Le conte de Noël d'un bébé bonobo rescapé du braconnage à Roissy-CDG
PARIS (AFP) - Un bébé bonobo (chimpanzé pygmée), illégalement exporté de Kinshasa et découvert dimanche dans un sac à l'aéroport de Paris-CDG, est retourné jeudi vers sa terre natale en République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès du parc animalier de Thoiry (Yvelines) qui l'avait provisoirement hébergé.
Une fois de retour en RDCongo, la jeune femelle, de deux ans environ, qui appartenant à une espèce fortement menacée, sera confiée au sanctuaire "Lola ya bonobo" (paradis des bonobos), près de Kinshasa, où elle rejoindra une quarantaine de ses congénères, rescapés du braconnage comme elle.
Ce véritable conte de Noël, qui se termine bien, avait très mal commencé: elle avait fait le voyage aller dans un bagage à main, placé sous les pieds d'un passager en partance pour Moscou.
Etant en transit, l'homme ne devait pas être contrôlé, mais il s'est trouvé dans le seul terminal où il y avait un poste de la police de l'air. Et c'est là qu'un agent a remarqué que le sac de l'homme bougeait, et a donné l'alerte.
L'état de santé de l'animal rachitique, déshydraté et couvert d'escarres, et les risques sanitaires potentiels qu'il présentait, ont poussé certains experts à envisager son euthanasie.
Néanmoins, les services vétérinaires de Roissy, en accord avec le ministère de l'Environnement, ont fini par le confier au parc de Thoiry, en attendant la décision soit de le renvoyer en Afrique, soit de le confier à un zoo.
La balance a penché en faveur de son retour en Afrique pour lui permettre de retrouver la semi-liberté à "Lola ya bonobo" et, peut-être un jour la pleine liberté dans la forêt congolaise.
La petite femelle est repartie avec un zèbre en peluche, devenu son jouet, et avec un chèque de 1.000 euros, cadeau de Noël de Thoiry au centre d'accueil des bonobos.
Mais, s'est interrogé Paul de La Panouse, fondateur du parc animalier des Yvelines, en annonçant la bonne nouvelle, "combien d'animaux en voie de disparition ont pu passer en transit en France sans avoir été interceptés ?"
Selon les spécialistes, le nombre de bonobos sauvages serait passé en vingt ans de 100.000 à 10.000.
PARIS (AFP) - Un bébé bonobo (chimpanzé pygmée), illégalement exporté de Kinshasa et découvert dimanche dans un sac à l'aéroport de Paris-CDG, est retourné jeudi vers sa terre natale en République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès du parc animalier de Thoiry (Yvelines) qui l'avait provisoirement hébergé.
Une fois de retour en RDCongo, la jeune femelle, de deux ans environ, qui appartenant à une espèce fortement menacée, sera confiée au sanctuaire "Lola ya bonobo" (paradis des bonobos), près de Kinshasa, où elle rejoindra une quarantaine de ses congénères, rescapés du braconnage comme elle.
Ce véritable conte de Noël, qui se termine bien, avait très mal commencé: elle avait fait le voyage aller dans un bagage à main, placé sous les pieds d'un passager en partance pour Moscou.
Etant en transit, l'homme ne devait pas être contrôlé, mais il s'est trouvé dans le seul terminal où il y avait un poste de la police de l'air. Et c'est là qu'un agent a remarqué que le sac de l'homme bougeait, et a donné l'alerte.
L'état de santé de l'animal rachitique, déshydraté et couvert d'escarres, et les risques sanitaires potentiels qu'il présentait, ont poussé certains experts à envisager son euthanasie.
Néanmoins, les services vétérinaires de Roissy, en accord avec le ministère de l'Environnement, ont fini par le confier au parc de Thoiry, en attendant la décision soit de le renvoyer en Afrique, soit de le confier à un zoo.
La balance a penché en faveur de son retour en Afrique pour lui permettre de retrouver la semi-liberté à "Lola ya bonobo" et, peut-être un jour la pleine liberté dans la forêt congolaise.
La petite femelle est repartie avec un zèbre en peluche, devenu son jouet, et avec un chèque de 1.000 euros, cadeau de Noël de Thoiry au centre d'accueil des bonobos.
Mais, s'est interrogé Paul de La Panouse, fondateur du parc animalier des Yvelines, en annonçant la bonne nouvelle, "combien d'animaux en voie de disparition ont pu passer en transit en France sans avoir été interceptés ?"
Selon les spécialistes, le nombre de bonobos sauvages serait passé en vingt ans de 100.000 à 10.000.
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