24 février 2008

Monsanto : SOS entreprise mortelle

Au moins depuis les années 1930, la monopolistique firme du Missouri Monsanto tue des hommes. Etrangement, bien que parfaitement informés, les responsables politiques ne réagissent pas. Aujourd’hui, ce monstre de la « biotechnologie » possède 90 % des OGM cultivés sur la planète. Sur plusieurs années, la journaliste Marie-Monique Robin a mené l’enquête.

L’entreprise assassine

Un exemple parmi d’autres, Anniston. « Monsanto a fait d’Anniston une ville fantôme ». Des années durant, la firme a déversé des PCB (ou polychlorobiphényles), huiles chimiques hautement toxiques, un peu partout dans la ville. « Mon petit frère est mort à dix-sept ans, d’une tumeur au cerveau et d’un cancer des poumons… il est mort parce qu’il mangeait les légumes de notre jardin et le poisson qu’il pêchait dans un cour d’eau hautement contaminé ! » (David Baker, président du comité d’Anniston contre la pollution). Selon un rapport déclassifié, « 308 000 tonnes de PCB ont été fabriqués à Anniston de 1929 à 1971. Sur ce total de déchets contaminés, 32 000 tonnes ont été déposés dans une décharge à ciel ouvert, au coeur de la communauté noire de la ville » (p. 23). Jusqu’en 1971 ! Pourtant, dès 1937, Monsanto savait que les PCB représentaient un grave danger pour la santé. Alors pourquoi continuer à polluer ? A cause d’une idéologie claire, formulée dans un document déclassifié de la firme, « Pollution letter » (daté du 16 février 1970), Monsanto « ne peut pas se permettre de perdre un dollar de business ».

Suite à une plainte déposée par 20 000 habitants de Anniston en 2001, Monsanto est jugée coupable d’avoir « pollué le territoire d’Anniston et le sang de sa population avec les PCB ». Et condamnée à payer 700 millions de dollars de dommages et intérêts. Mais, regrette David Baker, « aucun des dirigeants de la firme n’a été condamné à de la prison » (p. 39).

Des politiques complices

De 1997 à 2007, les cultures transgéniques se sont étendues sur plus de cent millions d’hectares dans le monde. Et Monsanto possède 90 % des OGM cultivés sur la planète, emploie 18 000 salariés dans une cinquantaine de pays, et ses bénéfices ne cessent de grimper (ils ont atteint le milliard de dollars). De l’autre côté, dans des pays comme l’Inde, le Mexique ou le Paraguay, des millions de paysans subissent déjà les conséquences, lourdes, des OGM (faillite de leur modeste entreprise, étranges maladies de peau constatées chez les enfants qui traversent quotidiennement les champs génétiquement modifiés…).

Pourquoi laisse-t-on ce dangereux géant industriel opérer ?

La réponse est simple. Face aux pressions de la firme, les politiques ne font pas le poids. En 1998, le bureau de Tony Blair fait stopper les travaux trop gênants du scientifique Arpad Pusztai. Dan Glickman, ministre de l’Agriculture de Bill Clinton de 1995 à 2000 avoue quant à lui à Marie-Monique Robin avoir « subi beaucoup de pressions de la part de l’industrie [Monsanto] et de certains membres du gouvernement ». L’entreprise finance, en toute légalité, les campagnes électorales des grands partis. Mais plus efficace est « sa capacité d’infiltration dans tous les rouages décisionnels du pays », via le système des « portes tournantes » (chaises musicales) : quatre ministères importants de l’administration W. Bush sont ainsi « tenus par des proches de Monsanto, soit qu’ils aient reçu des subsides de la firme, soit qu’ils aient travaillé directement pour elle ». Parmi ces collaborateurs, citons pêle-mêle John Ashcroft, Tommy Thompson, Ann Venneman, Donald Rumsfeld et Clarence Thomas (p. 178).

Laissons le mot de la faim à Vandana Shiva, présidente de la fondation Navdanya en Inde. Pour cette militante anti-OGM, le seul but de la « seconde révolution verte », c’est « d’augmenter les profits de Monsanto ». Dès lors que chaque paysan dépendra de cette firme pour chaque grain semé, pour chaque champ cultivé, non seulement l’entreprise empochera quantité de royalties, mais, plus puissante qu’une bombe, elle contrôlera les populations du monde.

Alors ne craignez rien, Monsanto veille au grain !

Marie-Monique Robin, Le monde selon Monsanto - De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, éditions La Découverte, 370 pages (parution : le 6 mars 2008).


Source : Bakchich

22 février 2008

Malgré leur mobilisation, les apiculteurs devront cohabiter avec le Cruiser.

PARIS (AFP) — Les apiculteurs, montés par centaines jeudi à Paris pour réclamer l'interdiction du Cruiser "tueur d'abeilles" sont repartis bredouilles, ayant tout juste obtenu d'être associés aux mesures de surveillance de l'insecticide honni.

"Je ne suis pas un happy-culteur", "Cruiser-killer", "Abeilles, pesticides, OGM: l'impossible coexistence": les pancartes brandies par les manifestants (900 selon la police), parfois venus en tenue, enfumoir en main, ou déguisés en abeilles, ont touché les Parisiens sans convaincre les autorités.

Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier, qui les a reçus, a refusé de revenir sur l'autorisation du Cruiser, délivrée pour un an le 8 janvier, justifiant, dans un communiqué, qu'elle était "assortie de mesures de gestion particulièrement strictes". Il a par ailleurs promis des mesures de "suivi et de surveillance", des parcelles et des ruchers, à titre expérimental en Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Aquitaine, en concertation avec les apiculteurs et les ONG vertes.

"Reste à élaborer les protocoles: nous avons demandé la participation du ministère de l'Ecologie qui nous l'a promise", s'est félicité le président de l'Union nationale de l'Apiculture française (UNAF) Henri Clément.

Devant la foule massée sous la Tour Eiffel le matin, M. Clément avait interpellé le ministre Jean-Louis Borloo, l'appelant à se "ressaisir pour que le Cruiser ne reste pas comme une tache sur le Grenelle" de l'environnement.
"A quoi sert l'Union européenne si l'expérience d'un pays ne sert pas aux autres? L'Italie a perdu des milliers de ruches l'an dernier avec le Cruiser", s'interrogeait Chantal Boyer-Lambert, venue du Lot-et-Garonne en laissant ses 224 ruches.

Fabriqué par la firme suisse Syngenta, le Cruiser est un insecticide d'enrobage des semences de maïs dont la molécule active, le thiamétoxam, appartient à la famille des neurotoxiques.
L'UNAF s'est tournée le 29 janvier vers le Conseil d'Etat pour réclamer son interdiction. Car les apiculteurs dressent le parallèle avec deux autres insecticides, le Gaucho et le Regent, incriminés dans la mortalité anormale des abeilles avant d'être interdits.
"Ce qui est sûr, c'est que si nous constatons une forte mortalité au printemps, comme avec le Friponil (la molécule du Regent) dans le sud-ouest, le Cruiser sera mort-né", prévient M. Clément.

Cependant, l'Afassa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a récemment exonéré le Regent et le Gaucho et mis en cause certains parasites (Varroa) et "l'état sanitaire" des ruchers.

"On va retrouver des traces (de Cruiser) dans toute la chaîne alimentaire", s'insurge François Veillerette, du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF): "C'est encore un insecticide systémique, qui diffuse dans l'ensemble de la plante, sa molécule reste longtemps active, même dans le sol et l'eau".

Pour la première fois, les principales organisations écologistes associées au Grenelle s'étaient jointes aux apiculteurs, comme France Nature Environnement (FNE), la Ligue de Protection des oiseaux (LPO), ou l'Alliance pour la planète. Et elles en ont rappelé les engagements: réduction de moitié de l'usage des pesticides en 10 ans et retrait des substances les plus dangereuses.
"A ce stade, les études sont totalement insuffisantes pour attester de l'absence de risque du Cruiser", a jugé FNE. Tandis qu'Allain Bougrain-Dubourg, pour la LPO, rappellait que les abeilles, "un des indicateurs de la biodiversité, ont subi un effondrement de 30 à 40% de leurs populations en zone agricole: il y a davantage de vivant, ici en ville, qu'à quelques kilomètres d'ici où se pratique des cultures intensives qui emploient des produits violents"

16 février 2008

Le scooter du fils du Président passe au travers de la justice.

La famille Sarkozy n’a pas fini d’empoisonner la justice française. Jean, le fils cadet, est au centre d’un invraisemblable pataquès, digne d’une justice bananière. Sarkozy junior est soupçonné d’avoir, en octobre 2005, percuté, juché sur son scooter, la BMW de M’Hamed Bellouti, puis d’avoir pris la fuite (Libération du 11 septembre 2007). Jean Sarkozy refusant obstinément de répondre aux courriers de l’assureur, qui pourtant ne réclame que 260 euros pour réparation du pare-chocs, Bellouti s’était résolu à porter l’affaire au pénal. Mal lui en a pris : il a aussitôt été l’objet de menaces téléphoniques (Libération du 22 janvier), les interlocuteurs anonymes allant jusqu’à pister la mère d’un témoin de la scène, qui pourtant réside en Suède...

Dysfonctionnements. Dans les deux cas (accident puis menaces), M’Hamed Bellouti avait alerté le commissariat. Mais ses mains courantes ont curieusement disparu du circuit administratif. Il a récemment alerté Matignon et la Place Beauvau sur ces dysfonctionnements. Leurs réponses sont subliminales : le cabinet Fillon botte en touche au motif qu’il «ne peut s’immiscer dans une procédure en cours» ; Michèle Alliot-Marie ne se prive pas d’appuyer là ou ça fait mal, répondant :«Le préfet de police a été immédiatement saisi de ce problème et ne manquera pas de vous tenir informé des diligences de ses services.»

Le conducteur de la BMW avait cru pouvoir contourner le blocage sarkozien par une citation directe devant le tribunal correctionnel. Après une première audience de forme, l’avocat de Jean Sarkozy, Me Herzog, prend contact avec l’avocat de M’Hamed Bellouti, Me Launay, pour une tentative de règlement amiable. Bellouti y croit, est prêt à se taire quand il apprend que Me Herzog a pris contact avec son assureur, sans l’en prévenir - point attesté par la Maaf.

Simulacre de négociations ? Quand arrive le procès au fond, en décembre, Jean Sarkozy se présente comme une fleur : «Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés.» Son avocat brandit une expertise privée selon laquelle la roue d’un scooter couché au sol ne saurait heurter le pare-chocs d’une BMW... Comble du ridicule, le tribunal estime, après un délibéré de seulement une demi-heure, qu’une «expertise contradictoire s’impose dans le souci d’une manifestation de la vérité». Mission impossible, puisque la BMW a entre-temps été vendue.

Sinistre. L’expert vient de rendre son verdict : «Une reconstitution avec des véhicules similaires n’apportera rien, car nous ne pouvons pas constater les dommages sur chaque véhicule», d’autant que son coût (2 400 euros) dépasserait amplement le sinistre originel (260 euros). Me Herzog et le tribunal sont renvoyés au grotesque de la situation : ce genre de litige entre citoyens ordinaires est généralement expédié en quelques minutes. Pour en avoir fait trop à propos du fils du président de la République, ils risquent d’illustrer un peu plus la fable de La Fontaine : «Selon que vous serez puissant ou misérable...»

Renaud LECADRE

13 février 2008

JO 2008: Steven Spielberg boycotte les JO de Pékin à cause du Darfour

Le cinéaste américain Steven Spielberg a annoncé mardi qu'il renonçait à sa participation artistique aux jeux Olympiques de Pékin, accusant la Chine de ne pas assez faire pression sur son allié le Soudan pour mettre un terme aux violences au Darfour.

"J'ai décidé d'annoncer formellement la fin de mon engagement en tant que l'un des conseillers artistiques étrangers pour la cérémonie d'ouverture et de clôture des jeux Olympiques de Pékin", a expliqué le cinéaste dans un communiqué.

"Le gouvernement du Soudan porte l'essentiel de la responsabilité des crimes en cours mais la communauté internationale, et en particulier la Chine, devrait faire plus pour mettre un terme aux souffrances" endurées par les habitants du Darfour, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, une lettre signée par plusieurs prix Nobel de la paix - dont l'archevêque sud-africain Desmond Tutu et l'avocate iranienne Shirin Ebadi - des athlètes, des écrivains et des actrices comme Mia Farrow ou Emma Thompson, demande au président Hu Jintao de faire pression sur le Soudan au sujet du Darfour.

"En tant que partenaire politique, militaire et économique majeur du Soudan, et en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la Chine a à la fois la possibilité et la responsabilité de contribuer à une paix juste au Darfour", écrivent les signataires.

Ils dénoncent "l'échec persistant à assumer ces responsabilités" et "le soutien à un gouvernement qui continue à commettre des atrocités contre son propre peuple".

"Le viol et la violence sexuelle ont été et continuent d'être utilisés comme une arme de guerre contre un nombre énorme de femmes et de jeunes filles" au Darfour, ajoute la lettre qui déplore également l'implication du gouvernement soudanais dans le déplacement forcé de populations.

Steven Spielberg avait déjà écrit plusieurs fois au président chinois Hu Jintao pour demander que Pékin fasse pression sur Khartoum pour mettre fin aux violences au Darfour.

"J'ai à plusieurs reprises encouragé le gouvernement chinois à user de son influence pour apporter la sécurité et la stabilité dans la région du Darfour", affirme le réalisateur et producteur, qui estime que sa "conscience" ne lui permet plus de continuer à travailler avec Pékin.

"A ce stade, je ne veux pas consacrer mon temps et mon énergie aux cérémonies olympiques, mais à faire tout ce que je peux pour mettre un terme aux crimes innommables contre l'humanité qui continuent à être commis au Darfour", poursuit-il.

La Chine est un partenaire économique majeur du Soudan et ses liens avec Khartoum sont perçus comme un frein aux efforts internationaux pour faire pression sur le gouvernement soudanais au sujet du Darfour.

La collaboration de Steven Spielberg avec les autorités chinoises dans le cadre des JO, organisés en Chine en 2008, avait été critiquée par l'actrice américaine et ambassadrice itinérante de l'Unicef Mia Farrow.

L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HWR) basée à New York a estimé que son geste devrait encourager d'autres étrangers à faire pression sur la Chine en matière de droits de l'Homme, arguant que "les entreprises sponsors olympiques mettent leur réputation en jeu" si elles ne travaillent pas en ce sens.

La guerre civile au Darfour et ses conséquences ont fait 200.000 morts et deux millions de déplacés en quatre ans, selon des organisations internationales.


© 2008 AFP

07 février 2008

Nouvel-an chinois : Alain DELON écrit au Président Chinois, Hu JINTAO !


致中国国家主席
胡锦涛先生


巴黎,2008年2月6日


尊敬的中华人民共和国国家主席,

中国目前正欢庆着一年一度的春节,而2008年对将在北京主办世界奥运的贵国而言也
将是相当重要的一年。

我们都知道中国是一个传统与现代交织的国家,而这也正是贵国吸引人的地方。
然而,我们很多人都无法理解的一点是某些虐待动物的恶习依旧猖獗。我们总计数千
人等待您在您的国家境内采取一系列的保护动物措施,以停止在世界各地流传的一幕
幕残害动物的场景。这些对猫、犬、熊、毛皮动物以及食用动物的凌虐行为,其中包
括活生生地将它们撕成碎块、残肢断足以及残忍无比的虐杀行为,让人触目惊心,震
颤不已。

像贵国这样的泱泱大国可以实行很多措施改变动物命运,让人民给予动物更多的同
情,以更人道的方式对待动物。

保护动物协会SPA是法国第一家保护动物组织,其年轻又活力十足的会长
Caroline LANTY女士恳请您关注欧洲人对此一主题的期待。
LANTY女士希望您能重视我这封信的内容,并恳请您能够在短期内接见她,以当面向
您陈述这份我万分挂心的文件。

等待您回复的同时,尊敬的中华人民共和国国家主席,请您接受我最崇高的敬意。

Alain DELON
阿兰·德龙

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For the attention of Hu JINTAO
President of the People’s Republic of China


Paris, 6th February 2008



Dear Mr President of the Republic,

China is currently celebrating the New Year with 2008 promising to be an important year for
your country which is hosting the Olympic Games in Beijing.

We know that in your country tradition and modern life go hand in hand, which is what makes
it so appealing. However, so many of us are unable to understand how certain practices,
namely the mistreatment of animals, have been allowed to endure. Thousands of us are now
looking to you to take measures to protect animals in your country and to put a stop to the
outrageous and disturbing scenes of cruelty which are shown around the world (dogs, cats,
bears, animals used for fur or food, tortured, dismembered alive, mutilated, cruelly
sacrificed).

A powerful nation such as yours has the means to improve the welfare of animals, to ensure
that they are treated with more compassion and humanity.

The SPA, the leading French organisation which campaigns for the protection of animals, and
its young, dynamic President, Caroline LANTY, would like to draw your attention to the
expectations of Europeans on this matter.
The association hopes that you will give my letter due consideration and that you will agree to
grant it a meeting as soon as possible to discuss this cause, which is very close to my own
heart.

I await your reply.

Yours faithfully,

Alain DELON

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Paris - Alain DELON vient de signer une lettre ouverte en soutien à la Société Protectrice des Animaux, à l'attention de Hu JINTAO, Président de la République Populaire de Chine.

La Chine débute le 7 février la célébration du Nouvel-An Chinois et accueillera les Jeux Olympiques à Pékin cette année ; le sort des animaux dans ce pays est un sujet d'inquiétude pour la Société Protectrice des Animaux qui y dénonce les nombreux actes de maltraitance et de torture perpétrés ordinairement sur les animaux.

« Nous sommes des milliers à attendre de votre part des mesures de protection animale dans votre pays afin que cessent les scènes de cruauté qui ont fait le tour du monde et qui choquent les consciences (chiens, chats, ours, animaux à fourrure ou de consommation brutalisés, dépecés vivants, mutilés, cruellement sacrifiés). » déclare Alain DELON dans cette lettre ouverte.

Alain DELON, très connu en Chine, indique également qu' « Une grande puissance comme la vôtre a les moyens de faire évoluer le sort des animaux vers plus de compassion envers eux et d'humanité dans la façon dont ils sont traités. »

Caroline LANTY, Présidente Nationale de la SPA, remettra lundi 11 février à 10h, 120 000 signatures d'une pétition lancée par la Société Protectrice des Animaux pour obtenir des changements concrets en Chine en matière de protection animale.

Une demande de rendez-vous a officiellement été faite auprès de Monsieur HU JINTAO et de l'Ambassadeur de Chine à Paris pour évoquer ce dossier.