WASHINGTON (AFP) - Après Bono et sa croisade pour le tiers-monde, les stars américaines ont trouvé une nouvelle cause, la lutte contre le réchauffement de la planète, et s'opposent à une administration Bush associée par beaucoup au lobby pétrolier et à son refus du protocole de Kyoto.
Après les vétérans comme Robert Redford, Kevin Costner ou Sting, toute une génération d'acteurs et d'actrices, de Leonardo diCaprio à Cameron Diaz en passant par Matt Damon "sont très engagés" sur les sujets liés à l'écologie, déclare à l'AFP Lee Poston, directeur de la communication de WorldWildlife (WWF) à Washington.
"Ils ne se contentent pas de mettre leur nom sur une cause" ajoute-t-il, en citant notamment Matt Damon qui a participé bénévolement à un documentaire diffusé sur la chaîne de télévision publique pour la journée de la terre, et qui en prépare un autre pour l'an prochain sur les océans.
Cameron Diaz a réalisé pour sa part une série d'émissions sur les espèces en voie de disparition, diffusées sur la chaîne musicale MTV.
Avec un ton branché, elle a permis aux problèmes écologiques "complexes" de toucher une cible avec laquelle les militants de l'environnement ne communiquent "pas aussi bien" qu'ils le devraient, les 12-24 ans, souligne M. Poston.
Laurie David, productrice de télévision mariée à l'acteur Larry David, connu pour la série Seinfeld notamment, fait beaucoup pour mobiliser Hollywood. Elle a réuni plus de 320.000 signatures sur sa pétition en ligne "StopGlobalWarming.org", dont une brochette de personnalités politiques et médiatiques.
"Nous devrions demander une séparation entre le pétrole et l'Etat", écrit Leonardo DiCaprio sous sa signature. "Nous pouvons nous libérer du pétrole et ralentir le réchauffement de la planète" ajoute-t-il, en recommandant d'acheter des voitures qui consomment moins.
La consommation d'essence est justement le sujet du jour, alors que le carburant à la pompe a doublé de prix en cinq ans aux Etats-Unis et que la mode des énormes véhicules (Sport utility vehicle) SUV, aux moteurs très gourmands, a explosé ... à Hollywood.
Aujourd'hui, la mode est à la Prius, le véhicule hybride de Toyota, qui continue par ailleurs de vendre des SUV à tour de bras. "Trois mois d'attente" pour en avoir une à Hollywood, confie au téléphone Sal Santos, vendeur du concessionnaire Toyota sur Hollywood boulevard à Los Angeles. La Prius-mania "c'est énorme", ajoute M. Santos, qui en a vendu une à Alec Baldwin en janvier.
George Clooney dont le dernier film, "Syriana", dénonce les turpitudes de la CIA dans un émirat du Golfe pour maintenir l'approvisionnement américain en pétrole, a pour sa part choisi d'abandonner sa BMW pour une voiture tout électrique.
"Si on fait un film sur la consommation de pétrole et la corruption, on ne peut pas se contenter du discours, il faut passer à l'action" dit-il dans le mensuel Vanity Fair.
L'acteur fait la une du numéro d'avril du magazine dédié à la cause "verte", photographié avec Julia Roberts, toute de vert vêtue, l'avocat et environnementaliste Robert F. Kennedy, et l'ancien vice-président Al Gore, candidat malheureux face à Bush en 2000, qui sort début juin en salles un documentaire sur le réchauffement de la planète "An Inconvenient truth" (une vérité gênante).
Julia Roberts utilise pour ses bébés des couches en papier recyclé, se fait construire une maison à énergie solaire en Californie et n'utilise que des tasses en métal (réutilisables, à la différence du carton) lorsqu'elle sort prendre un café, précise le magazine.
L'engagement des stars de Hollywood dans la cause écolo est-il profond ou n'est-il qu'une mode passagère? "La question n'a pas d'intérêt", juge Lee Poston, de WWF.
Les stars sont dans notre société les plus puissants vecteurs de communication, ajoute-t-il. "Nous pourrions les utiliser toutes".
Après les vétérans comme Robert Redford, Kevin Costner ou Sting, toute une génération d'acteurs et d'actrices, de Leonardo diCaprio à Cameron Diaz en passant par Matt Damon "sont très engagés" sur les sujets liés à l'écologie, déclare à l'AFP Lee Poston, directeur de la communication de WorldWildlife (WWF) à Washington.
"Ils ne se contentent pas de mettre leur nom sur une cause" ajoute-t-il, en citant notamment Matt Damon qui a participé bénévolement à un documentaire diffusé sur la chaîne de télévision publique pour la journée de la terre, et qui en prépare un autre pour l'an prochain sur les océans.
Cameron Diaz a réalisé pour sa part une série d'émissions sur les espèces en voie de disparition, diffusées sur la chaîne musicale MTV.
Avec un ton branché, elle a permis aux problèmes écologiques "complexes" de toucher une cible avec laquelle les militants de l'environnement ne communiquent "pas aussi bien" qu'ils le devraient, les 12-24 ans, souligne M. Poston.
Laurie David, productrice de télévision mariée à l'acteur Larry David, connu pour la série Seinfeld notamment, fait beaucoup pour mobiliser Hollywood. Elle a réuni plus de 320.000 signatures sur sa pétition en ligne "StopGlobalWarming.org", dont une brochette de personnalités politiques et médiatiques.
"Nous devrions demander une séparation entre le pétrole et l'Etat", écrit Leonardo DiCaprio sous sa signature. "Nous pouvons nous libérer du pétrole et ralentir le réchauffement de la planète" ajoute-t-il, en recommandant d'acheter des voitures qui consomment moins.
La consommation d'essence est justement le sujet du jour, alors que le carburant à la pompe a doublé de prix en cinq ans aux Etats-Unis et que la mode des énormes véhicules (Sport utility vehicle) SUV, aux moteurs très gourmands, a explosé ... à Hollywood.
Aujourd'hui, la mode est à la Prius, le véhicule hybride de Toyota, qui continue par ailleurs de vendre des SUV à tour de bras. "Trois mois d'attente" pour en avoir une à Hollywood, confie au téléphone Sal Santos, vendeur du concessionnaire Toyota sur Hollywood boulevard à Los Angeles. La Prius-mania "c'est énorme", ajoute M. Santos, qui en a vendu une à Alec Baldwin en janvier.
George Clooney dont le dernier film, "Syriana", dénonce les turpitudes de la CIA dans un émirat du Golfe pour maintenir l'approvisionnement américain en pétrole, a pour sa part choisi d'abandonner sa BMW pour une voiture tout électrique.
"Si on fait un film sur la consommation de pétrole et la corruption, on ne peut pas se contenter du discours, il faut passer à l'action" dit-il dans le mensuel Vanity Fair.
L'acteur fait la une du numéro d'avril du magazine dédié à la cause "verte", photographié avec Julia Roberts, toute de vert vêtue, l'avocat et environnementaliste Robert F. Kennedy, et l'ancien vice-président Al Gore, candidat malheureux face à Bush en 2000, qui sort début juin en salles un documentaire sur le réchauffement de la planète "An Inconvenient truth" (une vérité gênante).
Julia Roberts utilise pour ses bébés des couches en papier recyclé, se fait construire une maison à énergie solaire en Californie et n'utilise que des tasses en métal (réutilisables, à la différence du carton) lorsqu'elle sort prendre un café, précise le magazine.
L'engagement des stars de Hollywood dans la cause écolo est-il profond ou n'est-il qu'une mode passagère? "La question n'a pas d'intérêt", juge Lee Poston, de WWF.
Les stars sont dans notre société les plus puissants vecteurs de communication, ajoute-t-il. "Nous pourrions les utiliser toutes".