“Etant donné l’état actuel de l’agriculture dans le monde, on sait qu’elle pourrait nourrir 12 milliards d’individus sans difficulté. Pour le dire autrement: tout enfant qui meurt de faim est, en réalité, assassiné.”
Jean ZIEGLER, rapporteur auprès de l’ONU sur le droit à l’alimentation
Vous mangez des tomates quelle que soit la saison ? Vous recherchez le prix le plus bas ? En retraçant le trajet parcouru par les denrées qui garnissent nos étals, "We feed the World" vous fait réfléchir à deux fois avant de remplir votre caddie.
OGM et pesticides à gogo :
Au Brésil par exemple, le soja transgénique, qui empiète peu à peu sur la forêt primaire, est destiné à notre bétail élevé en batterie dans des conditions à faire se dresser sur la tête les cheveux du plus impassible des mangeurs de bidoche. Gaspillage, exploitation humaine, utilisation massive de pesticides, destruction des biotopes : tout s’enchaîne dans une logique qui consiste à engraisser les multinationales en appauvrissant les populations locales.
En plus de nous emmener aux quatre coins du monde, le réalisateur autrichien part à la rencontre des différents acteurs de la chaîne : pêcheurs, agronomes, ouvriers mais aussi la main-d’œuvre bon marché réduite à un quasi esclavage.
Le film d’Erwin Wagenhofer fait partie de ces documentaires qui secouent les consciences. Comme pour Le Cauchemar de Darwin, d’Hubert Sauper, ou Une vérité qui dérange, d’Al Gore, on peut s’agacer de cette tendance à culpabiliser le consommateur en se focalisant sur les seuls aspects négatifs de la mondialisation. Mais on ne peut plus se contenter de fermer les yeux en répétant que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Le dernier quart d’heure du film est un moment d’anthologie : lors d’une interview sidérante, le PDG de Nestlé, Peter Brabeck, nous explique notamment en quoi l’idée d’un accès libre à l’eau pour tous est une position d’extrémiste.
Source : Metro
Jean ZIEGLER, rapporteur auprès de l’ONU sur le droit à l’alimentation
Vous mangez des tomates quelle que soit la saison ? Vous recherchez le prix le plus bas ? En retraçant le trajet parcouru par les denrées qui garnissent nos étals, "We feed the World" vous fait réfléchir à deux fois avant de remplir votre caddie.
OGM et pesticides à gogo :
Au Brésil par exemple, le soja transgénique, qui empiète peu à peu sur la forêt primaire, est destiné à notre bétail élevé en batterie dans des conditions à faire se dresser sur la tête les cheveux du plus impassible des mangeurs de bidoche. Gaspillage, exploitation humaine, utilisation massive de pesticides, destruction des biotopes : tout s’enchaîne dans une logique qui consiste à engraisser les multinationales en appauvrissant les populations locales.
En plus de nous emmener aux quatre coins du monde, le réalisateur autrichien part à la rencontre des différents acteurs de la chaîne : pêcheurs, agronomes, ouvriers mais aussi la main-d’œuvre bon marché réduite à un quasi esclavage.
Le film d’Erwin Wagenhofer fait partie de ces documentaires qui secouent les consciences. Comme pour Le Cauchemar de Darwin, d’Hubert Sauper, ou Une vérité qui dérange, d’Al Gore, on peut s’agacer de cette tendance à culpabiliser le consommateur en se focalisant sur les seuls aspects négatifs de la mondialisation. Mais on ne peut plus se contenter de fermer les yeux en répétant que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Le dernier quart d’heure du film est un moment d’anthologie : lors d’une interview sidérante, le PDG de Nestlé, Peter Brabeck, nous explique notamment en quoi l’idée d’un accès libre à l’eau pour tous est une position d’extrémiste.
Source : Metro