17 novembre 2008

J’ai testé… l’homéopathie uniciste

De Camille • 14 novembre 2008 •

Me voyant un peu fatiguée au mois de Septembre, l’une de mes amies m’a conseillé de consulter un homéopathe uniciste qu’elle connaissait : “il te fera un petit bilan et te permettra de voir ce qui ne va pas.” Toujours partante pour tester de nouvelles thérapies, j’ai pris illico rendez-vous chez ce médecin sans savoir à quoi m’attendre. Après tout, l’homéopathie est une médecine douce, je ne risque rien…

J’ai décidé d’aller au rendez-vous sans me renseigner pour être la plus objective possible lors de “l’examen”. Le médecin qui m’a reçu pratique cette homéopathie depuis plus de trente ans. Il m’explique que c’est en fait l’homéopathie qui se pratique dans le monde entier sauf… en France! Pourquoi? Selon lui, sans doute à cause de la puissance du laboratoire français Boiron qui écoule 25% de sa production sur notre territoire. Effectivement, si tous les médecins pratiquaient l’homéopathie uniciste, les ventes feraient une chute vertigineuse…

Effectivement, l’homéopathie uniciste, comme son nom l’indique, propose un remède unique pour une personne à un moment donné de sa vie. Alors que l’homéopathie que je connaissais jusque là proposait plutôt un remède selon les symptômes ou la pathologie à traiter. Avec l’homéopathie uniciste on est dans la prévention plutôt que la guérison.

COMMENT SE FAIT LE DIAGNOSTIC ?

Surprise par cette idée qu’un traitement homéopathique unique est fait pour moi, je demande alors au médecin comment savoir lequel est le bon. Il commence alors à me poser plein de questions et prend de nombreuses notes. Il faut dire qu’il existe 4.000 remèdes possibles ! J’imagine qu’il a déjà une petite idée de qui il a en face de lui en observant ma morphologie, ma façon de m’exprimer, de poser plein de questions. Petit à petit, il affine son questionnaire en me posant des questions sur les maladies familiales, les symptômes physiques que je vis au quotidien, ma façon de gérer les émotions et mes relations avec les autres. Certaines questions me surprennent plus que d’autres : “Avez-vous peur de l’orage?“, “Qu’aimez-vous manger par-dessus tout ?”. Je réponds du tac au tac, sans réfléchir.

Un traitement se détache rapidement, mais à la fin de l’entretien, il hésite tout de même entre deux. Nous passons alors dans la pièce à côté où il pratique habituellement la kinésiologie (dont je vous parlerai dans un prochain article, c’est passionnant !)

En gros, le kinésiologue pose des questions au corps à travers l’énergie qui s’en dégage. Il prend les 2 traitements pour lesquels il hésite et les teste en les posant sur moi l’un après l’autre. L’un d’entre eux réagit très fortement : bingo, c’était celui pour lequel il penchait depuis le début ! Mon traitement est donc trouvé : c’est Phosphorus. Il me dit que c’est celui qui porte la lumière. Je trouve l’image très jolie, ça me plaît!

L’entretien aura duré plus d’une heure et quart. Il faut du temps pour être sûr du traitement. Le médecin me conseille une posologie à ne pas dépasser : une granule à diluer dans 40 cl d’eau, et boire un bouchon de ce mélange 3 fois par semaine. “Attention à ne pas dépasser cette dose où vous allez sauter au plafond !” me conseille-t-il. J’en prends bonne note en souriant intérieurement : à cette dose si infime, j’imagine que ça ne peut pas me faire tant d’effet que ça !

Le traitement prescrit est celui qui me convient actuellement, en cette période de ma vie et selon les symptômes que je décris. Il est censé réguler mon énergie pour éviter les coups de barre et les trop-pleins d’énergie dont je fais l’objet. Je dois également en prendre un peu plus dès que je sens un début de rhume par exemple. En bref, c’est le traitement qu’il me faut pour être en pleine forme et rester en bonne santé.

Samuel Hahnemann
, fondateur de l’homéopathie au XVIIIème était uniciste.


LES EFFETS DU TRAITEMENT :

Le lendemain matin, je file à la pharmacie et achète mon tube de phosphorus qui durera un bon moment vu la posologie conseillée. Je prépare ma solution et prend ma première dose. La journée se passe normalement. Le lendemain, comme je me sens un peu fatiguée suite à une mauvaise nuit, je décide de prendre à nouveau mon petit bouchon, ça ne peut pas me faire de mal.

Effectivement, pas de mal, mais le bras droit en proie à des fourmillements toute la matinée, une envie d’aller courir dans la forêt et une succession de fous rires difficilement contrôlables toute la journée ! J’ai bien fait rire mes collègues ! Je comprends mieux les recommandations du médecin et décide de m’en tenir à la posologie conseillée à partir de maintenant.

Cela fait un mois que je prends le traitement et je dois avouer que je me sens très bien. Pas de rhume ou d’angine, moins de fatigue et une énergie plus stable tout au long de la journée, plutôt dans la fourchette haute. Je dois retourner voir le médecin en Janvier pour voir si tout va bien mais je pense que le diagnostic est bon pour moi.

Et vous, utilisez-vous l’homéopathie ? Connaissez-vous l’homépathie uniciste ? Qu’en pensez-vous ?

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