22 décembre 2005

Braconnage : action sauvagement destructrice envers les animaux menée par une (ou plusieurs) sous-merde de l'humanité.

Le conte de Noël d'un bébé bonobo rescapé du braconnage à Roissy-CDG

PARIS (AFP) - Un bébé bonobo (chimpanzé pygmée), illégalement exporté de Kinshasa et découvert dimanche dans un sac à l'aéroport de Paris-CDG, est retourné jeudi vers sa terre natale en République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès du parc animalier de Thoiry (Yvelines) qui l'avait provisoirement hébergé.
Une fois de retour en RDCongo, la jeune femelle, de deux ans environ, qui appartenant à une espèce fortement menacée, sera confiée au sanctuaire "Lola ya bonobo" (paradis des bonobos), près de Kinshasa, où elle rejoindra une quarantaine de ses congénères, rescapés du braconnage comme elle.

Ce véritable conte de Noël, qui se termine bien, avait très mal commencé: elle avait fait le voyage aller dans un bagage à main, placé sous les pieds d'un passager en partance pour Moscou.

Etant en transit, l'homme ne devait pas être contrôlé, mais il s'est trouvé dans le seul terminal où il y avait un poste de la police de l'air. Et c'est là qu'un agent a remarqué que le sac de l'homme bougeait, et a donné l'alerte.

L'état de santé de l'animal rachitique, déshydraté et couvert d'escarres, et les risques sanitaires potentiels qu'il présentait, ont poussé certains experts à envisager son euthanasie.

Néanmoins, les services vétérinaires de Roissy, en accord avec le ministère de l'Environnement, ont fini par le confier au parc de Thoiry, en attendant la décision soit de le renvoyer en Afrique, soit de le confier à un zoo.

La balance a penché en faveur de son retour en Afrique pour lui permettre de retrouver la semi-liberté à "Lola ya bonobo" et, peut-être un jour la pleine liberté dans la forêt congolaise.

La petite femelle est repartie avec un zèbre en peluche, devenu son jouet, et avec un chèque de 1.000 euros, cadeau de Noël de Thoiry au centre d'accueil des bonobos.

Mais, s'est interrogé Paul de La Panouse, fondateur du parc animalier des Yvelines, en annonçant la bonne nouvelle, "combien d'animaux en voie de disparition ont pu passer en transit en France sans avoir été interceptés ?"

Selon les spécialistes, le nombre de bonobos sauvages serait passé en vingt ans de 100.000 à 10.000.

13 décembre 2005

Le chien ne possède qu'1% de l'intelligence du Loup, et pourtant...



L’ASPAS accuse l’Etat français de braconnage

La Ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Nelly Olin, avait autorisé pour l’année 2005, le tir de six loups. Sur les sept arrêtés de tirs de loups adoptés dans neuf départements de l’arc alpin, cinq se sont révélés illégaux et ont été suspendus par les tribunaux grâce au travail efficace de l’ASPAS. Néanmoins, deux loups ont été abattus.

Une fois de plus, l’Etat français se considère au-dessus des lois et incarne parfaitement le rôle du plus grand braconnier de loups en Europe ! Le premier loup a été tué en Savoie, par un éleveur ne disposant d’aucune autorisation officielle. L’ASPAS a immédiatement porté plainte pour destruction d’espèce protégée, l’accusé sera prochainement jugé. Ce tir illégal de loup a heureusement été décompté des six tirs autorisés pour 2005. Un second loup a été officiellement mis à mort en Isère en septembre dernier. Cette fois-ci, l’Etat avait autorisé ce tir en négligeant délibérément les préconisations de la Directive Habitat. Cette directive européenne requiert en effet la mise en place de solutions prévues par la réglementation et par le plan Loup (clôture, gardiennage, chiens de protection) avant toute décision de tir. Combinées simultanément, ces solutions se sont avérées efficaces et permettent aujourd’hui d’envisager une cohabitation intelligente entre les loups et les éleveurs.

Preuve de la " confiance " que l’on doit concéder aux décisions politiques, cinq arrêtés sur sept se sont révélés officiellement illégaux et ont été suspendus. La France est le seul pays européen à autoriser délibérément le tir d’une espèce qu’elle a elle-même classé comme protégée et qui est également protégée au niveau européen.

Outre ces loups " officiellement " abattus, deux autres sont morts dans l’ombre. Cette fois-ci, les deux victimes n’ont évidemment pas été décomptées des objectifs nationaux. Ces quatre loups morts en 2005 s’ajoutent aux deux autres tués sur notre territoire en 2004. Alors quand l’ONCFS annonce que la population moyenne de loups n’est que de 43 individus (ONCFS - suivi hivernal 2004/2005), nous sommes en droit d’affirmer que la survie du loup est actuellement fragile et que son abattage abusif met chaque jour l’espèce en péril.

Le comportement irresponsable de la France face au " dossier loup " révèle, encore une fois, le désintérêt de notre pays envers la Nature et la biodiversité, et l’ASPAS n’est pas la seule à s’en rendre compte. En janvier 2005, une procédure en manquement a été engagée contre la France par la Commission européenne suite à la plainte que l’ASPAS et d’autres associations de protection de la nature, avaient déposée le 4 août 2004. L’ASPAS avait en effet porté plainte contre la France pour manquement à ses engagements communautaires. Ces illégalités seront-elles enfin condamnées par l’Europe ?

Affaire à suivre !

Contact presse : Julie Danet, Chargée de communication
Tél. : 04 75 25 10 00 Fax : 04 75 76 77 58
Mail : info@aspas-nature.org

04 décembre 2005

Il n'y a pas que des crétins incultes qui font de la radio !

Lisez cette interwiew du créateur de la WebRadio Deepinside !

Vous pouvez écouter Deepinside ici : Deepinside


C'est un bonheur intégral, pour ceux qui ne supportent plus la FM, et qui n'entendent nulle part la musique qu'ils aiment.



01 décembre 2005

Pourquoi nommer un navigateur "Firefox" quand on a pour emblème un Panda roux ?


J'en sais rien, mais en tout cas c'est mignon, un Panda roux !

Il est donc possible de faire à nouveau fonctionner son cerveau, même après avoir signé un texte de soutien à Donal RUMSFELD...

Finkielkraut, le Sarkozy des intellos

Par Pascal BRUCKNER, dans le Nouvel Obs.

Qu'il soit bien clair : je ne participerai pas à la curée contre Alain Finkielkraut, qui est à la fois un ami, un frère spirituel et un intellectuel avec qui je partage tant de choses.

Je connais son goût du martyre, son appétit pour le scandale, sa volonté d'avoir raison contre tous, son pessimisme à toute épreuve. Il en use ici à satiété. Il mêle dans cet entretien deux sortes de provocations : une qui relève de l'humeur plus que de l'esprit, une autre enfin qui produit un effet de vérité et qui ébranle les dogmatismes. Relisant ses propos dans «Haaretz», je remarque un manque de nuances, voire des affirmations péremptoires que je n'aurais pas contresignées et qui pourraient desservir la cause qu'il entend défendre. Nier ou minimiser la réalité de la discrimination au faciès ou à l'adresse n'est tout simplement pas raisonnable. On dirait parfois que la conversation a été faite sous transes. Mais je n'y vois aucune incitation à la haine raciale, et les excuses qu'il a présentées ensuite le prouvent.

Le tollé que provoque cet entretien, la réaction absolument hystérique des médias montre à quel point il touche juste. Je sens dans ses paroles un homme désespéré qui ne reconnaît plus la France qu'il a aimée et se détourne d'une patrie défigurée.
Finkielkraut est notre conscience malheureuse, le prophète qui annonce sans relâche la catastrophe pour en prévenir l'arrivée. J'entends dans ses imprécations une exaspération légitime face au climat de bien-pensance qui écrase notre pays et contribue à son abaissement.

Il y a vingt-trois ans, je publiais « le Sanglot de l'homme blanc », où je dénonçais déjà la culpabilisation de l'Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l'autocritique et le repentir. J'y évoquais déjà à l'époque le racisme anti-Blancs dont je demandais qu'il soit dénoncé au même titre que les autres. Je fus pour cet essai mis au ban de la gauche pendant des années, y compris dans ce journal. Alain Finkielkraut lui-même jugea le livre à l'époque excessif. Je constate qu'il m'a rejoint sur ce point.
Je croyais cette vision du monde qui oppose une Europe coupable, forcément coupable, à un Sud toujours innocent et intouchable périmée. Entendre aujourd'hui, en 2005, que la France vit une « fracture coloniale », voire reste une puissance coloniale sur son propre territoire et occupe les banlieues à la manière d'une armée étrangère, laisse pantois.
Lire sous la plume d'intellectuels responsables ou de sociologues chevronnés que les «indigènes de la République» continuent à Clichy-sous-Bois ou aux Minguettes le même combat qu'à Diên Biên Phu ou dans les Aurès est d'une niaiserie abyssale.
Apprendre qu'un historien reconnu, Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste de l'esclavage, est aujourd'hui avec son éditeur, Pierre Nora, de Gallimard, menacé, diffamé, poursuivi en justice pour avoir étudié dans un livre récent les trois traites négrières, africaine, arabe et occidentale, relève de moeurs néostaliniennes qu'on croyait révolues.
L'impossibilité d'avoir un débat sur l'islam radical, l'immigration, le nationalisme sans être traité de fasciste prouve le degré de confusion mentale où se trouve notre pays !

Si Voltaire vivait aujourd'hui, il serait traîné devant les tribunaux par nos antiracistes intransigeants !

On dirait que toute une partie de l'intelligentsia, dans un masochisme enthousiaste, ne trouve rien de mieux que calomnier la France, la piétiner, l'humilier au moment même où les milliers d'immigrants qui se pressent à nos portes prouvent à quel point elle reste désirable pour tant d'étrangers.
Vient un moment où le mensonge n'est plus supportable. Alain Finkielkraut joue dans le monde intellectuel le même rôle que Sarkozy dans le monde politique : il est le détonateur, celui qui donne un coup de pied dans la fourmilière des endormis. Je préfère mille fois ses outrances aux radotages du politiquement correct qui font depuis vingt ans le jeu du Front national.
J'invite tous les esprits libres, quels que soient leurs désaccords par ailleurs, à le soutenir face à la tyrannie de minorités totalitaires porteuses d'un antisémitisme abject et d'une intolérance repeinte aux couleurs du progressisme.

- Pascal BRUCKNER -

Un chauffeur de Taxi n'est pas toujours un gros beauf sournois.

LOS ANGELES (AP) - Un chauffeur de taxi de Los Angeles qui avait rapporté à son propriétaire un sac contenant pour 350.000 dollars (297.000 euros) de diamantsa reçu en remerciement 10.000 dollars (8.500 euros) et un bracelet orné de diamants.
Le 16 novembre dernier, Eric Austein, un bijoutier de New York, avait oublié les précieuses gemmes dans le taxi de Haider Sediqi, un immigré afghan de 40 ans, à l'aéroport international de Los Angeles. Le chauffeur avait réussi à le retrouver grâce à un numéro de téléphone portable découvert dans le sac.
M. Austein avait promis une récompense à son bienfaiteur, qui est finalement arrivée il y a quelques jours. "Il a dit que j'avais changé sa vie", a expliqué M. Sediqi, père de deux jeunes enfants et qui en attend un troisième, cité mercredi par le "Daily Breeze".
Le chauffeur a décidé de déposer l'argent sur un compte pour payer la scolarité de ses enfants. Et il a donné le bracelet à sa femme Nasima.