30 novembre 2008
Nouveau réseau social "vert"
Bonne surprise hier soir. Je viens de découvrir le nouveau réseau social du WWF. Il se nomme PLANETE ATTITUDE
En fait, c'est comme FACEBOOK, mais la cible visée est - "mass market" et + "info-écolo-attitude" et un poil plus CSP+.
Planète Attitude semble vouloir devenir une sorte de hub où convergent les actions pour l'environnement, les info. et les blogs vert.
Bonne initiative, dans l'air du temps et... utile !
26 novembre 2008
"Ils ne sont grand que parce que nous sommes à genoux"
La Boétie: Discours de la servitude volontaire
"Pour être esclave, il faut que quelqu'un désire dominer et... qu'un autre accepte de servir."
Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l'élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race.
De qui est ce constat, si lucide qu'il place la tyrannie de la démocratie avant celle de la dictature et celle de la monarchie ; tellement clairvoyant même qu'on le dirait digne d'un camarade anar ?
Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l'élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race.
De qui est ce constat, si lucide qu'il place la tyrannie de la démocratie avant celle de la dictature et celle de la monarchie ; tellement clairvoyant même qu'on le dirait digne d'un camarade anar ?
Étienne de La Boétie, philosophe, poète et ami de Montaigne, né en 1530 surnommé par certain le Rimbaud de la pensée (car mort aussi jeune que lui et écrivant avec autant de fulgurance).
Dans son Discours de la servitude volontaire (disponible aux Éditions des mille et une nuits pour seulement 68 fb.), écrit alors qu'il avait moins de 20 ans, il analyse les rapports maître/esclave, qui de tout temps ont été une constante des sociétés humaines. Sa thèse est que nous ne sommes en esclavage que parce que, quelque part, nous le voulons bien ; car cet esclavage, dit-il en substance, ne peut être uniquement expliqué que par notre lâcheté, car les opprimés sont mille fois plus nombreux que les oppresseurs.
Sa réflexion, qui à bien des points de vue reste très moderne, peut nous éclairer sur des situations auxquelles nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés, comme par exemple la décision de son assujettissement personnel à la servitude du salariat, les raisons de la résignation collective, la peur de ne plus être lié à un patron par un contrat de travail comme un vassal à son suzerain...
Il pose notamment la question de notre rapport à la liberté, à savoir : jusqu'à quel point elle fait partie intégrante de notre être (et donc dans quelles limites elle nous est due), expédiant la réponse en une formule lapidaire, associant indissolublement les concepts de servitude et d'injustice.
À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre [...] Si par hasard il naissait aujourd'hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu'au nom de l'une et de l'autre, et qu'on leur proposât d'être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme [...] La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s'ils la désiraient, ils l'auraient ; comme s'ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu'elle est trop aisée.
Diviser pour "mieux" régner.
À cet esclavage volontaire, il donne une explication : il suffit de monter les individus les uns contre les autres, en créant des assemblages si complexes qu'à la fin plus personne ne soit à même d'analyser l'origine de cet esclavage généralisé.
Nos modernes dirigeants ont su développer à la pelle des applications inédites de cette tactique en récitant à qui veut bien l'entendre des incantations magiques aux pouvoirs lénifiants : c'est la faute à la fatalité de la mondialisation, à la globalisation de l'économie, à l'inéluctabilité de l'importance croissante accordée aux marchés financiers, à l'immigration non maîtrisée, etc. En somme, selon eux, à tout le monde et à personne.
C'est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres. Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s'ils valaient quelque chose. Mais on l'a fort bien dit : pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ; tels sont ses archers, ses gardes, ses hallebardiers. Non que ceux-ci n'en souffrent eux-mêmes ; mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d'endurer le mal et d'en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l'endurent et n'y peuvent rien.
Existe-t-il une synthèse plus forte et concise des relations humaines dans le cadre d'une jungle du travail, où chacun est poussé à écraser autrui pour sa survie propre, où l'égoïsme est perçu comme une protection immensément plus efficace que n'importe quelle solidarité ; mais aussi où ce chacun pour soi fait de tout individu son propre tyran en même temps que celui de tous les autres.
La Boétie va même jusqu'à décrire dans le détail les multiples angoisses des "courtisans", qui ont pour principale origine la complexité inouïe de leurs stratégies tortueuses visant à se mettre en valeur aux yeux du "suzerain", lesquelles présentent plus d'une comparaison pertinente avec les très savantes tortures actuelles du savoureux monde de l'entreprise.
Quelle peine, quel martyre, grand Dieu ! Être occupé nuit et jour à plaire à un homme, et se méfier de lui plus que de tout autre au monde. Avoir toujours l'œil aux aguets, l'oreille aux écoutes, pour épier d'où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour tâter la mine de ses concurrents, pour deviner le traître. Sourire à chacun et se méfier de tous, n'avoir ni ennemi ouvert ni ami assuré, montrer toujours un visage riant quand le cœur est transi ; ne pas pouvoir être joyeux, ni oser être triste !
Pourquoi accepte-t-on de se soumettre ?
Ainsi, puisque tout être pourvu de sentiment sent le malheur de la sujétion et court après la liberté, puisque les bêtes, même faites au service de l'homme, ne peuvent s'y soumettre qu'après avoir protesté d'un désir contraire, quelle malchance a pu dénaturer l'homme B seul vraiment né pour vivre libre B au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?
À cette question, La Boétie voit deux réponses.
D'abord, un fatalisme venant de ce qu'on a jamais rien vu d'autre que l'organisation actuelle et qu'on juge tout autre système utopique, en somme : une assuétude à ce qu'on nous présente comme une société à l'horizon indépassable. Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent avoir d'autres biens ni d'autres droits que ceux qu'ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l'état de leur naissance. On ne regrette jamais que ce qu'on n'a jamais eu. Le chagrin ne vient qu'après le plaisir et toujours, à la connaissance du malheur, se joint le souvenir de quelque joie passée. La nature de l'homme est d'être libre et de vouloir l'être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l'éducation le lui donne [...] Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c'est l'habitude. Ils disent qu'ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu'ils sont tenus d'endurer le mal, s'en persuadent par des exemples et consolident eux-mêmes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent.
Heureusement, il y a aussi des révoltés. Mais en vérité les années ne donnent jamais le droit de mal faire. Elles accroissent l'injure. Il s'en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s'apprivoisent jamais à la sujétion et qui [...] n'ont garde d'oublier leurs droits naturels, leurs origines, leur état premier, et s'empressent de le revendiquer en toute occasion [...] Ils se remémorent les choses passées pour juger le présent et prévoir l'avenir [...]. Ceux-là, quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l'imaginent et la sentent en leur esprit, et la savourent. Et la servitude les dégoûte, pour si bien qu'on l'accoutre.
Ensuite, il y a l'appât du gain. Ils veulent servir pour amasser des biens : comme s'ils pouvaient rien gagner qui fût à eux, puisqu'ils ne peuvent même pas dire qu'ils sont à eux-mêmes. Et comme si quelqu'un pouvait avoir quelque chose à soi sous un tyran, ils veulent se rendre possesseur de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous, et de ne rien laisser qu'on puisse dire être à personne. Ils voient pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes dépendants de sa cruauté.
Mais que gagne-t-on vraiment à s'assujettir ? Vous semez vos champs pour qu'il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu'il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu'il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu'il les mène à la guerre, à la boucherie, qu'il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances.
Des solutions ?
Ce tyran seul, il n'est pas besoin de le combattre, ni de l'abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s'agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu'il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu'ils en seraient quittes en cessant de servir.
Les "trésors du tyran" ou les fastueux et spectaculaires étalages de la société de consommation.
Ces misérables voient reluire les trésors du tyran ; ils admirent, tout ébahis, les éclats de sa magnificence ; alléchés par cette lueur, ils s'approchent sans s'apercevoir qu'ils se jettent dans une flamme qui ne peut manquer de les dévorer.
Le rôle de la religion.
Il identifie également l'une des causes majeures de l'acceptation résignée de l'asservissement partout dans le monde, la religion : Les tyrans eux-mêmes trouvaient étrange que les hommes souffrissent qu'un autre les maltraitât, c'est pourquoi ils se couvraient volontiers du manteau de la religion et s'affublaient autant que faire se peut des oripeaux de la divinité pour cautionner leur méchante vie. Le peuple a toujours ainsi fabriqué lui-même les mensonges pour y ajouter ensuite une foi stupide. Telle est la faiblesse des hommes : contraints à l'obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts.
En guise de conclusion, une grosse déception.
Ne voyons cependant pas en lui un précurseur de l'anarchisme ! Car ce magistrat (voilà le hic !) dévot (qui prit parti pour un catholicisme d'État) finit son pamphlet sur une note pour le moins plutôt pieuse : Levons les yeux vers le ciel pour notre honneur ou pour l'amour de la vertu, mieux encore pour ceux du Dieu tout-puissant, fidèle témoin de nos actes et de nos fautes [...] je pense, puisque rien n'est plus contraire à un Dieu bon et libéral que la tyrannie, qu'il réserve là-bas tout exprès, pour les tyrans et leurs complices, quelque peine particulière.
Dans son Discours de la servitude volontaire (disponible aux Éditions des mille et une nuits pour seulement 68 fb.), écrit alors qu'il avait moins de 20 ans, il analyse les rapports maître/esclave, qui de tout temps ont été une constante des sociétés humaines. Sa thèse est que nous ne sommes en esclavage que parce que, quelque part, nous le voulons bien ; car cet esclavage, dit-il en substance, ne peut être uniquement expliqué que par notre lâcheté, car les opprimés sont mille fois plus nombreux que les oppresseurs.
Sa réflexion, qui à bien des points de vue reste très moderne, peut nous éclairer sur des situations auxquelles nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés, comme par exemple la décision de son assujettissement personnel à la servitude du salariat, les raisons de la résignation collective, la peur de ne plus être lié à un patron par un contrat de travail comme un vassal à son suzerain...
Il pose notamment la question de notre rapport à la liberté, à savoir : jusqu'à quel point elle fait partie intégrante de notre être (et donc dans quelles limites elle nous est due), expédiant la réponse en une formule lapidaire, associant indissolublement les concepts de servitude et d'injustice.
À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre [...] Si par hasard il naissait aujourd'hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu'au nom de l'une et de l'autre, et qu'on leur proposât d'être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme [...] La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s'ils la désiraient, ils l'auraient ; comme s'ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu'elle est trop aisée.
Diviser pour "mieux" régner.
À cet esclavage volontaire, il donne une explication : il suffit de monter les individus les uns contre les autres, en créant des assemblages si complexes qu'à la fin plus personne ne soit à même d'analyser l'origine de cet esclavage généralisé.
Nos modernes dirigeants ont su développer à la pelle des applications inédites de cette tactique en récitant à qui veut bien l'entendre des incantations magiques aux pouvoirs lénifiants : c'est la faute à la fatalité de la mondialisation, à la globalisation de l'économie, à l'inéluctabilité de l'importance croissante accordée aux marchés financiers, à l'immigration non maîtrisée, etc. En somme, selon eux, à tout le monde et à personne.
C'est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres. Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s'ils valaient quelque chose. Mais on l'a fort bien dit : pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ; tels sont ses archers, ses gardes, ses hallebardiers. Non que ceux-ci n'en souffrent eux-mêmes ; mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d'endurer le mal et d'en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l'endurent et n'y peuvent rien.
Existe-t-il une synthèse plus forte et concise des relations humaines dans le cadre d'une jungle du travail, où chacun est poussé à écraser autrui pour sa survie propre, où l'égoïsme est perçu comme une protection immensément plus efficace que n'importe quelle solidarité ; mais aussi où ce chacun pour soi fait de tout individu son propre tyran en même temps que celui de tous les autres.
La Boétie va même jusqu'à décrire dans le détail les multiples angoisses des "courtisans", qui ont pour principale origine la complexité inouïe de leurs stratégies tortueuses visant à se mettre en valeur aux yeux du "suzerain", lesquelles présentent plus d'une comparaison pertinente avec les très savantes tortures actuelles du savoureux monde de l'entreprise.
Quelle peine, quel martyre, grand Dieu ! Être occupé nuit et jour à plaire à un homme, et se méfier de lui plus que de tout autre au monde. Avoir toujours l'œil aux aguets, l'oreille aux écoutes, pour épier d'où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour tâter la mine de ses concurrents, pour deviner le traître. Sourire à chacun et se méfier de tous, n'avoir ni ennemi ouvert ni ami assuré, montrer toujours un visage riant quand le cœur est transi ; ne pas pouvoir être joyeux, ni oser être triste !
Pourquoi accepte-t-on de se soumettre ?
Ainsi, puisque tout être pourvu de sentiment sent le malheur de la sujétion et court après la liberté, puisque les bêtes, même faites au service de l'homme, ne peuvent s'y soumettre qu'après avoir protesté d'un désir contraire, quelle malchance a pu dénaturer l'homme B seul vraiment né pour vivre libre B au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?
À cette question, La Boétie voit deux réponses.
D'abord, un fatalisme venant de ce qu'on a jamais rien vu d'autre que l'organisation actuelle et qu'on juge tout autre système utopique, en somme : une assuétude à ce qu'on nous présente comme une société à l'horizon indépassable. Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent avoir d'autres biens ni d'autres droits que ceux qu'ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l'état de leur naissance. On ne regrette jamais que ce qu'on n'a jamais eu. Le chagrin ne vient qu'après le plaisir et toujours, à la connaissance du malheur, se joint le souvenir de quelque joie passée. La nature de l'homme est d'être libre et de vouloir l'être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l'éducation le lui donne [...] Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c'est l'habitude. Ils disent qu'ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu'ils sont tenus d'endurer le mal, s'en persuadent par des exemples et consolident eux-mêmes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent.
Heureusement, il y a aussi des révoltés. Mais en vérité les années ne donnent jamais le droit de mal faire. Elles accroissent l'injure. Il s'en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s'apprivoisent jamais à la sujétion et qui [...] n'ont garde d'oublier leurs droits naturels, leurs origines, leur état premier, et s'empressent de le revendiquer en toute occasion [...] Ils se remémorent les choses passées pour juger le présent et prévoir l'avenir [...]. Ceux-là, quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l'imaginent et la sentent en leur esprit, et la savourent. Et la servitude les dégoûte, pour si bien qu'on l'accoutre.
Ensuite, il y a l'appât du gain. Ils veulent servir pour amasser des biens : comme s'ils pouvaient rien gagner qui fût à eux, puisqu'ils ne peuvent même pas dire qu'ils sont à eux-mêmes. Et comme si quelqu'un pouvait avoir quelque chose à soi sous un tyran, ils veulent se rendre possesseur de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous, et de ne rien laisser qu'on puisse dire être à personne. Ils voient pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes dépendants de sa cruauté.
Mais que gagne-t-on vraiment à s'assujettir ? Vous semez vos champs pour qu'il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu'il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu'il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu'il les mène à la guerre, à la boucherie, qu'il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances.
Des solutions ?
Ce tyran seul, il n'est pas besoin de le combattre, ni de l'abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s'agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu'il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu'ils en seraient quittes en cessant de servir.
Les "trésors du tyran" ou les fastueux et spectaculaires étalages de la société de consommation.
Ces misérables voient reluire les trésors du tyran ; ils admirent, tout ébahis, les éclats de sa magnificence ; alléchés par cette lueur, ils s'approchent sans s'apercevoir qu'ils se jettent dans une flamme qui ne peut manquer de les dévorer.
Le rôle de la religion.
Il identifie également l'une des causes majeures de l'acceptation résignée de l'asservissement partout dans le monde, la religion : Les tyrans eux-mêmes trouvaient étrange que les hommes souffrissent qu'un autre les maltraitât, c'est pourquoi ils se couvraient volontiers du manteau de la religion et s'affublaient autant que faire se peut des oripeaux de la divinité pour cautionner leur méchante vie. Le peuple a toujours ainsi fabriqué lui-même les mensonges pour y ajouter ensuite une foi stupide. Telle est la faiblesse des hommes : contraints à l'obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts.
En guise de conclusion, une grosse déception.
Ne voyons cependant pas en lui un précurseur de l'anarchisme ! Car ce magistrat (voilà le hic !) dévot (qui prit parti pour un catholicisme d'État) finit son pamphlet sur une note pour le moins plutôt pieuse : Levons les yeux vers le ciel pour notre honneur ou pour l'amour de la vertu, mieux encore pour ceux du Dieu tout-puissant, fidèle témoin de nos actes et de nos fautes [...] je pense, puisque rien n'est plus contraire à un Dieu bon et libéral que la tyrannie, qu'il réserve là-bas tout exprès, pour les tyrans et leurs complices, quelque peine particulière.
Source : Fabrice
CHOMSKY & Cie by Daniel MERMET et Olivier AZAM
Daniel Mermet, animateur sur France Inter de l'émission « Las-bas si j'y suis », sort aujourd’hui en salles la version cinéma de son film Chomsky & Cie, coréalisé avec Olivier Azam
Professeur au MIT et immense figure de la linguistique contemporaine, Noam Chomsky est ainsi un citoyen infatigable, attaché à démasquer les mensonges et les secrets de la politique étrangère Américaine, ainsi que le rôle des médias dans ce qu’il dénonce comme une immense manipulation de l'opinion. Un spectateur engagé, donc, un analyste pointilleux des maux de la société, aussi, qu’il passe depuis plus d’un demi-siècle au microscope.
Lors d’un voyage aux Etats-Unis, en 2006, Daniel Mermet était accompagné d’Olivier Azam. Ensemble ils ont filmé ce long entretien, dont voici un court extrait, en forme de bande-annonce. C’est grâce à une souscription lancée auprès des auditeurs de Là Bas si j'y suis que ce film a pu voire le jour. D'abord simple témoignage, ces entretiens ont vite pris la forme d’une œuvre et ce grâce au succès de cette souscription inespérée.
Chomsky & CIE est ainsi le résultat d’une très belle et originale aventure collective
Source : Renaud REVEL
24 novembre 2008
18 novembre 2008
Obama : le renouveau avec des anciens ?
De puissants lobbyistes, une banquière ayant mis la clé sous la porte, des spéculateurs, des membres du complexe militaro-industriel… Elle est belle l’équipe de transition de Barack Obama !
« Aucun lobbyiste ne travaillera (à la) Maison-Blanche. » Il remporte l’investiture du Parti démocrate et déclare, modifiant sa première version : « Les lobbyistes ne dirigeront pas la Maison-Blanche. » Force est de constater qu’aujourd’hui élu, il laisse les lobbyistes jouer un rôle inquiétant dans son équipe de transition, à tel point que le Washington Post et le New York Times futur gouvernement d’Obama.
Le pantouflage fait aussi des ravages outre-Atlantique
Le turn-over des collaborateurs qui travaillent au gouvernement puis pantouflent dans le privé comme lobbyistes en tentant d’influer les institutions gouvernementales pour lesquelles ils ont travaillé, avant de revenir au gouvernement est une des sources importantes de corruption du service public américain. Et celle-ci est parfaitement légale ! Aux Etats-Unis, il existe un dicton en politique : « Le vrai scandale à Washington n’est pas ce qui est illégal mais ce qui est légal. » Et, comme l’a écrit le Times, l’équipe de transition d’Obama représente « un écheveau complexe de membres du secteur privé qui cherchent à avoir de l’influence sur le gouvernement. Sur la liste complète des 150 collaborateurs à qui le futur président a confié la tâche de constituer son équipe gouvernementale figurent des douzaines d’anciens lobbyistes… Pire, plus nombreux sont encore les dirigeants et les partenaires des entreprises qui paient des lobbyistes et des anciens officiels qui travaillent comme conseillers dans le secteur privé ».
Parmi eux, on retrouve des lobbyistes de Fannie Mae, le géant de l’hypothèque aujourd’hui en faillite, des éléphants du complexe militaro-industriel issus de Boeing et General Dynamics, des gens de KPMG, le géant de l’audit et du conseil financier dont une douzaine des dirigeants ont été inculpés l’année dernière pour « complots de fraudes fiscales », ainsi que des représentants des plus grandes sociétés pharmaceutiques comme Amgen. Sans oublier des représentants de riches tribus indiennes qui s’engraissent avec des casinos construits dans les réserves. Une influence démesurée sur les présidents élus
Même Christopher Lu, chargé dans l’équipe de transition d’Obama de surveiller les conflits d’intérêts des officiels de l’administration du futur président, a ses propres conflits d’intérêts : son épouse est une avocate qui a conseillé des entreprises polluantes cherchant à contourner les lois de protection de l’environnent, tandis que son frère est un ancien lobbyiste de Fannie Mae ! Vous avez dit changement ?
L’argent est le roi de la politique américaine et les collecteurs de fonds pour les candidats à la présidence ont toujours eu une influence démesurée sur les présidents élus. Or, comme l’a rapporté un article du Washington Post parmi les douze membres du comité qui dirigent la transition pour Obama, on trouve « neuf collecteurs de fonds dont les réseaux de collègues, d’amis et de parents ont donné plus de 1,85 million de dollars à Obama pour sa campagne et sont maintenant en position d’influer sur l’agenda du nouveau président et sur la sélection de ministres potentiels ». Ces gens sont connus en politique sous le sobriquet de « bundlers » car ils remettent des liasses de billets de donations à leur candidat. Plus de cinquante de ces « bundlers » ont collecté plus de 500 000 dollars chacun pour la campagne d’Obama !
Les vieilles copines d’Obama
Un de ces « bundlers » est la codirigeante de l’équipe de transition, Valerie Jarrett, une vieille copine d’Obama qui préside une importante société de HLM à Chicago et dont la gestion est vivement critiquée pour la piètre qualité de l’entretien des logements. Elle a ramassé plus de 100 000 dollars pour la campagne du candidat démocrate et vient d’être nommée conseiller senior du président.
Un autre membre du comité des douze en charge de la transition est une autre vieille copine d’Obama, la milliardaire Penny Pritzker de Chicago. Elle a présidé la collecte de fonds pour la campagne de son candidat et a elle-même réuni plus de 200 000 dollars. Penny Pritzker possédait une banque, la Superior Bank de Hillsdale (Illinois), qui a joué un rôle important dans la diffusion de prêts pourris qui ont provoqué la fameuse crise des subprimes.
Cette banque a collaboré avec le géant de Wall Street Merrill Lynch et avec la société d’audit Ernst and Young (dont quatre associés ont été inculpés l’année dernière pour fraude) pour créer des paquets d’hypothèques à risques qui ont été revendues. Conséquence : la banque a été fermée et les autorités fédérales ont été saisies pour fraude comptable. C’est la propriétaire de cette banque qui pèsera dans la conception du plan de sauvetage d’Obama pour la crise financière et dans le choix des officiels chargé de surveiller le secteur bancaire et financier. Vous avez dit changement ?
On dénombre 21 personnes chargées des questions économiques dans l’équipe de transition du prochain président. Qui, parmi elles, représente les besoins et les soucis des salariés, des pauvres, des vieux ou des sans-abri ? Personne ! On ne trouve que des milliardaires, des PDG de grandes entreprises, des anciens officiels gouvernementaux de l’administration Clinton qui ont œuvré à la dérégulation des secteurs bancaire et financier à l’origine de la crise actuelle. Et, parmi eux, personne n’a eu autant d’influence sur Obama que Larry Summers qui a conseillé le futur président sur les questions économiques tout au long de sa campagne et qui est aujourd’hui pressenti par la presse pour le poste clé de secrétaire du Trésor.
Un fan de Ronald Reagan chez Obama
Qui est Larry Summers ? Il a commencé sa carrière gouvernementale dans l’équipe de Martin Feldstein, le chef du Conseil des conseillers économiques de… Ronald Reagan ! Sous sa présidence, Feldstein a été l’auteur du saccage des programmes mis au point pendant le New Deal du président Franklin D. Roosevelt. Les collègues de Larry Summers « ne se rappellent pas qu’il ait jamais été perçu comme un hérétique anti-Reagan », rapporte Peter Kilborn, dans un portrait publié dans le New York Times en 1988. Le journal citait en outre un membre du Conseil de Feldstein, William A. Niskanen, qui avait déclaré, à l’époque où Summers travaillait pour Bill Clinton : « C’est ironique que le point de vue économique de Summers soit très proche de celui de Feldstein. »
Après avoir servi dans l’état-major économique de Reagan, Summers a été embauché en 1990 par le gouvernement lituanien pour guider la transition démocratique de cette ancienne république soviétique. Pour la première fois, il avait un pays entier sous la main pour mettre en pratique ses théories économiques libérales. L’hebdomadaire The Nation publie un article édifiant daté du 10 novembre 2008 : « Les résultats étaient suicidaires au sens propre du terme. Quand Summers est arrivé, le taux de suicide était de 26,1 pour 100 000 Lituaniens et baissait. Cinq années après la mainmise de Summers sur l’économie lithuanienne, la vie est devenue tellement insupportable que le taux de suicide a presque doublé, passant à 45,6 pour 100 000 habitants, soit le plus taux le plus élevé au monde. Les choses ont tant empiré qu’après seulement deux ans de transition économique sous la direction de Summers, les Lituaniens, traumatisés, ont voté pour ramener les communistes au pouvoir. C’était le premier pays d’Europe de l’Est à le faire, même si deux ans auparavant les Lithuaniens étaient morts dans la rue pour combattre le communisme ! »
Déménager les industries polluantes en Afrique
Quand il a ensuite officié comme économiste en chef pour la Banque mondiale, Summers a été l’auteur d’un mémorandum argumentant que les industries polluantes devaient déménager en Afrique car ce continent était « sous-pollué » ! Et quand il a travaillé pour le président Bill Clinton à différents postes au département du Trésor, il figurait parmi ceux qui ont œuvré avec succès pour l’abrogation de la loi dite Glass-Steagal. Une abrogation qui est la cause directe de la crise économique actuelle.
Enfin, les deux loustics spécifiquement chargés par Barack Obama de passer en revue le département du Trésor sont aussi des serviteurs du grand capital : Michael Warren travaille pour Stonebridge Internationale, une société de lobbying et de conseil aux multinationales et Josh Gotbaum, un ancien partenaire et gérant de la banque d’investissement Lazard Frères, est aujourd’hui le dirigeant d’un hedge fund spéculateur, Blue Wolf Capital. Vous avez dit changement ? Il semble que plus ça change avec Obama, plus c’est la même chose…
17 novembre 2008
J’ai testé… l’homéopathie uniciste
De Camille • 14 novembre 2008 •
Me voyant un peu fatiguée au mois de Septembre, l’une de mes amies m’a conseillé de consulter un homéopathe uniciste qu’elle connaissait : “il te fera un petit bilan et te permettra de voir ce qui ne va pas.” Toujours partante pour tester de nouvelles thérapies, j’ai pris illico rendez-vous chez ce médecin sans savoir à quoi m’attendre. Après tout, l’homéopathie est une médecine douce, je ne risque rien…
J’ai décidé d’aller au rendez-vous sans me renseigner pour être la plus objective possible lors de “l’examen”. Le médecin qui m’a reçu pratique cette homéopathie depuis plus de trente ans. Il m’explique que c’est en fait l’homéopathie qui se pratique dans le monde entier sauf… en France! Pourquoi? Selon lui, sans doute à cause de la puissance du laboratoire français Boiron qui écoule 25% de sa production sur notre territoire. Effectivement, si tous les médecins pratiquaient l’homéopathie uniciste, les ventes feraient une chute vertigineuse…
Effectivement, l’homéopathie uniciste, comme son nom l’indique, propose un remède unique pour une personne à un moment donné de sa vie. Alors que l’homéopathie que je connaissais jusque là proposait plutôt un remède selon les symptômes ou la pathologie à traiter. Avec l’homéopathie uniciste on est dans la prévention plutôt que la guérison.
COMMENT SE FAIT LE DIAGNOSTIC ?
Me voyant un peu fatiguée au mois de Septembre, l’une de mes amies m’a conseillé de consulter un homéopathe uniciste qu’elle connaissait : “il te fera un petit bilan et te permettra de voir ce qui ne va pas.” Toujours partante pour tester de nouvelles thérapies, j’ai pris illico rendez-vous chez ce médecin sans savoir à quoi m’attendre. Après tout, l’homéopathie est une médecine douce, je ne risque rien…
J’ai décidé d’aller au rendez-vous sans me renseigner pour être la plus objective possible lors de “l’examen”. Le médecin qui m’a reçu pratique cette homéopathie depuis plus de trente ans. Il m’explique que c’est en fait l’homéopathie qui se pratique dans le monde entier sauf… en France! Pourquoi? Selon lui, sans doute à cause de la puissance du laboratoire français Boiron qui écoule 25% de sa production sur notre territoire. Effectivement, si tous les médecins pratiquaient l’homéopathie uniciste, les ventes feraient une chute vertigineuse…
Effectivement, l’homéopathie uniciste, comme son nom l’indique, propose un remède unique pour une personne à un moment donné de sa vie. Alors que l’homéopathie que je connaissais jusque là proposait plutôt un remède selon les symptômes ou la pathologie à traiter. Avec l’homéopathie uniciste on est dans la prévention plutôt que la guérison.
COMMENT SE FAIT LE DIAGNOSTIC ?
Surprise par cette idée qu’un traitement homéopathique unique est fait pour moi, je demande alors au médecin comment savoir lequel est le bon. Il commence alors à me poser plein de questions et prend de nombreuses notes. Il faut dire qu’il existe 4.000 remèdes possibles ! J’imagine qu’il a déjà une petite idée de qui il a en face de lui en observant ma morphologie, ma façon de m’exprimer, de poser plein de questions. Petit à petit, il affine son questionnaire en me posant des questions sur les maladies familiales, les symptômes physiques que je vis au quotidien, ma façon de gérer les émotions et mes relations avec les autres. Certaines questions me surprennent plus que d’autres : “Avez-vous peur de l’orage?“, “Qu’aimez-vous manger par-dessus tout ?”. Je réponds du tac au tac, sans réfléchir.
Un traitement se détache rapidement, mais à la fin de l’entretien, il hésite tout de même entre deux. Nous passons alors dans la pièce à côté où il pratique habituellement la kinésiologie (dont je vous parlerai dans un prochain article, c’est passionnant !)
En gros, le kinésiologue pose des questions au corps à travers l’énergie qui s’en dégage. Il prend les 2 traitements pour lesquels il hésite et les teste en les posant sur moi l’un après l’autre. L’un d’entre eux réagit très fortement : bingo, c’était celui pour lequel il penchait depuis le début ! Mon traitement est donc trouvé : c’est Phosphorus. Il me dit que c’est celui qui porte la lumière. Je trouve l’image très jolie, ça me plaît!
L’entretien aura duré plus d’une heure et quart. Il faut du temps pour être sûr du traitement. Le médecin me conseille une posologie à ne pas dépasser : une granule à diluer dans 40 cl d’eau, et boire un bouchon de ce mélange 3 fois par semaine. “Attention à ne pas dépasser cette dose où vous allez sauter au plafond !” me conseille-t-il. J’en prends bonne note en souriant intérieurement : à cette dose si infime, j’imagine que ça ne peut pas me faire tant d’effet que ça !
Le traitement prescrit est celui qui me convient actuellement, en cette période de ma vie et selon les symptômes que je décris. Il est censé réguler mon énergie pour éviter les coups de barre et les trop-pleins d’énergie dont je fais l’objet. Je dois également en prendre un peu plus dès que je sens un début de rhume par exemple. En bref, c’est le traitement qu’il me faut pour être en pleine forme et rester en bonne santé.
Le lendemain matin, je file à la pharmacie et achète mon tube de phosphorus qui durera un bon moment vu la posologie conseillée. Je prépare ma solution et prend ma première dose. La journée se passe normalement. Le lendemain, comme je me sens un peu fatiguée suite à une mauvaise nuit, je décide de prendre à nouveau mon petit bouchon, ça ne peut pas me faire de mal.
Effectivement, pas de mal, mais le bras droit en proie à des fourmillements toute la matinée, une envie d’aller courir dans la forêt et une succession de fous rires difficilement contrôlables toute la journée ! J’ai bien fait rire mes collègues ! Je comprends mieux les recommandations du médecin et décide de m’en tenir à la posologie conseillée à partir de maintenant.
Cela fait un mois que je prends le traitement et je dois avouer que je me sens très bien. Pas de rhume ou d’angine, moins de fatigue et une énergie plus stable tout au long de la journée, plutôt dans la fourchette haute. Je dois retourner voir le médecin en Janvier pour voir si tout va bien mais je pense que le diagnostic est bon pour moi.
Et vous, utilisez-vous l’homéopathie ? Connaissez-vous l’homépathie uniciste ? Qu’en pensez-vous ?
13 novembre 2008
Contre la torture animale > ACTION !
Bonjour,
Fourrure Torture tiendra un stand d'information avec diffusion vidéo, signatures de pétitions... à Paris (Place de la Sorbonne), ce samedi 15 novembre.
Lieu : Paris – Place de la Sorbonne, le long du Bd Saint-Michel
Date : samedi 15 novembre 2008
Heure : de 14h à 18h
Vous êtes les bienvenus pour aider à tenir cette table d'information et faire signer les pétitions.
N'hésitez pas à diffuser ce mesage aux personnes susceptibles d'être intéressées.
L'équipe Fourrure Torture
http://www.fourrure-torture. com
Fourrure Torture tiendra un stand d'information avec diffusion vidéo, signatures de pétitions... à Paris (Place de la Sorbonne), ce samedi 15 novembre.
Lieu : Paris – Place de la Sorbonne, le long du Bd Saint-Michel
Date : samedi 15 novembre 2008
Heure : de 14h à 18h
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