exemple la décision de son assujettissement personnel à la servitude du salariat, les raisons de la résignation collective, la peur de ne plus être lié à un patron par un contrat de travail comme un vassal à son suzerain...

Il pose notamment la question de notre rapport à la liberté, à savoir : jusqu'à quel point elle fait partie intégrante de notre être (et donc dans quelles limites elle nous est due), expédiant la réponse en une formule lapidaire, associant indissolublement les concepts de servitude et d'injustice.

À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre [...] Si par hasard il naissait aujourd'hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu'au nom de l'une et de l'autre, et qu'on leur proposât d'être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme [...] La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s'ils la désiraient, ils l'auraient ; comme s'ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu'elle est trop aisée.

Diviser pour "mieux" régner.

À cet esclavage volontaire, il donne une explication : il suffit de monter les individus les uns contre les autres, en créant des assemblages si complexes qu'à la fin plus personne ne soit à même d'analyser l'origine de cet esclavage généralisé.

Nos modernes dirigeants ont su développer à la pelle des applications inédites de cette tactique en récitant à qui veut bien l'entendre des incantations magiques aux pouvoirs lénifiants : c'est la faute à la fatalité de la mondialisation, à la globalisation de l'économie, à l'inéluctabilité de l'importance croissante accordée aux marchés financiers, à l'immigration non maîtrisée, etc. En somme, selon eux, à tout le monde et à personne.

C'est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres. Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s'ils valaient quelque chose. Mais on l'a fort bien dit : pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ; tels sont ses archers, ses gardes, ses hallebardiers. Non que ceux-ci n'en souffrent eux-mêmes ; mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d'endurer le mal et d'en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l'endurent et n'y peuvent rien.

Existe-t-il une synthèse plus forte et concise des relations humaines dans le cadre d'une jungle du travail, où chacun est poussé à écraser autrui pour sa survie propre, où l'égoïsme est perçu comme une protection immensément plus efficace que n'importe quelle solidarité ; mais aussi où ce chacun pour soi fait de tout individu son propre tyran en même temps que celui de tous les autres.

La Boétie va même jusqu'à décrire dans le détail les multiples angoisses des "courtisans", qui ont pour principale origine la complexité inouïe de leurs stratégies tortueuses visant à se mettre en valeur aux yeux du "suzerain", lesquelles présentent plus d'une comparaison pertinente avec les très savantes tortures actuelles du savoureux monde de l'entreprise.

Quelle peine, quel martyre, grand Dieu ! Être occupé nuit et jour à plaire à un homme, et se méfier de lui plus que de tout autre au monde. Avoir toujours l'œil aux aguets, l'oreille aux écoutes, pour épier d'où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour tâter la mine de ses concurrents, pour deviner le traître. Sourire à chacun et se méfier de tous, n'avoir ni ennemi ouvert ni ami assuré, montrer toujours un visage riant quand le cœur est transi ; ne pas pouvoir être joyeux, ni oser être triste !

Pourquoi accepte-t-on de se soumettre ?

Ainsi, puisque tout être pourvu de sentiment sent le malheur de la sujétion et court après la liberté, puisque les bêtes, même faites au service de l'homme, ne peuvent s'y soumettre qu'après avoir protesté d'un désir contraire, quelle malchance a pu dénaturer l'homme B seul vraiment né pour vivre libre B au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?

À cette question, La Boétie voit deux réponses.

D'abord, un fatalisme venant de ce qu'on a jamais rien vu d'autre que l'organisation actuelle et qu'on juge tout autre système utopique, en somme : une assuétude à ce qu'on nous présente comme une société à l'horizon indépassable. Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent avoir d'autres biens ni d'autres droits que ceux qu'ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l'état de leur naissance. On ne regrette jamais que ce qu'on n'a jamais eu. Le chagrin ne vient qu'après le plaisir et toujours, à la connaissance du malheur, se joint le souvenir de quelque joie passée. La nature de l'homme est d'être libre et de vouloir l'être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l'éducation le lui donne [...] Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c'est l'habitude. Ils disent qu'ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu'ils sont tenus d'endurer le mal, s'en persuadent par des exemples et consolident eux-mêmes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent.

Heureusement, il y a aussi des révoltés. Mais en vérité les années ne donnent jamais le droit de mal faire. Elles accroissent l'injure. Il s'en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s'apprivoisent jamais à la sujétion et qui [...] n'ont garde d'oublier leurs droits naturels, leurs origines, leur état premier, et s'empressent de le revendiquer en toute occasion [...] Ils se remémorent les choses passées pour juger le présent et prévoir l'avenir [...]. Ceux-là, quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l'imaginent et la sentent en leur esprit, et la savourent. Et la servitude les dégoûte, pour si bien qu'on l'accoutre.

Ensuite, il y a l'appât du gain. Ils veulent servir pour amasser des biens : comme s'ils pouvaient rien gagner qui fût à eux, puisqu'ils ne peuvent même pas dire qu'ils sont à eux-mêmes. Et comme si quelqu'un pouvait avoir quelque chose à soi sous un tyran, ils veulent se rendre possesseur de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous, et de ne rien laisser qu'on puisse dire être à personne. Ils voient pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes dépendants de sa cruauté.

Mais que gagne-t-on vraiment à s'assujettir ? Vous semez vos champs pour qu'il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu'il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu'il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu'il les mène à la guerre, à la boucherie, qu'il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances.

Des solutions ?

Ce tyran seul, il n'est pas besoin de le combattre, ni de l'abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s'agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu'il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu'ils en seraient quittes en cessant de servir.

Les "trésors du tyran" ou les fastueux et spectaculaires étalages de la société de consommation.

Ces misérables voient reluire les trésors du tyran ; ils admirent, tout ébahis, les éclats de sa magnificence ; alléchés par cette lueur, ils s'approchent sans s'apercevoir qu'ils se jettent dans une flamme qui ne peut manquer de les dévorer.

Le rôle de la religion.

Il identifie également l'une des causes majeures de l'acceptation résignée de l'asservissement partout dans le monde, la religion : Les tyrans eux-mêmes trouvaient étrange que les hommes souffrissent qu'un autre les maltraitât, c'est pourquoi ils se couvraient volontiers du manteau de la religion et s'affublaient autant que faire se peut des oripeaux de la divinité pour cautionner leur méchante vie. Le peuple a toujours ainsi fabriqué lui-même les mensonges pour y ajouter ensuite une foi stupide. Telle est la faiblesse des hommes : contraints à l'obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts.

En guise de conclusion, une grosse déception.

Ne voyons cependant pas en lui un précurseur de l'anarchisme ! Car ce magistrat (voilà le hic !) dévot (qui prit parti pour un catholicisme d'État) finit son pamphlet sur une note pour le moins plutôt pieuse : Levons les yeux vers le ciel pour notre honneur ou pour l'amour de la vertu, mieux encore pour ceux du Dieu tout-puissant, fidèle témoin de nos actes et de nos fautes [...] je pense, puisque rien n'est plus contraire à un Dieu bon et libéral que la tyrannie, qu'il réserve là-bas tout exprès, pour les tyrans et leurs complices, quelque peine particulière.
 
Source : Fabrice

CHOMSKY & Cie by Daniel MERMET et Olivier AZAM


Chomsky
envoyé par oliaza

Daniel Mermet, animateur sur France Inter de l'émission « Las-bas si j'y suis », sort aujourd’hui en salles la version cinéma de son film Chomsky & Cie, coréalisé avec Olivier Azam


  Professeur au MIT et immense figure de la linguistique contemporaine, Noam Chomsky est ainsi un citoyen infatigable, attaché à démasquer les mensonges et les secrets de la politique étrangère Américaine, ainsi que  le rôle des médias dans ce qu’il dénonce comme une immense manipulation de l'opinion. Un spectateur engagé, donc, un analyste pointilleux des maux de la société, aussi, qu’il passe depuis plus d’un demi-siècle au microscope.

Lors d’un voyage aux Etats-Unis, en 2006, Daniel Mermet était accompagné d’Olivier Azam. Ensemble ils ont filmé ce long entretien, dont voici un court extrait, en forme de bande-annonce. C’est grâce à une souscription lancée auprès des auditeurs de Là Bas si j'y suis que ce film a pu voire le jour. D'abord simple témoignage, ces entretiens ont vite pris la forme d’une œuvre et ce  grâce au succès de cette souscription inespérée.

Chomsky & CIE est ainsi le résultat d’une très belle et originale aventure collective

Source : Renaud REVEL

18 novembre 2008

Obama : le renouveau avec des anciens ?

De puissants lobbyistes, une banquière ayant mis la clé sous la porte, des spéculateurs, des membres du complexe militaro-industriel… Elle est belle l’équipe de transition de Barack Obama !

« Aucun lobbyiste ne travaillera (à la) Maison-Blanche. » Il remporte l’investiture du Parti démocrate et déclare, modifiant sa première version : « Les lobbyistes ne dirigeront pas la Maison-Blanche. » Force est de constater qu’aujourd’hui élu, il laisse les lobbyistes jouer un rôle inquiétant dans son équipe de transition, à tel point que le Washington Post et le New York Times futur gouvernement d’Obama.

Le pantouflage fait aussi des ravages outre-Atlantique

Le turn-over des collaborateurs qui travaillent au gouvernement puis pantouflent dans le privé comme lobbyistes en tentant d’influer les institutions gouvernementales pour lesquelles ils ont travaillé, avant de revenir au gouvernement est une des sources importantes de corruption du service public américain. Et celle-ci est parfaitement légale ! Aux Etats-Unis, il existe un dicton en politique : « Le vrai scandale à Washington n’est pas ce qui est illégal mais ce qui est légal. » Et, comme l’a écrit le Times, l’équipe de transition d’Obama représente « un écheveau complexe de membres du secteur privé qui cherchent à avoir de l’influence sur le gouvernement. Sur la liste complète des 150 collaborateurs à qui le futur président a confié la tâche de constituer son équipe gouvernementale figurent des douzaines d’anciens lobbyistes… Pire, plus nombreux sont encore les dirigeants et les partenaires des entreprises qui paient des lobbyistes et des anciens officiels qui travaillent comme conseillers dans le secteur privé ».
Parmi eux, on retrouve des lobbyistes de Fannie Mae, le géant de l’hypothèque aujourd’hui en faillite, des éléphants du complexe militaro-industriel issus de Boeing et General Dynamics, des gens de KPMG, le géant de l’audit et du conseil financier dont une douzaine des dirigeants ont été inculpés l’année dernière pour « complots de fraudes fiscales », ainsi que des représentants des plus grandes sociétés pharmaceutiques comme Amgen. Sans oublier des représentants de riches tribus indiennes qui s’engraissent avec des casinos construits dans les réserves. Une influence démesurée sur les présidents élus
Même Christopher Lu, chargé dans l’équipe de transition d’Obama de surveiller les conflits d’intérêts des officiels de l’administration du futur président, a ses propres conflits d’intérêts : son épouse est une avocate qui a conseillé des entreprises polluantes cherchant à contourner les lois de protection de l’environnent, tandis que son frère est un ancien lobbyiste de Fannie Mae ! Vous avez dit changement ?
L’argent est le roi de la politique américaine et les collecteurs de fonds pour les candidats à la présidence ont toujours eu une influence démesurée sur les présidents élus. Or, comme l’a rapporté un article du Washington Post parmi les douze membres du comité qui dirigent la transition pour Obama, on trouve « neuf collecteurs de fonds dont les réseaux de collègues, d’amis et de parents ont donné plus de 1,85 million de dollars à Obama pour sa campagne et sont maintenant en position d’influer sur l’agenda du nouveau président et sur la sélection de ministres potentiels ». Ces gens sont connus en politique sous le sobriquet de « bundlers » car ils remettent des liasses de billets de donations à leur candidat. Plus de cinquante de ces « bundlers » ont collecté plus de 500 000 dollars chacun pour la campagne d’Obama !

Les vieilles copines d’Obama

Un de ces « bundlers » est la codirigeante de l’équipe de transition, Valerie Jarrett, une vieille copine d’Obama qui préside une importante société de HLM à Chicago et dont la gestion est vivement critiquée pour la piètre qualité de l’entretien des logements. Elle a ramassé plus de 100 000 dollars pour la campagne du candidat démocrate et vient d’être nommée conseiller senior du président.
Un autre membre du comité des douze en charge de la transition est une autre vieille copine d’Obama, la milliardaire Penny Pritzker de Chicago. Elle a présidé la collecte de fonds pour la campagne de son candidat et a elle-même réuni plus de 200 000 dollars. Penny Pritzker possédait une banque, la Superior Bank de Hillsdale (Illinois), qui a joué un rôle important dans la diffusion de prêts pourris qui ont provoqué la fameuse crise des subprimes.
Cette banque a collaboré avec le géant de Wall Street Merrill Lynch et avec la société d’audit Ernst and Young (dont quatre associés ont été inculpés l’année dernière pour fraude) pour créer des paquets d’hypothèques à risques qui ont été revendues. Conséquence : la banque a été fermée et les autorités fédérales ont été saisies pour fraude comptable. C’est la propriétaire de cette banque qui pèsera dans la conception du plan de sauvetage d’Obama pour la crise financière et dans le choix des officiels chargé de surveiller le secteur bancaire et financier. Vous avez dit changement ?
On dénombre 21 personnes chargées des questions économiques dans l’équipe de transition du prochain président. Qui, parmi elles, représente les besoins et les soucis des salariés, des pauvres, des vieux ou des sans-abri ? Personne ! On ne trouve que des milliardaires, des PDG de grandes entreprises, des anciens officiels gouvernementaux de l’administration Clinton qui ont œuvré à la dérégulation des secteurs bancaire et financier à l’origine de la crise actuelle. Et, parmi eux, personne n’a eu autant d’influence sur Obama que Larry Summers qui a conseillé le futur président sur les questions économiques tout au long de sa campagne et qui est aujourd’hui pressenti par la presse pour le poste clé de secrétaire du Trésor.

Un fan de Ronald Reagan chez Obama

Qui est Larry Summers ? Il a commencé sa carrière gouvernementale dans l’équipe de Martin Feldstein, le chef du Conseil des conseillers économiques de… Ronald Reagan ! Sous sa présidence, Feldstein a été l’auteur du saccage des programmes mis au point pendant le New Deal du président Franklin D. Roosevelt. Les collègues de Larry Summers « ne se rappellent pas qu’il ait jamais été perçu comme un hérétique anti-Reagan », rapporte Peter Kilborn, dans un portrait publié dans le New York Times en 1988. Le journal citait en outre un membre du Conseil de Feldstein, William A. Niskanen, qui avait déclaré, à l’époque où Summers travaillait pour Bill Clinton : « C’est ironique que le point de vue économique de Summers soit très proche de celui de Feldstein. »
Après avoir servi dans l’état-major économique de Reagan, Summers a été embauché en 1990 par le gouvernement lituanien pour guider la transition démocratique de cette ancienne république soviétique. Pour la première fois, il avait un pays entier sous la main pour mettre en pratique ses théories économiques libérales. L’hebdomadaire The Nation publie un article édifiant daté du 10 novembre 2008 : « Les résultats étaient suicidaires au sens propre du terme. Quand Summers est arrivé, le taux de suicide était de 26,1 pour 100 000 Lituaniens et baissait. Cinq années après la mainmise de Summers sur l’économie lithuanienne, la vie est devenue tellement insupportable que le taux de suicide a presque doublé, passant à 45,6 pour 100 000 habitants, soit le plus taux le plus élevé au monde. Les choses ont tant empiré qu’après seulement deux ans de transition économique sous la direction de Summers, les Lituaniens, traumatisés, ont voté pour ramener les communistes au pouvoir. C’était le premier pays d’Europe de l’Est à le faire, même si deux ans auparavant les Lithuaniens étaient morts dans la rue pour combattre le communisme ! »

Déménager les industries polluantes en Afrique

Quand il a ensuite officié comme économiste en chef pour la Banque mondiale, Summers a été l’auteur d’un mémorandum argumentant que les industries polluantes devaient déménager en Afrique car ce continent était « sous-pollué » ! Et quand il a travaillé pour le président Bill Clinton à différents postes au département du Trésor, il figurait parmi ceux qui ont œuvré avec succès pour l’abrogation de la loi dite Glass-Steagal. Une abrogation qui est la cause directe de la crise économique actuelle.
Enfin, les deux loustics spécifiquement chargés par Barack Obama de passer en revue le département du Trésor sont aussi des serviteurs du grand capital : Michael Warren travaille pour Stonebridge Internationale, une société de lobbying et de conseil aux multinationales et Josh Gotbaum, un ancien partenaire et gérant de la banque d’investissement Lazard Frères, est aujourd’hui le dirigeant d’un hedge fund spéculateur, Blue Wolf Capital. Vous avez dit changement ? Il semble que plus ça change avec Obama, plus c’est la même chose…

17 novembre 2008

"Nos enfants nous accuseront !"



Sorti en salle le 5 novembre 2008.

J’ai testé… l’homéopathie uniciste

De Camille • 14 novembre 2008 •

Me voyant un peu fatiguée au mois de Septembre, l’une de mes amies m’a conseillé de consulter un homéopathe uniciste qu’elle connaissait : “il te fera un petit bilan et te permettra de voir ce qui ne va pas.” Toujours partante pour tester de nouvelles thérapies, j’ai pris illico rendez-vous chez ce médecin sans savoir à quoi m’attendre. Après tout, l’homéopathie est une médecine douce, je ne risque rien…

J’ai décidé d’aller au rendez-vous sans me renseigner pour être la plus objective possible lors de “l’examen”. Le médecin qui m’a reçu pratique cette homéopathie depuis plus de trente ans. Il m’explique que c’est en fait l’homéopathie qui se pratique dans le monde entier sauf… en France! Pourquoi? Selon lui, sans doute à cause de la puissance du laboratoire français Boiron qui écoule 25% de sa production sur notre territoire. Effectivement, si tous les médecins pratiquaient l’homéopathie uniciste, les ventes feraient une chute vertigineuse…

Effectivement, l’homéopathie uniciste, comme son nom l’indique, propose un remède unique pour une personne à un moment donné de sa vie. Alors que l’homéopathie que je connaissais jusque là proposait plutôt un remède selon les symptômes ou la pathologie à traiter. Avec l’homéopathie uniciste on est dans la prévention plutôt que la guérison.

COMMENT SE FAIT LE DIAGNOSTIC ?

Surprise par cette idée qu’un traitement homéopathique unique est fait pour moi, je demande alors au médecin comment savoir lequel est le bon. Il commence alors à me poser plein de questions et prend de nombreuses notes. Il faut dire qu’il existe 4.000 remèdes possibles ! J’imagine qu’il a déjà une petite idée de qui il a en face de lui en observant ma morphologie, ma façon de m’exprimer, de poser plein de questions. Petit à petit, il affine son questionnaire en me posant des questions sur les maladies familiales, les symptômes physiques que je vis au quotidien, ma façon de gérer les émotions et mes relations avec les autres. Certaines questions me surprennent plus que d’autres : “Avez-vous peur de l’orage?“, “Qu’aimez-vous manger par-dessus tout ?”. Je réponds du tac au tac, sans réfléchir.

Un traitement se détache rapidement, mais à la fin de l’entretien, il hésite tout de même entre deux. Nous passons alors dans la pièce à côté où il pratique habituellement la kinésiologie (dont je vous parlerai dans un prochain article, c’est passionnant !)

En gros, le kinésiologue pose des questions au corps à travers l’énergie qui s’en dégage. Il prend les 2 traitements pour lesquels il hésite et les teste en les posant sur moi l’un après l’autre. L’un d’entre eux réagit très fortement : bingo, c’était celui pour lequel il penchait depuis le début ! Mon traitement est donc trouvé : c’est Phosphorus. Il me dit que c’est celui qui porte la lumière. Je trouve l’image très jolie, ça me plaît!

L’entretien aura duré plus d’une heure et quart. Il faut du temps pour être sûr du traitement. Le médecin me conseille une posologie à ne pas dépasser : une granule à diluer dans 40 cl d’eau, et boire un bouchon de ce mélange 3 fois par semaine. “Attention à ne pas dépasser cette dose où vous allez sauter au plafond !” me conseille-t-il. J’en prends bonne note en souriant intérieurement : à cette dose si infime, j’imagine que ça ne peut pas me faire tant d’effet que ça !

Le traitement prescrit est celui qui me convient actuellement, en cette période de ma vie et selon les symptômes que je décris. Il est censé réguler mon énergie pour éviter les coups de barre et les trop-pleins d’énergie dont je fais l’objet. Je dois également en prendre un peu plus dès que je sens un début de rhume par exemple. En bref, c’est le traitement qu’il me faut pour être en pleine forme et rester en bonne santé.

Samuel Hahnemann
, fondateur de l’homéopathie au XVIIIème était uniciste.


LES EFFETS DU TRAITEMENT :

Le lendemain matin, je file à la pharmacie et achète mon tube de phosphorus qui durera un bon moment vu la posologie conseillée. Je prépare ma solution et prend ma première dose. La journée se passe normalement. Le lendemain, comme je me sens un peu fatiguée suite à une mauvaise nuit, je décide de prendre à nouveau mon petit bouchon, ça ne peut pas me faire de mal.

Effectivement, pas de mal, mais le bras droit en proie à des fourmillements toute la matinée, une envie d’aller courir dans la forêt et une succession de fous rires difficilement contrôlables toute la journée ! J’ai bien fait rire mes collègues ! Je comprends mieux les recommandations du médecin et décide de m’en tenir à la posologie conseillée à partir de maintenant.

Cela fait un mois que je prends le traitement et je dois avouer que je me sens très bien. Pas de rhume ou d’angine, moins de fatigue et une énergie plus stable tout au long de la journée, plutôt dans la fourchette haute. Je dois retourner voir le médecin en Janvier pour voir si tout va bien mais je pense que le diagnostic est bon pour moi.

Et vous, utilisez-vous l’homéopathie ? Connaissez-vous l’homépathie uniciste ? Qu’en pensez-vous ?

13 novembre 2008

Contre la torture animale > ACTION !

Bonjour,

Fourrure Torture tiendra un stand d'information avec diffusion vidéo, signatures de pétitions... à Paris (Place de la Sorbonne), ce samedi 15 novembre.

Lieu : Paris – Place de la Sorbonne, le long du Bd Saint-Michel
Date : samedi 15 novembre 2008
Heure : de 14h à 18h

Vous êtes les bienvenus pour aider à tenir cette table d'information et faire signer les pétitions.

N'hésitez pas à diffuser ce mesage aux personnes susceptibles d'être intéressées.

L'équipe Fourrure Torture
http://www.fourrure-torture.com

24 octobre 2008

La "crise bancaire" au quotidien...

 

C'est bien connu: le malheur des uns... fait le bonheur des autres. Là, j'avoue que cette pub est bien faite, et que j'ai souri, à défaut d'avoir rigolé ;-)

Source: E., du Crédit Mutuel... Ca ne s'invente pas !

12 octobre 2008

Amies pouffiasses en fourrure, comptez-vous !

Eve Angeli vous demande d'arreter de porter de la fourrure!


Eve Angeli est de retour avec un tout nouveau CD, Révolution, et une nouvelle affiche suprenante pour PETA France (photographiée par son époux et manager, Michel Rostaing). La charmante chanteuse veut que le monde constate à quel point le commerce de la fourrure est horrible.

Bien sur, ce n'est pas la première fois que Eve s'engage pour aider les animaux des fermes à fourrure. Elle s'est dénudée pour déclarer au monde, « Je préfère être nue que de porter de la fourrure ». Elle a même fait un calendrier dénudée pour aider les animaux des fermes à fourrure.

Pourquoi Eve est-elle si déterminée à aider les animaux exploités pour leur fourrure? Elle est devenue une fervente militante anti-fourrure il y a quelques années après avoir vu des images d'animaux dans les fermes à fourrure. Elle dit: « On se rend compte de l'agonie des animaux qui sont maltraités dans ces fameuses fermes à fourrure dans des cages confinées. »

Les conditions qui existent dans les fermes à fourrures sont les pires imaginables. Les éleveurs ne se préoccupent que de préserver la qualité de la fourrure, ils utilisent donc des méthodes d'abattage dont résulte une souffrance extrême pour les animaux.
Certains animaux peuvent être entassés dans des boites dans lesquelles ils sont empoisonnés par les gaz d'échappement chauds et non-filtrés; tandis que d'autres sont empoisonnés à la strychnine qui les étouffe en provoquant des crampes douloureuses qui paralysent leurs muscles. Gazage, brisement de nuque et l'usage de chambres de décompression sont également des méthodes d'abattage répandues.





Autres options de visualisation


Les méthodes d'abattage cruelles ne sont pas toujours efficaces pourtant, et parfois les animaux se « réveillent » alors qu'ils sont dépecés. Dans de nombreux pays, il n'existe aucune loi encadrant la manière dont ces animaux sont traités.

Vous souhaitez apporter votre contribution pour aider les animaux dans les fermes à fourrure?

Vous pouvez faire la différence juste en vous engageant à ne plus porter de fourrure.

Engagez-vous dès aujourd'hui!

Le travail, c'est la santé !

67% des Français actifs accepteraient de travailler le dimanche, si le travail du dimanche était payé davantage qu'en semaine, d'après un sondage du Journal du Dimanche .

La question que je me pose c'est si - un jour -  le citoyen de la planète va être ausculté autrement qu'au travers du prisme de la consommation. Ne sommes-nous que des consommateurs ? N'avons nous rien d'autre à faire le dimanche que "d'acheter" ?

Les gens qui lisent ce blogs sont suffisamment intelligents pour savoir quoi faire le dimanche, sans que j'en fasse une liste, tellement cela me paraît évident... plusieurs millénaires de civilisation pour juste "relancer la consommation" ?

Posons-nous la question suivante :

"Combien de "donuts " j'ai acheté ce mois-ci, par rapport au nombre de livres que j'ai lu ce même mois " ?

Alors ?...

En cas d'urgence, cliquez ICI  ! La relance d'une consommation intelligente commencera donc sans se déplacer le dimanche ;-)


02 octobre 2008

Anjelica Huston à Hollywood : « Arrêtez ce cinéma »

L’actrice récompensée d’un Academy Award Anjelica Huston ne tolère pas la cruauté envers les animaux : « Je ne peux passer outre la maltraitance », a-t-elle déclaré à Dan Mathews, vice-président de PETA USA, lors de son dernier tournage, une vidéo sur l’utilisation des grands singes dans l’industrie du divertissement.
Dans la vidéo, que PETA USA a envoyée aux producteurs de films hollywoodiens, aux producteurs de télévision ainsi qu’aux agences de publicité, Anjelica demande instamment à tout le milieu du divertissement de ne pas utiliser de grands singes. Elle décrit la façon dont les chimpanzés et les orangs-outans nouveaux-nés sont séparés de leurs mères puis forcés d’obéir à coups de poing et de pied dans la tête lors de terrifiantes séances d’entraînement.
« Ce sont de véritables drames qui se nouent lorsque ces bébés animaux sont arrachés à leurs mères et forcés de se soumettre à des humains », dit Anjelica. « Les femelles chimpanzés sont des mères très attentives, et elles doivent être flouées, mises sous tranquillisants ou immobilisées de force pendant qu’on leur prend leurs petits. Cette séparation laisse des cicatrices émotionnelles qui durent toute la vie, à la fois chez ces mères, qui sombrent dans la dépression, et chez leurs petits. »


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Pas de retraite pour les « acteurs » simiens

A 8 ans, les jeunes chimpanzés sont trop gros pour être dominés physiquement et c’est habituellement à ce moment-là que l’on s’en débarrasse, souvent dans des zoos minables ou des pseudo-refuges, où ils croupissent alors pendant des décennies sur une dalle de béton entourée de barreaux. Dans l’un de ces pseudo-refuges visités par PETA USA, un chimpanzé dont il était dit qu’il avait été utilisé pour le tournage de La planète des singes vivait dans une fosse de ciment maculée de nourriture pourrie et d’excréments. Les chimpanzés peuvent vivre jusqu’à 60 ans...
« La place des chimpanzés et des orangs-outans est dans la forêt vierge, où, vivant selon les lois de leur espèce, ils peuvent construire leurs propres abris dans les arbres, chercher eux-mêmes leur nourriture, fabriquer et utiliser leurs outils, s’épouiller et élever leur progéniture », ajoute Anjelica. « Alors que sur les plateaux de cinéma, de télévision et de tournage de publicités, leur vie n’est faite que de souffrances. »

Ce que vous pouvez faire

  • Si vous êtes au cinéma et que le film montre des grands singes, sortez et dites au directeur du cinéma que vous ne cautionnez pas l’exploitation des animaux. Demandez un remboursement.
  • Ecrivez au rédacteur en chef de votre journal local pour lui demander d’inviter ses confrères et lecteurs à ne pas soutenir de films utilisant des chimpanzés ou des orangs-outans.
  • Si vous voyez une émission ou une publicité avec des grands singes, contactez la chaîne ou le producteur pour marquer votre désapprobation. Rendez-vous sur le site de la chaîne ou de l’émission, où figurent souvent des formulaires à remplir en ligne.
  • Boycottez les produits ou services dont les publicités utilisent des grands singes, et expliquez vos raisons à la direction. Si vous savez quelle société se trouve derrière telle publicité (il suffit souvent de faire une petite recherche sur Internet), contactez-la et demandez-lui d’instaurer une politique interdisant l’utilisation de ces animaux.
  • Faites passer le message ! Expliquez à votre entourage la cruauté de cette industrie du divertissement. Beaucoup de personnes ne protestent pas, non parce qu’elles sont insensibles mais tout simplement parce qu’elles ne sont pas conscientes du problème.

L'élégance du Hérisson

"Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique" (...)

Muriel BARBERY - L'élégance du Hérisson -

01 octobre 2008

Crise bancaire et nouvel an juif

(...) La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a estimé que le rejet du plan "ne peut rester en l'état". "Il faut aller de l'avant", a-t-elle dit devant la presse. Un nouveau scrutin éventuel ne devait en tout état de cause pas intervenir avant jeudi, le Congrès étant théoriquement fermé mardi et mercredi pour cause de Nouvel an juif. (...) Source: Boursorama

Si on a le temps de fêter le nouvel an, alors qu'il y a le feu à la cave, c'est que ça ne doit pas être bien urgent... J'ai du mal à comprendre que l'on puisse faire passer une fête religieuse avant l'intérêt national, voire mondial.

29 septembre 2008

Que répond Ségolène Royal à Henri Emmanuelli qui n'a pas du tout apprécié son "show" du Zénith?

Le député PS des Landes n'a pas mâché ses mots, au lendemain du show organisé par Ségolène Royal au Zénith, en présence notamment du groupe TRUST.

"C'est le genre de cérémonie qui est entre le show business et le rassemblement de secte", a-t-il déclaré. Une réaction Mme Royal?

Ses réponses récentes ici > LE POST.fr

Ca fait du bien de déconner, de temps en temps ;-)

26 septembre 2008

"Soyons désinvolte, n'ayons l'air de rien"

Forever conformiste !

Cela a commencé par mon jeune voisin qui l’arborait décontracté Dimanche matin sur son balcon en lapant son café la main dans le calbut. Ça sentait le pyjama, le cadeau à la con d’un vieux cousin qui revenait de là-bas. Puis, dans l’après-midi, Boulevard St-Germain, j’en ai croisé un autre, cette fois porté par une belle plante brune de vingt ans à peine. Son allure assez sophistiquée me permettait d'affirmer que, sur elle, ce tee-shirt n’était pas un accident mais une revendication. Etrange coïncidence tout de même...

C’est à partir de là que j’ai commencé à y faire attention. En 4 jours, dans les rues de Paris, j’en ai compté 16 plus 2 à la télé ! On croyait le rêve détrôné, on pensait le royaume mal barré mais non, il vit toujours.


Je parle de l’objet tendance qui a bercé mon enfance, du truc super ringue que je croyais réservé aux beaufs des eighties qui l'achetaient en catastrophe à la boutique de souvenir de La Guardia au retour de leur voyage groupé à Orlando avec le comité d’entreprise, je parle de ce nec plus ultime de la mode Gucci-Monoprix qui va désormais si bien avec les Converses* de leurs mômes qui, les bienheureux, n’ont pas connu les années quatre vingt. Je parle bien sur du tee-shirt à gros cœur sur fond blanc : "I love New York" !
Moi aussi j’aime New-York. J’aime également La Rochelle, Les basses Vosges, la campagne et le cassoulet mais de la à le revendiquer bien en évidence sur une pièce de tissu fabriquée par un enfant du 6 ans exploité dans une usine au fond du Jiangsu, revendue 19 euros (la pièce de tissu pas l'enfant) au supermarché pseudo-branchouille du coin pour un jeune con qui se la joue "grand voyageur", il y a un monde. Un tee-shirt "Fuck Rolex" ou "Death to Capitalism" pourquoi pas, si les logos sont rigolos. Mais, pensez-vous, avec un tel article porté sur mes super pecs' tendus, j'aurais vite fait de finir au poste ! Tandis qu'un jeune qui porte un tee-shirt "I Love New-York", lui, ne risque rien. Il est tout sauf une menace pour la société !


Sur le fond, quelle conformiste déclaration d’amour envers la ville noyau qui a tourneboulé l’occident, la Babylone du pognon fou, la ville où tout est possible mais où ça prendra 50 ans de moins pour celui qui a les dollars, la mégalopole qui fait mouiller notre président!


A moins que je sois un vieux con (ce qui est bien possible, si j'en crois mes livres) et que je n'ai rien compris, que tout cela ne soit que du second degré, le clin d'œil fashion et plein d'ironie d'une jeunesse particulièrement cynique face au déclin de l'empire.

Oui, cela doit être ça.


Quand même, faut se méfier. Ce matin Rue des Quatre-Vents j'ai vu un môme avec un tee-shirt "I love SF" (San Francisco). J'ai appelé les flics, préventivement. La racaille déviante, vaut mieux la ficher au plus tôt !



P.S : A noter que cela marche aussi avec le sticker de soutien à Barack Obama "Change We need" que l'on retrouve souvent collé aux pare-chocs des 4X4 immatriculés dans le 75. C'est donc tendance à Paris d'afficher son soutien à un candidat pour lequel on ne nous demande pas de choisir alors que pour d'autres échéances électorales plus nationales, bien rares sont ceux qui, tous partis confondus, osent revendiquer sur leurs voitures le camp politique pour lequel ils vont voter.
(ci-dessus, un illustration du matériel publicitaire de l'homme politique français le plus populaire.)

* pour les Converses, je vous renvoie à ma vidéo sur le sujet.


Source: Les jours et l'ennui de Seb MUSSET 

15 septembre 2008

Biberons mortels


Bébés victimes du lait Sanlu2.jpg  Deux des bébés victimes du lait Sanlu.


Un nouveau scandale alimentaire défraye la chronique : celui du lait pour nouveaux-nés Sanlu. Prés de 400 bébés en sont victimes. Un d'entre eux est décédé.


Ce lait en poudre était contaminé par de la mélamine. Quel intérêt de mélanger cet additif servant de retardant de feu pour le plastique? Objectivement, ce composé chimique dont certains éléments servent à la fabrication d’ insecticides, ne doit pas entrer dans la chaîne alimentaire. N’étant pas métabolisé par l’organisme, il se cristallise. D’où les calculs rénaux parfois d’un centimètre de grosseur dont souffrent ces bébés.

Revenons à la question de départ. Pourquoi mélanger de la mélamine à de la nourriture ? C’est simple. Ce produit fausse les analyses pour le calcul de la teneur en protéines. Une petite pincée de mélamine et le lait étendu d’eau prend dans l’éprouvette l’onctuosité d’un lait bien riche. La mélamine est une molécule synthétisée de longue date, depuis le début du 19ième siècle, et donc facile à produire. Dans les années cinquante, les productivistes aux Etats-Unis, en Europe de l’Ouest et dans le bloc soviétique conseillaient de la donner au bétail en complément alimentaire, jusque qu’on s’aperçoive que ce n’était pas une bonne idée pour la santé humaine.

La Chine est le premier producteur mondial de mélamine. On la retrouve donc un peu partout. Légalement, son ajout est interdit depuis peu pour doper les protéines végétales. En revanche, elle reste tolérée, sinon autorisée, dans l’alimentation pour le bétail et dans les biscuits.

Ce n’est pas la première fois que la fraude à la mélamine fait parler d’elle. Il y a un an des centaines de chats et de chiens en Amérique du Nord ont failli succomber suite à l’introduction par un négociant chinois de mélamine dans des protéines de riz.

Les analyses du Ministère de l’agriculture américain avaient été accueillies comme une odieuse campagne de désinformation orchestrée par les médias occidentaux contre la Chine. La devenue sempiternelle explication valable pour tous les cas est ressortie : « Les mensonges anti-Chinois sont motivées par la crainte de l’Occident de perdre sa supériorité avec l’émergence de la Chine. L’Occident cherche à rabaisser en l'humiliant la Chine, comme pendant les guerres de l’opium... bla, bla, bla ».

Quand une mauvaise nouvelle dérange, tuez le messager ! Elle est enterrée avec le cadavre de celui qui l’apporte.

Adoubée par la propagande du Parti communiste chinois comme la révélation qui éclaire la complexité du monde, la dénégation fait souvent long feu. Les faits sont plus têtus que la rhétorique. En février, plusieurs dizaines de Japonais sont malades après avoir ingurgités des gyoza, des raviolis surgelés fabriqués en Chine. Les services sanitaires japonais identifient des résidus d'un pesticide hautement toxique interdit depuis trente ans dans l’archipel. Le Ministère des affaires chinois récuse avec véhémence ces accusations, prétendant que ces pesticides auraient été introduits au Japon même. Cinq mois plus tard, Pékin est obligé de faire marche arrière : plusieurs centaines de consommateurs chinois sont intoxiqués par les raviolis de cette marque et par le même pesticide.

Ce qui est fascinant dans ces histoires est l’étonnante capacité à ne pas apprendre. L’ensemble des conneries en train de se faire en Chine ont été faites plus tôt et ailleurs. Nous les avons testées. Les lecteurs de mon age se souviennent de l’huile d’olive frelatée espagnole qui rendait aveugle, de l’anti-gel dans les vins blancs autrichiens et italiens... On a tout essayé, en Europe, aux Etats-Unis et de l’autre côté du Rideau de fer. Eh bien ! ça ne marche pas ! Mais comme disait André Gide : « Toutes choses ont été dites déjà, mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer ». Ce qui se passe dans tous les domaines en Chine pose une question universelle: l’homme est-il condamné à éternellement réinventer la roue ?

Pour l’instant, les autorités chinoises qui ont juré de faire toute la lumière et elles montrent du doigt les éleveurs.

Comment réagit la Toile ?

Il y a les chauvins et leurs vitupérations imbéciles habituelles: « C’est une guerre entre nos sociétés et leurs concurrents étrangers. On ne doit pas abandonner nos industriels à cause d’une erreur. Regardez notre marché est envahi par les marques étrangères ! Si nous ne soutenons pas nos marques nationales, les étrangers se partageront notre pays. Est-ce qu’on abandonne ses soldats pendant la guerre ? Nos marques nationales sont nos soldats ! »

Bruyants, les Fenqing, ces « jeunes en colères » ultra chauvinistes qui ont donné de la voix pendant la crise du Tibet tandis que les modérés étaient réduits au silence sur Internet et dans la presse, sont brocardés : « Tu parles, avec Windows que tu écris tes couillonnades mon vieux ! Tu veux soutenir les marques chinoises. Leurs produits sont de la merde ! »

« Il faut nourrir les « fenqing » avec ce lait en poudre pour leur ouvrir les yeux ! Je me souviens pendant l’affaire des ravilis toxiques, ils insultaient les Japonais alors que l’origine du problème était 100% Made in China »

L’humour vire au sarcasme grinçant : « C’est une nouvelle guerre de l’opium ! Cette fois-ci elle concerne le lait. Les héros qui tombent pour défendre notre lait sont nos bébés ! »


Un des bébé malade avec sa mère et un paqet de lait pour nourrisson dd3e14.jpg Une famille victime du lait en poudre Sanlu.



On tourne en dérision la dénégation systématique, qui sous-entend la déresponsabilisation de ceux qui détiennent un pouvoir quelconque, politique ou économique. Le déni profondément enracinée dans les mœurs chinoises:
« Le PDG de Sanlu dit : « C’est pas moi, c’est la faute des éleveurs ! ». Les paysans disent : « C’est pas nous ! C’est les vaches ! ». Et vous savez ce que répondent les vaches ? : « Allez-vous faire foutre ! » » .


La question de la responsabilité du gouvernement, on y vient par les chemins buissonniers : « Les vaches disent : «C’est la faute à la terre ! ». La terre dit : « C’est pas ma faute, j’appartiens à l’Etat et l’Etat appartient aux dirigeants ! »


« Comment obtenir le respect des étrangers quand on empoisonne la nourriture de nouveaux-nés ? Je sais que mes compatriotes ne veulent pas affronter la vérité. Mais elle existe ! »

De telles fraudes sont dans la logique du système : « Marx disait : 20% de bénéfices séduisent un capitaliste ; 50% lui fait prendre des risques insensés ; 100% il se ferait pendre pour cet argent ; 300%, il piétine toutes les lois ! ». Malheureusement ; ce que le Vieux Karl a prédit se réalise dans notre pays!»

On se moque de qui ? se demande cet Internaute : « Le gouvernement évoque notre sens du devoir et nous demande de boycotter les produits et les médias étrangers. Lorsqu’il y a un tremblement de terre, il nous demande de contribuer financièrement. Quand le parti ordonne, le peuple obéit. Mais où est la réciprocité ? C’est ainsi que « vous » récompensez le peuple ? Les enfants sont nos fleurs, notre espoir, notre chair et notre sang ! »

Une mère s’inquiète : « J’ai un enfant de deux ans ! La plupart des médicaments pour enfants vendus en Chine sont interdits à l’étranger!»

On met en cause la censure. Seul le récit officiel de l’affaire a droit de cité : « Les articles négatifs sur Sanlu disparaissent. Il n’y a plus sur le site Baidu.com ! »

(A titre informatif, un article circulait sur la façon désolante dont sont nourries les vaches fournissant au groupe Yi Li circulait sur Internet, il y a un mois. Il a depuis disparu.)

L’affaire se finira ainsi selon ce dernier : « On ne parlera pas de l’incompétence et la responsabilité de l’administration et des services sanitaires ; les écoles de commerce et de communication vont en faire un cas d’école sur comment gérer une crise de relations publiques ; la presse écrira que le problème est réglé ; l’administration sortira un gros rapport d’enquête... Et finalement les familles des victimes auront à payer de leur poches les frais d’hôpital. C’est comme cela que ça se passe en Chine ! »

Sur le problème de qualité dans le bâtiment révélés par le tremblementy de terre au Sichuan en mai dernier voir : Tremblement de terre et colère. Et celui des crises alimentaires à répétition que connait la Chine Made in China.

14 septembre 2008

Un Fast-Thinker contre JM BIGARD

Voici un exemple de journalisme de salon, que je trouve profondément détestable. Voir ICI avant, pour saisir la continuité d'un JM BIGARD qui s'est "excusé" mais qui ne renie pas un mot de ce qu'il a dit avant.


Inspiré par Onegus

06 septembre 2008

Quand des Artistes commencent à remettre en cause le 11 septembre

Jean-Marie BIGARD remet en cause la théorie du 11 septembre


Les artistes commencent à dire tout haut ce que certains dénoncent depuis de mois...

Où ça c'est passé ?
Dans l'émission "On va s'gêner !" de Laurent Ruquier sur Europe 1.

Quand ça c'est passé ?
Le 5 septembre 2008.

Que s'est il passé ?
Jean-Marie Bigard dit sans détour ce que beaucoup de gens dans le monde savent déjà à propos des attentats du 11 septembre.

Bigard a sa manière de dire les choses, mais dans les grandes lignes il ne fait qu'énumérer les éléments qui démentent la version gouvernementale des attentats du 11 septembre.

Quelques liens dans la retranscription des paroles de Bigard, pour que chacun se fasse un avis...

(…)ben Laden, il est mort de puis longtemps... je ne sais pas si vous avez déjà regardé... Loose Change, c'est le truc auquel on a accès sur Internet, il est sûr et certain maintenant que les deux avions qui sont écrasés soit disant dans la forêt et au Pentagon n'existent pas, il n'y a jamais eu d'avions, ces deux avions volent encore, c'est un mensonge absolument énorme, et qu'il est vraisemblables que de plus en plus on enquête là dessus. D'ailleurs, un français qui a mis la puce à l'oreille à tout le monde, qui avait fait un livre, "l'effroyable imposture" et que l'on commence à penser très sérieusement que ni al Qaida et ni aucun ben Laden n'a été responsable des attentats su 11 Septembre(…)

(…)y a un peu près douze à treize sujets à regarder absolument(...)

(...)Y a un mec, David Ray Griffin, qui fait des conférences en ce moment aux Etats-Unis, c'est hallucinant. Vous regardez ça, vous ne croyez plus jamais à rien.
(...)

(…)il est juste très très vraisemblable que la version officielle américaine ne correspond tellement pas à la réalité, ils refusent tellement de montrer pourquoi ils ne montrent pas les caméras de surveillance, ils ont intérêt à nous montrer un avion qui frappent le Pentagon ! Non, c'est un missile américain qui frappe le Pentagon, tout simplement donc ils ont provoqué eux même, ils ont tué des américains. On apprend la vérité toujours une trentaine d'années après mais là on la sait maintenant.


(…)[les tours jumelles] c'est une démolition contrôlée !(...)


(…)vous êtes d'accord que c'est une démolition programmée les tours du World Trade Center ? Mais tous les spécialistes de la terre sont d'accord là-dessus. (…)

(…)[Ben laden] il a été soigné à Dubaï par un médecin américain alors qu'il était déjà le mec le plus recherché de la planète. (…)


Voir aussi :
http://www.lepost.fr/article/2008/08/29/1253309_11-septembre-2001-les-familles-attendent-toujours-la-verite_1_0_1.html
http://www.lepost.fr/sondage/2008/08/30/1254198_testez-votre-memoire_1_0_1.html
http://www.lepost.fr/article/2008/08/24/1250139_richard-gage-l-architecture-du-11-septembre_1_0_1.html

 Source: Onegus

03 septembre 2008

C'est beau, un congrès Républicain aux USA...

Democracy Now! Producers Violently Arrested at RNC

September 2nd, 2008 — Dean Jansen

Friend of Miro, Amy Goodman, host of the progressive news program Democracy Now!, was arrested yesterday at the Republican National Convention in St. Paul, Minnesota. Two of her producers were violently arrested before Amy rushed to the scene and was also taken in and charged. They have since been released, but none of the charges have been dropped.

The Democracy Now! producers, Sharif Abdel Kouddous and Nicole Salazar, were violently arrested before Amy arrived. The first video is from Nicole Salazar’s camera; she screams “I’m press. Press. Press!” as she and her camera are thrown to the ground. Her nose was bloodied when she was simultaneously stepped on and dragged in a parking lot. The second video clearly shows Goodman’s arrest as she rushes to the scene and peacefully asks to speak with a commanding officer.





All three journalists have been released, but the felony and misdemeanor charges have yet to be be dropped.

You can see the above footage with detailed commentary from Amy, Nicole, and Sharif on today’s edition of Democracy Now! (Tuesday, September 2nd). I recommend subscribing to the broadcast quality version of Democracy Now!

Traditional media has largely failed to give proper attention to much of what’s happening outside the convention centers earlier in Denver and this week in St. Paul. There have been other journalists and members of the press arrested, many reports of unnecessarily abusive riot police, officers who aren’t wearing visible identification and refuse to identify themselves, mass arrests of protesters, and so on.
This disturbing lack of coverage reinforces the importance of an open online video/TV system. When the more popular (i.e. mainstream/traditional) shows are more accessible and open, it becomes far easier to integrate independent media into everyday users’ media diets. When things are more closed and less standard, viewers are far more likely to watch the majority of their online video through a single gateway — we know how bad that is for diversity and independence in media.
In the coming weeks, we’ll be talking more and more about openness in online video, what it means, and how to foster it.

PS. Good work and good luck to Amy, the DN! gang, and all the others in St. Paul who are acting as watchdogs and documenting the action. Stay safe!

Source: Get MIRO

30 août 2008

Richard Labévière contre "un journalisme aux ordres du lobby sioniste"





Richard Labévière a été licencié de Radio France Internationale le 12 août dernier. L’affaire a déjà été évoquée sur AgoraVox et AgoraVox TV, inutile d’y revenir ici.



Le journaliste avait fait une première interview vidéo qui avait beaucoup circulé sur le web (bien que les grands médias n’en aient pas du tout parlé), et dans laquelle il dénonçait une "orwellisation" de la presse française.



Mardi 26 août, Labévière a donné sa première conférence de presse au sujet de son éviction. Pas à Paris, mais à Beyrouth, au Liban. En voici la transcription (partielle) :

“Pourquoi alors une conférence de presse à Beyrouth avant Paris ?

Tout d’abord parce que, paradoxalement, le pluralisme de la presse et la liberté d’expression sont certainement plus grands ici a Beyrouth qu’à Paris. Juste un exemple et je m’en excuse pour les consœurs et confrères de l’Agence France Presse ici présents aujourd’hui, mais la direction de l’AFP à Paris et la direction régionale de l’Agence à Nicosie bloquent, depuis dix jours, quatre dépêches dont un communiqué commun des grands syndicats de journalistes qui dénoncent mon licenciement. Je ne demande pas a l’AFP de me soutenir, mais simplement de faire son travail d’agence de presse et de débloquer l’information qui concerne le licenciement d’un rédacteur en chef de l’Audiovisuel extérieur de la France.

Par ailleurs, à Paris et en France tout le monde est en vacances du 15 juillet au 1er septembre et rien ne se passe sauf les licenciements d’été qu’on veut cacher à l’opinion. (...)

Je veux ici souligner un fait important : il ne s’agit pas dans cette affaire de l’interview de Bachar al Assad en particulier, et c’est bien là que le mal est pernicieux. Il en aurait été de même pour l’interview de Saad Hariri ou d’Hassan Nasrallah, de Samir Geagea ou de Michel Aoun, d’Hosni Moubarak, de Mahmoud Abbas ou de Khaled Mechal. Ce mal n’est pas en soi la réalisation d’une quelconque interview, mais le choix des patrons de presse qui veulent imposer un journalisme aux ordres, des intervieweurs formatés répondant aux seuls ordres du lobby sioniste. Un journaliste qui reconnait aux Arabes, quels qu’ils soient et quelles que soient leur sensibilité politique, les mêmes droits qu’aux Israéliens et qu’aux Occidentaux n’a plus droit de cité en France et certainement pas celui d’interviewer un responsable politique arabe quel qu’il soit. (...) Derrière la vitrine d’une presse libre, on assiste en fait à la mise en œuvre d’une entreprise flagrante de désinformation et de manipulation des opinions publiques.

La mise au pas de l’audiovisuel Extérieur de la France, RFI et TV5Monde, France24, c’est déjà fait, par le publicitaire Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent-Kouchner, femme du ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, qui s’inscrivent dans cette volonté d’imposer une lecture et une pensée unique résolument néoconservatrice et pro-israélienne.

C’est ainsi qu’on voudrait nous obliger à dire dans nos commentaires que la capitale d’Israël est Jérusalem, que les colonies sont des implantations, que le mur est une barrière de sécurité et que l’armée israélienne est tellement morale qu’elle ne peut, en aucun cas, tuer des femmes, des enfants, des civils et détruire des infrastructures publiques.

C’est ainsi que ces quatre dernières années, on a vu a RFI, la mise au pas du journal quotidien du Proche Orient jugé trop pro-arabe, en y injectant des revues de presse israéliennes et des intervenants eux-aussi uni dimensionnellement pro-israéliens. Ont ainsi disparu l’ensemble des chroniqueurs et consultants arabes, de même que l’émission le « kiosque arabe », supprimée après la guerre de 2006. Présentée de Beyrouth, cette émission était pourtant la seule du paysage audiovisuel français qui donnait la parole aux Arabes dans toutes leurs composantes et diversités pour un débat contradictoire et une expertise croisée. Elle a été remplacée par une rencontre convenue de correspondants de la presse arabe et israélienne à Paris. Car on veut aussi nous obliger à dire que le monde arabe n’existe pas en dehors de la seule lecture israélienne. (...)

Je ne suis pas dans la résignation. Je suis un homme et un journaliste en colère, parce qu’aujourd’hui en France, dans ce pays que j’aime tellement, être qualifié de journaliste pro-arabe ou pro-palestinien est devenu un délit d’opinion, un crime pouvant justifier toutes les mises a mort professionnelles. (...)

J’ai une autre idée et une autre mémoire de l’histoire de mon pays, qui s’inscrit dans l’héritage de Robespierre, de la révolution française, de Jean Moulin et du Conseil national de la résistance CNR, de l’indépendance nationale et de la liberté.”


Source: AgoraVox

29 août 2008

La présence de polonium 210 dans les cigarettes fait un tabac

"Les paquets de cigarettes devraient afficher le label de mise en garde réservé aux produits radioactifs", réclame une équipe de chercheurs conduite par Monique Muggli (Mayo Clinic, Minnesota) dans la dernière livraison de l’American Journal of Public Health. Au terme d’une compilation des archives de grands cigarettiers américains, les scientifiques écrivent que les principaux fabricants «ont découvert il y a plus de quarante ans» la présence dans leurs produits de polonium 210, (la substance radioactive qui a tué l’ex-agent du KGB Alexandre Litvinenko en 2006), et «ont censuré la publication de leurs recherches internes afin de ne pas attirer l’attention».

La nouvelle aggraverait le dossier des fabricants de cigarettes, déjà plombé, si elle n’était gonflée et ne pesait qu’à la marge. Les cigarettiers n’ont en effet pas «découvert» la présence de polonium dans le tabac : celle-ci, accrue depuis les années 50 par l’apport de phosphates dans les cultures, a fait l’objet d’articles et débats scientifiques dès 1966 (1). Aussi le Po 210 est-il répertorié classiquement dans les inventaires des 4 000 composés du tabac. Enfin, sa toxicité, dans la cigarette, est relative : le polonium 210, toutes sources confondues (et pas seulement dans le tabac), serait la cause de 1 % des cancers du poumon. La nicotine reste donc le grand tueur des fumeurs… Mais, après tout, à la mention «fumer tue», on peut ajouter «radioactif» : le nucléaire est dissuasif.
 (1) Rajewsky B. et W. Stahlhofen, «Polonium 210 activity in the lungs of cigarette smokers», Nature, 1966.

27 août 2008

Un film révèle la menace des biocarburants sur les Indiens du Brésil


Un homme guarani
Un homme guarani
©João Ripper/Sur
Le film italien "Birdwatchers", en compétition officielle pour le Lion d'or au Festival de Venise, évoque la situation des Indiens guarani-kaiowá au Brésil dont les terres sont détruites pour faire place à la production de biocarburants.

Birdwatchers relate une histoire d'amour dans le Brésil rural entre la fille d'un riche propriétaire terrien et un jeune Guarani, futur chaman, tandis que leurs deux mondes s'affrontent sur fond d'invasions de territoires, suicides et rébellion.

Le film marque les débuts au grand écran de plusieurs Guarani dans des rôles principaux, notamment Abrisio da Silva Pedro (dont le nom guarani, Chirivy Poty'i, signifie "beau petit garçon") dans le rôle du futur chaman. 230 Guarani, qui n'avaient jamais joué auparavant, ont été engagés dans ce film, écrit et dirigé par le réalisateur italo-chilien Marco Bechis. L'acteur italien Claudio Santamaria ("Casino Royale") et le célèbre acteur brésilien Matheus Nachtergaele sont également au générique.

L'acteur guarani Ambrósio Vilhava (dont le nom guarani, Kunumi Taperendi, signifie ‘le garçon qui brille comme le soleil levant’) a déclaré qu'il espérait que ce film contribuerait à la reconnaissance officielle de leur territoire. "C'est ce que j'espère le plus : la terre et la justice".

Les Guarani-Kaiowá vivent dans l'Etat brésilien du Mato Grosso do Sul. "Mato Grosso" signifie "forêt dense", mais la forêt a quasiment disparu. Depuis 70 ans, les Guarani ont été dépossédés de la majorité de leurs terres par des éleveurs de bétail et des producteurs de canne à sucre et de soja qui les ont souvent expulsés de manière très violente. Ils occupent aujourd'hui une infime portion de leur territoire ancestral et travaillent dans des conditions de quasi-esclavage dans les ranchs et les plantations. De nombreux enfants souffrent de grave malnutrition et plusieurs en sont morts.

Le Brésil est depuis des années l’un des leaders mondiaux de la production de biocarburants et la plupart des voitures brésiliennes roulent à l’éthanol. Le pays aspire à devenir le premier exportateur d’éthanol au monde et vise à exporter 26 milliards de litres d’ici 2010. La majeure partie de la canne à sucre utilisée pour la production d’éthanol est récoltée sur des terres autrefois occupées par les forêts guarani. Dans le seul Etat du Mato Grosso do Sul, on trouve onze moulins à sucre et distilleries d’éthanol ; trente sont en construction sur un projet total de 84.

Durant ces vingt dernières années, plus de 517 Guarani-Kaiowà se sont suicidés; beaucoup étaient des enfants. La plus jeune, Luciane Ortiz, avait tout juste neuf ans. Lasses d'attendre l'intervention des autorités, les communautés ont depuis plusieurs années commencé à réoccuper leurs terres, provoquant une violente réaction des fermiers et de leurs hommes de main engagés pour intimider, agresser et parfois même tuer les Indiens.

En liaison avec le film, Survival a créé un fond spécial destiné à aider les Guarani à défendre leurs droits, leurs terres et leur avenir : http://www.guarani-survival.org/en

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd'hui : "J'espère que ce film attirera l'attention sur le sort tragique des Guarani, la privation de leurs terres et la menace que représente pour eux l'industrie des biocarburants qui risque d'aggraver encore plus leurs problèmes".

La Première du film aura lieu à Venise le 1er septembre prochain.
Conférence de presse en présence de Marco Bechis, Claudio Santamaria et cinq acteurs guarani :
1er septembre 11h30
Casinò (3ème étage)
Festival du film de Venise

Les acteurs guarani sont disponibles pour des interviews en Italie du 1er au 5 septembre.

Pour en savoir plus sur "Birdwatchers" : www.birdwatchersfilm.com
Pour plus d’informations
Magali Rubino 00 33 (0)1 42 41 44 10
magali@survivalfrance.org