23 janvier 2005
Constat d'impuissance...
En France :
Soit c'est interdit
Soit c'est obligatoire
Où est le libre arbitre ?
Besoin de lois pour gérer les cons ?
Impossibilité des cons à se gérer eux-mêmes ?
Le con veut-il vraiment ne plus l'être ?
Sait-il vraiment qu'il est con ?
La gestion par le plus petit dénominateur commun est-elle la solution ?
Répression + que formation = fabrication de nouveaux cons ?
C'est vrai que, tant que le Bachelor et la télé-réalité feront autant d'audience, le niveau d'autonomie du con ne va pas augmenter et son état de con ne va pas aller en s'améliorant...
Je suis méprisant face aux cons? Oui.
Le problème est que l'on est toujours le con de quelqu'un.
Vite, un livre !
22 janvier 2005
Chasseurs = Tueurs
COPENHAGUE (AFP) - Brigitte Bardot a vigoureusement condamné le projet du Groenland d'organiser des chasses à l'ours polaire pour de riches touristes, qui seraient autorisés à emporter leurs trophées, appelant la reine du Danemark à y mettre un terme.
Un responsable de l'office de tourisme de ce territoire danois d'outre-mer a annoncé la semaine dernière ce projet destiné à venir en aide aux chasseurs dans le nord-ouest de l'île, en proie à des difficultés financières en raison de la fonte des glaciers et de la raréfaction des animaux.Dans une lettre ouverte à la reine danoise Margrethe II, dont l'AFP a obtenu copie, Mme Bardot a fait part de sa "profonde tristesse et de (sa) révolte concernant le projet d'ouverture de la chasse aux ours polaires pour des touristes sanguinaires".
"Je me bats depuis des années, écrit-elle, pour que la banquise ne soit plus maculée de sang des milliers de phoques exterminés sans vergogne au Canada et en Norvège. Alors vous comprenez que cette nouvelle m'indigne". "Votre pays semble vouloir marquer, lui aussi, la banquise de son sceau, en y faisant couler le sang de ces ours innocents, dont la survie est déjà menacée par le réchauffement climatique", ajoute-elle. Elle dénoncé ces "fines gâchettes tant attendues au Groenland qui feront de leurs trophées de vulgaires tapis qu'ils piétineront négligemment".
Le nom de Brigitte Bardot est honni par nombre de Groenlandais après ses campagnes dans les années 80 contre la chasse aux bébés phoques, qui ont eu des retombées catastrophiques pour les insulaires, dépendant notamment de la chasse de cet animal adulte pour sa viande et sa fourrure. Le projet d'ouverture de la chasse sera présenté par le ministre de la Pêche et de la chasse Rasmus Frederiksen à la session du printemps du parlement local groenlandais, qui s'ouvre le 15 avril, a déclaré vendredi à l'AFP le secrétaire du ministre. Il "doit être adopté avant d'organiser des expéditions pour les touristes", a-t-il précisé. Seuls les habitants du Groenland qui sont chasseurs professionnels sont actuellement autorisés à chasser l'ours polaire. Entre 50 et cent de ces animaux sont tués chaque année, selon la direction du tourisme.
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06 janvier 2005
Ma toute première fois
Pour la première fois de ma vie, je vais donner un arrêt de travail à mon boulot.
Comme je ne savais pas "pratiquement" comment je devais procéder, j'ai demandé à la compta.
Si vous aviez vu leur tête !
C'était comme s'ils venaient de voir E.T. sortir d'un sex-shop !
03 janvier 2005
Discrimination négative
C'est toujours surprenant pendant votre entretien d'embauche, de voir quelqu'un minimiser, minorer votre formation, afin de mieux mettre en valeur l'inexistence de la sienne !
Cet après-midi, après avoir été sollicité pour donner des cours dans une école de fils à Papa, on s'est gaussé sur ma formation professionnelle initiale, par jalousie et par peur, car j'étais plus diplômé que le gars qui voulait m'embaucher et qui lui même donnait des cours.
Et surtout, j'étais le seul légalement à pouvoir prétendre au poste vacant d'enseignant de la matière en question.
Les autres professeurs n'étant que des intervenants n'ayant aucune compétence d'enseignement, sanctionnée par un diplôme.
(Je sais, les diplômes, ça ne veut pas dire grand chose, et l'expérience seule à mes yeux compte vraiment. Mais pourquoi sont-ils faits alors, si ce n'est pour valider des acquis ?)
Le type en question faisait des phrases de 20 mètres en regardant le plafond et en s'écoutant parler, en m'expliquant "qu'ici, ce n'est pas pareil", avec un petit sourire au coin des lèvres...
C'est comme pour l'émission "TURBO" sur M6 : on a engagé des burnes comme commentateurs, en te disant qu'ils sont bons, alors que ce sont juste des pistonnés qui sont là parce que Papa travaille déjà à la télé. En soit, c'est pas grave, si le mec est un tueur dans son domaine. Mais ici, c'est comme si un pilote de course se pointait pour faire des essais, et qu'on lui dise : "Oui... mais tu sais, t'es pilote, bon ok, c'est bien, c'est un plus... mais pour tester la nouvelle Scénic TDI, ça suffit pas, tu vois..."
T'as envie de lui mettre ton casque dans la gueule !
Heureusement que j'ai pas besoin de ce trou du cul pour manger ;-)
02 janvier 2005
Cousins en voie de disparition
LE MONDE
31.12.04
Une exposition sur le thème de la protection des grands singes à la Cité des sciences, à Paris.
Il y a urgence pour les grands singes. Car le nombre des chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans, nos plus proches cousins sur le plan génétique, décline inéluctablement sous l'effet de la déforestation, de la pression démographique, du virus Ebola et de la chasse destinée à obtenir de la viande de brousse. Si la situation perdure ainsi, les spécialistes estiment que ces primates risquent de disparaître dans une ou deux décennies.
Pour alerter le public et sensibiliser les jeunes générations sur ces sombres perspectives, la Cité des sciences et de l'industrie de Paris présente jusqu'au 6 mars une exposition intitulée : "Les grands singes vont-ils disparaître ?".
L'exposition, de taille modeste, est néanmoins très complète, car elle présente tous les enjeux scientifiques, sociétaux, écologiques, juridiques et politiques liés à la protection de ces espèces. Constituée de panneaux de textes, de photos et d'infographies, ainsi que de films et d'entretiens de spécialistes, cette "expo-dossier" sera ensuite largement diffusée - grâce à l'édition d'un DVD-ROM - tant en France que dans les vingt-trois pays d'Afrique et d'Asie qui abritent encore des populations de primates.
L'ouverture de l'exposition a aussi été l'occasion d'un débat, au début du mois de décembre, entre le public, des paléoanthropologues et des experts du programme international "Projet pour la survie des grands singes" (Grasp), lancé en 2001 par l'Unesco et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
"Pourquoi, après tout, sauver les grands singes ?", ont interrogé certains participants. Toutes les espèces doivent être préservées dans le cadre de la biodiversité, mais la sauvegarde de ces primates répond à un triple enjeu, a expliqué Pascal Picq, paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France.
Un enjeu scientifique, car "les grands singes partagent avec nous les mêmes systèmes sociaux, et des pans entiers de notre humanité". Un enjeu anthropologique, car "ils détiennent une partie de nos origines communes, et ils nous permettront de savoir d'où nous venons". Un enjeu philosophique enfin, car "est-il acceptable que l'expansion humaine se traduise par l'extinction des autres espèces ?", a ajouté Pascal Picq.
Le débat a aussi permis de présenter l'évolution du projet Grasp. Walter Erdelen, sous-directeur général pour les sciences exactes et naturelles de l'Unesco a profité de l'occasion pour annoncer que la première conférence intergouvernementale sur ce programme aura lieu la première semaine de septembre 2005 à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
"CHANGEMENT DE MÉTHODE"
Elle doit réunir les vingt-trois pays africains et asiatiques qui abritent encore des grands singes sur leur territoire, l'Unesco et le PNUE, une trentaine d'ONG ainsi que les pays donateurs. Ces derniers seront sollicités, car les besoins financiers nécessaires pour enrayer l'irrésistible baisse des populations de primates ont été évalués à 25 millions de dollars (Le Monde du 29 novembre 2003).
Les réunions de travail menées par les experts du Grasp, et notamment celle qui s'est tenue au siège de l'Unesco les 8 et 9 décembre, ont aussi permis d'établir un plan de travail s'échelonnant de 2003 à 2007, qui sera présenté à Kinshasa. Le projet prévoit, entre autres, de s'appuyer sur une participation importante des populations locales.
Selon les experts, les projets-pilotes qui seront lancés auront d'autant plus de chances d'aboutir si les populations concernées y trouvent leur compte. Pour cela, il faut favoriser le développement de l'écotourisme, de la reforestation, ou de nouveaux moyens de chauffage alternatifs à l'utilisation de l'énergie-bois.
Les membres du Grasp envisagent aussi d'améliorer les capacités de formation des gardiens et des gestionnaires des parcs nationaux afin de mieux lutter contre le braconnage. Ils souhaitent aussi renforcer la recherche scientifique concernant les grands singes.
Ce plan de travail devrait permettre de mieux coordonner les efforts au niveau mondial, jusque-là plutôt dispersés. Dans ce sens, "le programme constitue une nouvelle approche et un changement de méthode, a expliqué Samy Mankoto Ma Mbaele, membre du Grasp et ex-directeur des parcs nationaux de la République démocratique du Congo. Car, jusqu'à présent, chacun a un peu travaillé de son côté, et cela a beaucoup nui à la survie des grands singes". Il cite, à l'appui de son affirmation, l'exemple des gorilles des montagnes qui vivent dans trois zones protégées proches, mais appartenant à des pays différents : le parc national des volcans du Rwanda, le parc national de Virunga, en RDC, et la forêt impénétrable de Bwindi, en Ouganda.
Christiane Galus
"Les grands singes vont-ils disparaître" à la Cité des sciences, 30, avenue Corentin-Cariou, Paris-19e. Métro Porte-de-la-Villette.
Jusqu'au 6 mars 2005. Ouverture du mardi au dimanche, de 10 heures à 18 heures.
La Cité des sciences fermera ses portes vendredi 31 décembre à 16 h 30 et sera fermée samedi 1er janvier. Tél. : 01-40-05-80-00.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 01.01.05
01 janvier 2005
Les dons des pays riches ? Une querelle de couilles...
Une petite remarque qui pique au vif la susceptibilité de nos diplomates et politiciens, et les sommes changent à la hausse...
"Vous voyez, nous rajoutons X millions de $. Nous ne sommes pas pingres ! "
Derrière ces effets de manche, se cachent des effets plus sournois qu'une image de radinerie d'état.
Voyez l'article très complet sur la question sur le blog de mlemaudit : MELISME
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