Le dalaï-lama a réaffirmé que la Chine avait le droit d'organiser les jeux Olympiques, dans un communiqué publié samedi à Dharamsala, au nord-est de l'Inde, où il vit en exil. Joint par Reuters samedi, le secrétaire du chef spirituel des bouddhistes tibétains, a rappelé son soutien aux JO de Pékin.
Pourquoi une telle mise au point? Certains médias en Chine ont annoncé vendredi que le chef du Parti de la région autonome du Tibet de Chine, la plus haute autorité chinoise au Tibet, a accusé le dalaï-lama d'essayer de «saboter cet événement et de répandre des rumeurs».
En cause, une interview du dalaï-lama: lorsqu'on lui a demandé s'il soutenait ou non les mouvements appelant à un boycott pur et simple des Jeux de Pékin, le chef spirituel des bouddhistes tibétains avait estimé qu'une telle position «était trop radicale».
Cependant, dans cet entretien donné en janvier, rappelle Reuters, le chef tibétain a rappelé que les différents mouvements de soutien au Tibet «pouvaient toujours rappeler à la communauté internationale, y compris au peuple chinois, l'urgence de la situation et la répression au Tibet». Une petite phrase «sortie de son contexte et déformée» selon le secrétaire particulier, mais qui, pour les Chinois, signifie «sabotage menace à l'ordre public» et incitation au séparatisme».
Le dalaï-lama, 72 ans, ancien prix Nobel de la Paix, qui vit en exil depuis 1959, prône l'autonomie du Tibet plutôt que son indépendance, une demande que la Chine rejette.
En Inde, une «marche de retour au Tibet» doit commencer lundi à l'initiative des cinq principales organisations tibétaines en exil, ont ajouté les associations. Elle traversera le pays sur 4000 kilomètres avant de rejoindre la frontière avec le Tibet pour l'ouverture des Jeux de Pékin début août.
Source : 20 minutes
Pourquoi une telle mise au point? Certains médias en Chine ont annoncé vendredi que le chef du Parti de la région autonome du Tibet de Chine, la plus haute autorité chinoise au Tibet, a accusé le dalaï-lama d'essayer de «saboter cet événement et de répandre des rumeurs».
En cause, une interview du dalaï-lama: lorsqu'on lui a demandé s'il soutenait ou non les mouvements appelant à un boycott pur et simple des Jeux de Pékin, le chef spirituel des bouddhistes tibétains avait estimé qu'une telle position «était trop radicale».
Cependant, dans cet entretien donné en janvier, rappelle Reuters, le chef tibétain a rappelé que les différents mouvements de soutien au Tibet «pouvaient toujours rappeler à la communauté internationale, y compris au peuple chinois, l'urgence de la situation et la répression au Tibet». Une petite phrase «sortie de son contexte et déformée» selon le secrétaire particulier, mais qui, pour les Chinois, signifie «sabotage menace à l'ordre public» et incitation au séparatisme».
Le dalaï-lama, 72 ans, ancien prix Nobel de la Paix, qui vit en exil depuis 1959, prône l'autonomie du Tibet plutôt que son indépendance, une demande que la Chine rejette.
En Inde, une «marche de retour au Tibet» doit commencer lundi à l'initiative des cinq principales organisations tibétaines en exil, ont ajouté les associations. Elle traversera le pays sur 4000 kilomètres avant de rejoindre la frontière avec le Tibet pour l'ouverture des Jeux de Pékin début août.
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