26 juin 2008
Régime spéciaux ?
24 juin 2008
Nouvelle Web Radio from NME
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Là, on est sur que c'est du nouveau, à la source ;-)
11 juin 2008
09 juin 2008
Le complexe du larbin
La cupidité de quelques uns se nourrit forcément des renoncements de tous les autres.
On ne devrait jamais accepter de bosser pour des clous. Jamais.
Parce que, déjà, ça ne permet pas de vivre.
Et aussi parce que cela te coince pour longtemps dans la case des larves sans amour propre que l'on peut molester à loisir pour trois baffes, une poignée de cacahouètes et un grand coup de pied dans les couilles.
Grouillot un jour, grouillot toujours.
J'ai quitté la fac à l'automne 1996, avec un DEA en Sciences Sociales que j'avais arraché de haute lutte à une trajectoire de gosse d'employés. J'aurais dû me précipiter pour valoriser mon bout de papier, toute gonflée d'orgueil, mais voilà, en fac, on n'apprend pas la vie et quand on vient d'un milieu modeste, on a un regard extrêmement naïf sur la réalité du marigot qui nous tient lieu de société.
À l'époque je pensais qu'il fallait faire ses preuves et que le mieux, c'est encore de ne pas se la péter et de savoir partir du bas, avec humilité et courage, pour se tracer à la force du poignet une belle trajectoire hyperbolique dans le monde du travail. J'ai donc pris un job d'enquêtrice à la SOFRES, d'abord pour bouffer, ensuite pour apprendre et progresser en interne, grâce à mes multiples talents qui exploseraient à la vue de tous comme un brillant feu d'artifice et m'auréoleraient de gloire lors de mon ascension sociale.
En tout cas, c'est ce que je croyais avec cette touchante niaiserie dont on fait les victimes de notre époque.
En fait d'apprentissage de la vie, je me suis retrouvée dans un immense open space bruyant, enchaînée à un ordinateur tournant sous DOS où s'affichaient sans fin des séries de questions plus ou moins stupides que je devais infliger sans une once d'esprit critique à des personnes que je harcelais littéralement au téléphone. À chaque bout de travée trônait un superviseur, incarnation éructante de l'ascension salariale dans cette boîte, coincé sous son plafond de verre et dont le job consistait essentiellement à traquer le moindre relâchement de cadence de son troupeau de bigophoneurs, à motiver à la schlague et à distribuer des quotas journaliers inatteignables pour encore mieux presser le citron.
Comme les rémunérations étaient au plancher (voire même à la cave, grâce à la règle des temps de passations taillés aussi larges qu'un t-shirt taille 12 ans sur Pamela Anderson), chacun d'entre nous était un crevard savamment entretenu, toujours prêt à dire oui pour du taff en soirée, le week-end ou les jours fériés, avec une nette préférence pour le premier mai, le jour qui compte double, comme au Scrabble. Cravacher plus pour surnager quelques jours de plus, ce n'est donc pas un concept très très nouveau...
Après huit mois à ce régime roboratif, j'appris deux choses qui achevèrent de me couper les jarrets.
La première, c'est que la direction de la SOFRES avait demandé au chef de la cantoche d'entreprise, où nous étions royalement nourris à 50% du prix par notre société bien-aimée, de bien vouloir nous servir des rations plus petites qu'aux autres convives, afin de garder intacte notre gniak toute la journée, tant il est vrai qu'un estomac bien rempli invite à la somnolence tandis qu'une faim légère et persistante est un excellent aiguillon à crevards.
La seconde, c'est que le recrutement interne des chargés d'études avait été abandonné, parce que les chargés d'études qui venaient du Front Office avaient trop tendance à sympatiser avec les vacataires dont ils étaient les collègues quelques temps plus tôt et avaient donc des remords à leur appliquer des temps de passation irréalistes qui les maintiendraient durablement à une rémunération sous le SMIC.
Ainsi donc, il ne saurait y avoir de grouillots qui se hissent jusqu'à l'Olympe des CDI de la boite, de la même manière qu'il convient de ne pas mélanger les torchons et les serviettes.
La première impression est toujours la meilleure.
Quand on arrive dans une boite, tout se joue les premiers jours, voire même lors de l'entretien d'embauche et la signature du contrat. Selon que l'on rentre comme emploi jeune subventionné au taquet ou amené sur un plateau par un chasseur de têtes, tout le destin dans l'entreprise est déjà grandement joué, indépendamment du niveau de formation, des compétences, de la capacité de travail et des résultats antérieurs et à venir. Celui qui accepte un salaire au plancher au démarrage avec la vague perspective d'une augmentation au résultat montre dès le départ qu'il est prêt à cravacher comme un malade pour le salaire de la femme de ménage. Est-ce bien nécessaire alors de le payer plus? Tant qu'il dure et qu'il tire la langue en espérant des jours meilleurs, pourquoi diable le récompenser d'autres choses que de bonnes paroles et de vagues promesses? D'ailleurs, quelqu'un qui a si peu conscience de sa propre valeur, si peu d'amour propre vaut-il réellement quelque chose? Ne lui manque-t-il pas le petit plus qui atteste qu'il appartient à la race des seigneurs?
C'est ainsi que l'on finit par comprendre que plus on démarre bas dans une boîte et plus espacés sont les barreaux de l'échelle qui permet d'accéder aux terrasses ensoleillées. Pour atteindre le sommet, rien ne vaut un bel atterrissage en parachute.
Et puis, ça évite de frayer avec le commun des mortels, celui-là même qu'on se propose de mettre en coupe réglée pour la plus grande gloire des étages supérieurs.
Les chaînes que l'on se pose sur le cou sont celles qui pèsent le plus lourdement sur l'échine.
Parce que je végétais sans perspective dans un chômage poisseux et interminable, parce que malgré plusieurs expériences significatives dans le monde du travail, je ne pouvais pas m'empêcher de penser que plus on fait démonstration de sa bonne volonté et de ses capacités de travail, plus on a de chances de décrocher la timbale, j'avais donc fini par accepter de journaler assidûment dans le bled pour un demi RMI par mois de remboursements de frais de déplacement. Comme je l'ai déjà raconté ici, après 3 ans de bons et loyaux services, non seulement je n'ai pas décroché le moindre boulot que ce soit grâce cette activité de forçat, mais en plus le journal qui m'exploitait a fini par décider qu'une poignée d'euros balancée comme du maïs aux poules, c'était encore trop payé, et que du coup, on nous proposait de continuer, mais à l'œil. J'ai donc claqué la porte en beuglant qu'il ne faut pas se foutre de la gueule des gens et que les dirigeants n'avaient qu'à faire le boulot eux-mêmes à ce prix-là.
Et devinez quoi?
Rien.
Je suis la seule à être partie.
Les autres ont accepté de continuer à travailler pour rien.
N'est-ce pas extraordinaire? On peut arrêter de faire semblant de payer les gens, ils ont tellement une mentalités de robots qu'ils continuent quand même de trimer.
Franchement, à ce compte-là, les chefs d'entreprise auraient tord de se priver.
Serrez-leur le kiki, ils continueront à générer des profits, toujours plus de profits.
Démontez-leur la Sécu, ratiboisez-leur les retraites, flinguez-leur le système social, ils en redemanderont et applaudiront aux baisses d'impôts sur la fortune.
Nous vivons réellement une époque formidable. Dites-leur qu'ils vont perdre leur boulot de merde et ils accepteront sans moufter de travailler plus en gagnant moins, sans même deviner, tant ils sont abrutis de fatigue et de connerie, qu'ils financent par là même, fort généreusement, la énième augmentation de leur encadrement et la délocalisation de leur unité de production.
Qu'est-ce qui pousse donc des hommes et de femmes raisonnablement intelligents à accepter ainsi d'être diminués, exploités, dévalorisés? Parce qu'ils croient encore que la soumission ici et maintenant leur apportera des jours meilleurs dans un hypothétique avenir? Parce qu'ils pensent qu'on a touché le fond et qu'ils finiront par satisfaire la rapacité de leurs exploiteurs? Ou sont-ils justes naïfs comme je l'ai été et que je le suis probablement encore?
Les travailleurs de Chicago, malgré les efforts de leurs organisations, vivaient pour la plupart dans les pires conditions. Beaucoup travaillaient encore quatorze et seize heures par jour, partant au travail dès quatre heures du matin, ne revenant à la maison qu'à sept ou huit heures du soir, même plus tard, de telle sorte qu'ils ne voyaient jamais leurs femmes et leurs enfants à la lumière du jour. Les uns couchaient dans des corridors ou dans des greniers, les autres dans des taudis où trois ou quatre familles s'entassaient. Les sans-logis abondaient; on en voyait ramasser des débris de légumes dans les poubelles, comme les chiens, ou acheter chez le boucher quelques centimes de rognures. D'un autre côté les employeurs avaient, en général, une mentalité de cannibales. Les journaux à leur dévotion écrivaient noir sur blanc que le travailleur devait se guérir de son orgueil et être réduit au rôle de machine humaine." Ils trouvaient que le plomb était "la meilleure nourriture qu'on puisse donner aux grévistes". Le Chicago Times osa écrire : La prison et les travaux forcés est la seule solution possible de la question sociale. Il faut espérer que l'usage en deviendra général.
- 1 mai 1886 Chicago, Increvables anarachistes -
À moins qu'ils ne croient que la lutte des classes, c'est vraiment fini. Ou qu'ils aient oublié les luttes danstesques qu'ont dû mener leurs ancêtres pour construire une vie meilleure pour eux et pour leurs enfants. Ou qu'ils soient réellement devenus des larbins. Ou qu'ils s'épuisent dans les vaines indignations qu'on leur offre sur un plateau pendant que l'on continue à les dépouiller jusqu'à la moindre petite parcelle de dignité!
H5N1 : feu vert au premier vaccin «prépandémique»
Pour preuve, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé le Dr Margaret Chan, n’y est pas allée par quatre chemins en ouvrant la 61ème Assemblée mondiale de la Santé, à Genève le 19 mai dernier : « la grippe pandémique » a-t-elle rappelé, « constitue avec la famine et le changement climatique une des trois crises qui menacent l’avenir de l’Humanité ». Ni plus, ni moins.
Ce message, les laboratoires de recherche – publics et privés - l’ont depuis longtemps reçu cinq sur cinq. La pandémie, ils s’y préparent activement avec pour cible principale le virus aviaire H5N1. Ce dernier est en effet le plus sérieux des grains de sable qui pourraient demain, gripper le monde.
Le laboratoire britannique GSK vient ainsi d’obtenir de la Commission européenne une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour son Prepandrix®, le premier « vaccin prépandémique humain contre la grippe H5N1 ». Il se présente sous la forme de deux flacons séparés : l’un contient un adjuvant, l’autre l’antigène. Et avant administration, les 2 composants doivent être mélangés par le médecin.
Ce pré-vaccin se veut une arme supplémentaire -en complément des antiviraux et des masques de protection- à la disposition des autorités sanitaires en cas de pandémie grippale. Dans un premier temps au moins, il ne sera pas disponible en officine. En revanche, le fabricant prévoit d’étoffer le stock stratégique de l’OMS en y contribuant un don de 50 millions de doses.
En février dernier, l’Agence européenne du Médicament (EMEA) avait reconnu la capacité du Prepandrix® à limiter la transmission inter-humaine d’un virus aviaire H5N1 mutant. « Limiter » et non « stopper », la nuance est de taille. En effet et en dépit de son appellation, le Prepandrix n’est pas un vaccin à proprement parler.
« Nous avons travaillé sur une souche virale H5N1 qui a circulé et tué des malades au Vietnam en 2004 », nous a expliqué le Dr Sophie Muller, responsable du Projet Vaccin H5N1 pour GSK France. « Nous lui avons ajouté un nouvel adjuvant, qui permet d’induire une immunité croisée contre un virus H5N1 mutant ».
C’est cette immunité croisée qui vient d’être reconnue par la Commission européenne. Une immunité d’ailleurs limitée, puisque « ce type de ‘vaccin’ ne sera efficace que si le véritable virus pandémique est proche du virus pré-pandémique H5N1 actuellement connu » avertit le ministère français de la Santé. Au cas où l’OMS viendrait à déclarer une situation de pandémie, l’intérêt essentiel de ce vaccin résiderait dans sa capacité à élever rapidement le niveau d’immunité, sans attendre de longs mois qu’un vaccin pandémique incluant la valence exacte du virus en circulation soit disponible.
Le laboratoire GSK prépare d’ailleurs activement ce type de vaccin. « Nous avons le ‘Pandemrix®’, un vaccin potentiel qui attend juste qu’y soit incluse la souche exacte du virus (qui sera identifié comme) à l’origine de la pandémie. Une fois identifié et isolé, il nous faudrait 5 à 6 mois pour le produire ».
Un délai logique, puisqu’un vaccin est cultivé sur des œufs de poule embryonnés, à partir d’une souche virale clairement identifiée. Or le virus pandémique qui mettra le feu aux poudres n’est pas encore connu. Impossible, naturellement, de produire un vaccin contre une souche virale qui n’existe pas.
Plusieurs firmes dans la course
D’autres firmes sont engagées dans cette course. Le français Sanofi Aventis par exemple, a bien présenté un vaccin prépandémique H5N1 dès octobre 2006, à la 2ème Conférence internationale Influenza Vaccines for the World qui se tenait à Vienne, en Autriche.
Ses résultats étaient-ils décevants ? Toujours est-il que « nous n’avons pas demandé d’AMM » explique le Dr Albert Garcia, porte-parole du pôle « Préparation pandémique » de Sanofi Aventis. « Nos efforts se concentrent plutôt sur l’amélioration de notre capacité de production vaccinale. Nous tentons de réduire la durée (qui est actuellement rappelons-le, de 6 mois) pour la production d’un vaccin. C’est essentiel à nos yeux. Et pour tout vous dire, je ne crois pas vraiment à ces vaccins prépandémiques. C’est en réduisant la durée de production des vaccins que nous gagnerons la bataille contre une pandémie grippale ».
Le groupe pharmaceutique suisse Novartis enfin, est lui aussi sur la ligne de départ avec son Focetria®. Ce vaccin pandémique prototype a obtenu une AMM européenne en mai 2007. « Si un début de pandémie se produit, la souche virale contenue dans Focetria sera remplacée par la souche à l’origine de la flambée » précise le producteur.
En fait les enjeux sont cruciaux et le temps presse. A ce jour, 241 personnes ont déjà succombé au virus aviaire à travers le monde. Ce qui nous préserve aujourd’hui d’une pandémie, c’est l’incapacité du virus à se transmettre d’homme à homme. Mais il suffit que se produise la mutation autorisant cette transmission interhumaine pour que H5N1 se transforme en souche pandémique. Et la question que se posent les experts de l’OMS n’est pas de savoir si cette mutation surviendra, mais quand.
Source : Destination Santé
07 juin 2008
Hillary et Obama en rendez-vous secret chez les Bilderberg
Selon certains reportages, Barack Obama et Hillary Clinton se sont retirés afin de tenir leur tant attendue rencontre privée dans un endroit très spécifique – non pas à la résidence officielle d’Hillary à Washington – mais plutôt dans le nord de la Virginie, qui justement sert de lieu à la réunion des Bilderberg de 2008.
Robert Gibbs, le porte-parole d’Obama, a déclaré aux médias que Obama et Clinton ont eu une rencontre privée hier soir, mais il a refusé de révéler où elle s’était tenue, excepté qu’elle n’a pas eu lieu à la maison des Clinton à Washington, comme cela avait été largement diffusé. Le directeur de campagne d’Hillary a également refusé de divulguer l’endroit de ce rendez-vous.
« Des journalistes voyageant avec Obama ont senti que quelque chose se passait entre les deux [candidats] lorsqu’ils sont arrivés à l’aéroport international Dulles à la suite d’un événement dans le Nord de la Virginie et Obama n’était pas à bord de l’avion, » selon Associated Press.
L’aéroport Dulles est à deux pas de l’hôtel Westfields Marriott à Chantilly où Henry Kissinger, David Rockfeller et le reste des mondialistes du groupe Bilderberg sont convoqués.
Questionné également à savoir où se trouve le sénateur de l’Illinois, Gibbs a souri et s’est refusé à tout commentaire, ajoute le reportage.
Quel est l’unique « événement » politique qui se déroule actuellement dans le nord de la Virginie? La réunion du groupe des Bilderberg bien entendu. Plutôt que de prendre l’option la plus facile de se rencontrer à la résidence des Clinton à Washington, Obama et Hillary se sont retirés afin d’honorer de leur présence les Bilderberg.
Le site Internet néo-libéral Wonkette, qui avait ridiculisé « les théoriciens de la conspiration » pour avoir donné du pouvoir aux Bilderberg, semble adopter un ton un peu différent lorsqu’il fait le lien entre la rencontre d’Obama et d’Hillary et le groupe des Bilderberg.
« Devinez qui a une conversation très privée (peut-être) romantique ce soir dans le nord de la Virginie, probablement à la réunion du Groupe des Bilderberg à Chantilly? Barack Obama et Hillary Clinton! Ils se sont réellement rencontrés et ils ont discuté en privé, jeudi soir. Vraiment, il semble qu’ils l’ont fait à cette horrifiante rencontre du groupe des Bilderberg qui se déroule actuellement et qui est tellement secrète que personne n’admettra y être allé et ce, même si tout le monde sait qu’il s’agit d’une personne qui va aux Bilderberg, » affirme le blog.
Pour que les potentiels futurs président et vice-président des États-Unis assistent à une conférence que les « debunkers » [ceux qui discréditent] ont présentée comme un simple endroit où pouvaient discuter entre eux de vieux hommes blancs, laisse plutôt transparaître une fois de plus l’influence réelle des Bilderberg.
Aucun média des États-Unis n’a fait le lien entre l’endroit de la rencontre du groupe des Bilderberg de cette année et de la décision d’Obama et d’Hillary de s’aventurer à Chantilly pour leur entretien confidentiel.
Aucun média des États-unis n’a encore prononcé un mot sur les 125 personnes les plus influentes au monde qui se réunissent à huis clos pour discuter de l’avenir de la planète sur le sol des États-Unis et ce, alors qu’ils rencontrent le potentiel futur président des États-Unis.
Hillary et Obama ont de profondes racines au sein du groupe des Bilderberg.
Bill Clinton a assisté à la réunion de 1991 en Allemagne peu de temps avant de devenir président et il y a assisté de nouveau en 1999, lorsque la conférence s’est tenue à Sintra, au Portugal (en dépit du mensonge de Clinton voulant qu’il n’y ait pas assisté au cours des 15 dernières années).
Hillary elle-même aurait possiblement assisté à la réunion de 2006 à Ottawa, au Canada.
La participation d’Hillary et d’Obama à la réunion des Bilderberg de 2008, est un événement qui n’est pas couvert par la presse marchande et qui une fois de plus trahit la nature extrêmement secrète et la réputation d’influence que cette organisation maintient toujours 54 ans après sa création.
Lire Aussi : Le Groupe Bilderberg nomme le vice président de Obama.
06 juin 2008
04 juin 2008
La peur n'est pas un mode de management !
Jacques est rongé par la peur. Sa hiérarchie vient de revoir ses objectifs commerciaux à la hausse. « Il en va de la survie de l’entreprise », lui a-t-on fait comprendre. Et s’il n’était pas à la hauteur ? Déjà, il y a quelques mois, sa performance avait légèrement fléchi. La direction l’avait cloué au pilori, devant tous ses collègues.
Sandrine aussi vit dans l’angoisse. Du chômage. La menace de restructurations pèse sur le groupe dans lequel elle travaille depuis une dizaine d’années. Son supérieur a beau lui assurer que son poste n’est pas menacé, cette cadre brillante élabore d’effrayants scénarios à longueur de journée.
Pierre est assailli par le trac avant chaque présentation à ses équipes. Il redoute de transpirer, de bafouiller et d’avoir ce léger tremblement des mains qui lui fait perdre tous ses moyens. Jacques, Sandrine, Pierre… la liste pourrait être encore longue de ces cadres qui travaillent l’angoisse chevillée au corps.
La peur est l’émotion du danger. Véritable processus de survie, elle est apparue chez l’homme pour le mobiliser face à des risques vitaux. C’est bien sûr encore le cas aujourd’hui pour certains salariés exposés à des agressions, dans des agences bancaires ou des transports en commun par exemple. Mais, dans nos environnements professionnels actuels, la peur survient surtout dans des situations où les « menaces » sont davantage psychologiques que physiques : l’échec, le jugement négatif de l’autre, le changement n’en sont que quelques exemples. Or, de toutes les émotions humaines présentes au travail, la peur est sans doute l’une des plus fréquente et certainement l’une des plus toxiques. Elle pousse naturellement à la fuite ou à l’inhibition et est donc rarement associée à la motivation.
Toutes les recherches en psychologie comportementale le confirment: nous progressons beaucoup plus efficacement quand nos comportements adaptés sont récompensés que lorsque nos comportements inadaptés sont punis. Autrement dit, la recherche du plaisir est un bien plus puissant moteur pour l’homme que l’évitement de la peur. « C’est quand on arrive le matin à son travail la peur au ventre que l’on donne le meilleur de soi-même » affirmait récemment un ancien dirigeant d’un grand groupe équipementier automobile. Eh bien non ! Autant sur le plan éthique que sur le plan économique, il n’est pas acceptable que la peur soit érigée en mode de management de l’entreprise.
La Stratégie du Choc.
Naomi KLEIN Le capitalisme du desastre
Uploaded by Weasreopen
Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l'avènement d'un « capitalisme du désastre. »