23 juin 2007

Sénèque toi-même !

En distinguant « ce qui ne dépend pas de nous » (Epictète) de ce qui en dépend, nous apprendrons à moins souffrir des maux inévitables : la maladie, la souffrance, la mort, les coups du sort. Nous nous aguerrirons. Notre vertu, notre volonté, notre jugement, notre liberté intérieure demeureront en notre pouvoir.

En effet, nous souffrons moins des choses que de la représentation que nous nous en faisons, victimes de nos préjugés. Seule l'adhésion à l'inéluctable nous procurera la véritable « tranquillité de l'âme », cette joie grave qui nous escorte jusqu'à la fin.


Aucun commentaire: