22 décembre 2005

Braconnage : action sauvagement destructrice envers les animaux menée par une (ou plusieurs) sous-merde de l'humanité.

Le conte de Noël d'un bébé bonobo rescapé du braconnage à Roissy-CDG

PARIS (AFP) - Un bébé bonobo (chimpanzé pygmée), illégalement exporté de Kinshasa et découvert dimanche dans un sac à l'aéroport de Paris-CDG, est retourné jeudi vers sa terre natale en République démocratique du Congo, a-t-on appris auprès du parc animalier de Thoiry (Yvelines) qui l'avait provisoirement hébergé.
Une fois de retour en RDCongo, la jeune femelle, de deux ans environ, qui appartenant à une espèce fortement menacée, sera confiée au sanctuaire "Lola ya bonobo" (paradis des bonobos), près de Kinshasa, où elle rejoindra une quarantaine de ses congénères, rescapés du braconnage comme elle.

Ce véritable conte de Noël, qui se termine bien, avait très mal commencé: elle avait fait le voyage aller dans un bagage à main, placé sous les pieds d'un passager en partance pour Moscou.

Etant en transit, l'homme ne devait pas être contrôlé, mais il s'est trouvé dans le seul terminal où il y avait un poste de la police de l'air. Et c'est là qu'un agent a remarqué que le sac de l'homme bougeait, et a donné l'alerte.

L'état de santé de l'animal rachitique, déshydraté et couvert d'escarres, et les risques sanitaires potentiels qu'il présentait, ont poussé certains experts à envisager son euthanasie.

Néanmoins, les services vétérinaires de Roissy, en accord avec le ministère de l'Environnement, ont fini par le confier au parc de Thoiry, en attendant la décision soit de le renvoyer en Afrique, soit de le confier à un zoo.

La balance a penché en faveur de son retour en Afrique pour lui permettre de retrouver la semi-liberté à "Lola ya bonobo" et, peut-être un jour la pleine liberté dans la forêt congolaise.

La petite femelle est repartie avec un zèbre en peluche, devenu son jouet, et avec un chèque de 1.000 euros, cadeau de Noël de Thoiry au centre d'accueil des bonobos.

Mais, s'est interrogé Paul de La Panouse, fondateur du parc animalier des Yvelines, en annonçant la bonne nouvelle, "combien d'animaux en voie de disparition ont pu passer en transit en France sans avoir été interceptés ?"

Selon les spécialistes, le nombre de bonobos sauvages serait passé en vingt ans de 100.000 à 10.000.

13 décembre 2005

Le chien ne possède qu'1% de l'intelligence du Loup, et pourtant...



L’ASPAS accuse l’Etat français de braconnage

La Ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Nelly Olin, avait autorisé pour l’année 2005, le tir de six loups. Sur les sept arrêtés de tirs de loups adoptés dans neuf départements de l’arc alpin, cinq se sont révélés illégaux et ont été suspendus par les tribunaux grâce au travail efficace de l’ASPAS. Néanmoins, deux loups ont été abattus.

Une fois de plus, l’Etat français se considère au-dessus des lois et incarne parfaitement le rôle du plus grand braconnier de loups en Europe ! Le premier loup a été tué en Savoie, par un éleveur ne disposant d’aucune autorisation officielle. L’ASPAS a immédiatement porté plainte pour destruction d’espèce protégée, l’accusé sera prochainement jugé. Ce tir illégal de loup a heureusement été décompté des six tirs autorisés pour 2005. Un second loup a été officiellement mis à mort en Isère en septembre dernier. Cette fois-ci, l’Etat avait autorisé ce tir en négligeant délibérément les préconisations de la Directive Habitat. Cette directive européenne requiert en effet la mise en place de solutions prévues par la réglementation et par le plan Loup (clôture, gardiennage, chiens de protection) avant toute décision de tir. Combinées simultanément, ces solutions se sont avérées efficaces et permettent aujourd’hui d’envisager une cohabitation intelligente entre les loups et les éleveurs.

Preuve de la " confiance " que l’on doit concéder aux décisions politiques, cinq arrêtés sur sept se sont révélés officiellement illégaux et ont été suspendus. La France est le seul pays européen à autoriser délibérément le tir d’une espèce qu’elle a elle-même classé comme protégée et qui est également protégée au niveau européen.

Outre ces loups " officiellement " abattus, deux autres sont morts dans l’ombre. Cette fois-ci, les deux victimes n’ont évidemment pas été décomptées des objectifs nationaux. Ces quatre loups morts en 2005 s’ajoutent aux deux autres tués sur notre territoire en 2004. Alors quand l’ONCFS annonce que la population moyenne de loups n’est que de 43 individus (ONCFS - suivi hivernal 2004/2005), nous sommes en droit d’affirmer que la survie du loup est actuellement fragile et que son abattage abusif met chaque jour l’espèce en péril.

Le comportement irresponsable de la France face au " dossier loup " révèle, encore une fois, le désintérêt de notre pays envers la Nature et la biodiversité, et l’ASPAS n’est pas la seule à s’en rendre compte. En janvier 2005, une procédure en manquement a été engagée contre la France par la Commission européenne suite à la plainte que l’ASPAS et d’autres associations de protection de la nature, avaient déposée le 4 août 2004. L’ASPAS avait en effet porté plainte contre la France pour manquement à ses engagements communautaires. Ces illégalités seront-elles enfin condamnées par l’Europe ?

Affaire à suivre !

Contact presse : Julie Danet, Chargée de communication
Tél. : 04 75 25 10 00 Fax : 04 75 76 77 58
Mail : info@aspas-nature.org

04 décembre 2005

Il n'y a pas que des crétins incultes qui font de la radio !

Lisez cette interwiew du créateur de la WebRadio Deepinside !

Vous pouvez écouter Deepinside ici : Deepinside


C'est un bonheur intégral, pour ceux qui ne supportent plus la FM, et qui n'entendent nulle part la musique qu'ils aiment.



01 décembre 2005

Pourquoi nommer un navigateur "Firefox" quand on a pour emblème un Panda roux ?


J'en sais rien, mais en tout cas c'est mignon, un Panda roux !

Il est donc possible de faire à nouveau fonctionner son cerveau, même après avoir signé un texte de soutien à Donal RUMSFELD...

Finkielkraut, le Sarkozy des intellos

Par Pascal BRUCKNER, dans le Nouvel Obs.

Qu'il soit bien clair : je ne participerai pas à la curée contre Alain Finkielkraut, qui est à la fois un ami, un frère spirituel et un intellectuel avec qui je partage tant de choses.

Je connais son goût du martyre, son appétit pour le scandale, sa volonté d'avoir raison contre tous, son pessimisme à toute épreuve. Il en use ici à satiété. Il mêle dans cet entretien deux sortes de provocations : une qui relève de l'humeur plus que de l'esprit, une autre enfin qui produit un effet de vérité et qui ébranle les dogmatismes. Relisant ses propos dans «Haaretz», je remarque un manque de nuances, voire des affirmations péremptoires que je n'aurais pas contresignées et qui pourraient desservir la cause qu'il entend défendre. Nier ou minimiser la réalité de la discrimination au faciès ou à l'adresse n'est tout simplement pas raisonnable. On dirait parfois que la conversation a été faite sous transes. Mais je n'y vois aucune incitation à la haine raciale, et les excuses qu'il a présentées ensuite le prouvent.

Le tollé que provoque cet entretien, la réaction absolument hystérique des médias montre à quel point il touche juste. Je sens dans ses paroles un homme désespéré qui ne reconnaît plus la France qu'il a aimée et se détourne d'une patrie défigurée.
Finkielkraut est notre conscience malheureuse, le prophète qui annonce sans relâche la catastrophe pour en prévenir l'arrivée. J'entends dans ses imprécations une exaspération légitime face au climat de bien-pensance qui écrase notre pays et contribue à son abaissement.

Il y a vingt-trois ans, je publiais « le Sanglot de l'homme blanc », où je dénonçais déjà la culpabilisation de l'Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l'autocritique et le repentir. J'y évoquais déjà à l'époque le racisme anti-Blancs dont je demandais qu'il soit dénoncé au même titre que les autres. Je fus pour cet essai mis au ban de la gauche pendant des années, y compris dans ce journal. Alain Finkielkraut lui-même jugea le livre à l'époque excessif. Je constate qu'il m'a rejoint sur ce point.
Je croyais cette vision du monde qui oppose une Europe coupable, forcément coupable, à un Sud toujours innocent et intouchable périmée. Entendre aujourd'hui, en 2005, que la France vit une « fracture coloniale », voire reste une puissance coloniale sur son propre territoire et occupe les banlieues à la manière d'une armée étrangère, laisse pantois.
Lire sous la plume d'intellectuels responsables ou de sociologues chevronnés que les «indigènes de la République» continuent à Clichy-sous-Bois ou aux Minguettes le même combat qu'à Diên Biên Phu ou dans les Aurès est d'une niaiserie abyssale.
Apprendre qu'un historien reconnu, Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste de l'esclavage, est aujourd'hui avec son éditeur, Pierre Nora, de Gallimard, menacé, diffamé, poursuivi en justice pour avoir étudié dans un livre récent les trois traites négrières, africaine, arabe et occidentale, relève de moeurs néostaliniennes qu'on croyait révolues.
L'impossibilité d'avoir un débat sur l'islam radical, l'immigration, le nationalisme sans être traité de fasciste prouve le degré de confusion mentale où se trouve notre pays !

Si Voltaire vivait aujourd'hui, il serait traîné devant les tribunaux par nos antiracistes intransigeants !

On dirait que toute une partie de l'intelligentsia, dans un masochisme enthousiaste, ne trouve rien de mieux que calomnier la France, la piétiner, l'humilier au moment même où les milliers d'immigrants qui se pressent à nos portes prouvent à quel point elle reste désirable pour tant d'étrangers.
Vient un moment où le mensonge n'est plus supportable. Alain Finkielkraut joue dans le monde intellectuel le même rôle que Sarkozy dans le monde politique : il est le détonateur, celui qui donne un coup de pied dans la fourmilière des endormis. Je préfère mille fois ses outrances aux radotages du politiquement correct qui font depuis vingt ans le jeu du Front national.
J'invite tous les esprits libres, quels que soient leurs désaccords par ailleurs, à le soutenir face à la tyrannie de minorités totalitaires porteuses d'un antisémitisme abject et d'une intolérance repeinte aux couleurs du progressisme.

- Pascal BRUCKNER -

Un chauffeur de Taxi n'est pas toujours un gros beauf sournois.

LOS ANGELES (AP) - Un chauffeur de taxi de Los Angeles qui avait rapporté à son propriétaire un sac contenant pour 350.000 dollars (297.000 euros) de diamantsa reçu en remerciement 10.000 dollars (8.500 euros) et un bracelet orné de diamants.
Le 16 novembre dernier, Eric Austein, un bijoutier de New York, avait oublié les précieuses gemmes dans le taxi de Haider Sediqi, un immigré afghan de 40 ans, à l'aéroport international de Los Angeles. Le chauffeur avait réussi à le retrouver grâce à un numéro de téléphone portable découvert dans le sac.
M. Austein avait promis une récompense à son bienfaiteur, qui est finalement arrivée il y a quelques jours. "Il a dit que j'avais changé sa vie", a expliqué M. Sediqi, père de deux jeunes enfants et qui en attend un troisième, cité mercredi par le "Daily Breeze".
Le chauffeur a décidé de déposer l'argent sur un compte pour payer la scolarité de ses enfants. Et il a donné le bracelet à sa femme Nasima.

30 novembre 2005

Sionisme ou Humanisme ?

Un Israélien s'interroge

"Pour un seul de mes deux yeux", d'Avi MOGRABI, questionne les mythes de l'histoire d'Israël

Il perd son sang-froid, Avi Mograbi, à la fin de son film. Face aux enfants qui font le pied de grue devant la clôture de séparation, il s'emporte contre les soldats de l'armée israélienne, qui refusent de leur ouvrir la grille. De retour de l'école, les enfants attendent de rentrer chez eux. Quand les soldats lui ordonnent de se taire, le réalisateur israélien leur rétorque que ce n'est pas à lui, civil, de recevoir des ordres mais à eux de servir les citoyens de leur pays. "Aujourd'hui, précise Avi Mograbi, les enfants peuvent au moins s'abriter sous un toit construit par les Nations unies".

Un "lavage de cerveau"

Le film rend palpable la tension omniprésente dans les territoires palestiniens occupés, où "tu ne sais jamais ce qui peut arriver", insiste le cinéaste. Fréquemment humiliés par les soldats de Tsahal, hommes, femmes et enfants palestiniens paraissent à bout de nerfs, à l'instar de ce groupe d'hommes, obligés de rester juchés sur une pierre en plein soleil, avec l'interdiction de se retourner.

Dans Pour un seul de mes deux yeux , Avi Mograbi alterne des séquences tournées sur le vif dans les territoires occupés avec des scènes filmées sur des lieux sacrés, en Israël, où touristes et jeunes étudiants sont sensibilisés au b.a.ba de l'histoire sioniste. "Sorte de lavage de cerveau, dénonce Avi Mograbi, qui ne tient pas compte d'autres lectures possibles." C'est ainsi que le suicide collectif des zélotes réfugiés à Massada qui, pour éviter de tomber aux mains des Romains, tuent femmes et enfants avant de se jeter de la falaise, est glorifié par les guides israéliens qui font visiter les vestiges. Or, pour certains historiens comme Flavius Josèphe, rapp elle Avi Mograbi, les zélotes sont des Juifs extrémistes qui n'hésitent pas à voler et à tuer leurs semblables pour arriver à leurs fins.

C'est à la suite de la vague d'attentats suicide, en 2002, que le réalisateur israélien, entendant parler de "la culture de mort dans l'islam", décide d'interroger "ses propres mythes fondateurs". Celui de Samson, enseigné à l'école, idéalise ce "héros" aux yeux crevés qui, acculé par le désespoir, décida de se suicider en provoquant la mort de milliers de Philistins, ses ennemis. Samson, qui invoque Dieu - "que je me venge des Philistins pour un seul de mes deux yeux"-, n'est jamais présenté comme le "tout premier kamikaze de l'histoire", remarque Avi Mograbi. Claire Cousin

'Une rétrospective des films d'Avi Mograbi est prévue à l'Espace Saint-Michel, 7, place Saint-Michel, Paris V e

Metro

28 novembre 2005

Messieurs, le Roi ! Poussez-vous !

PARIS (AP) - Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy épinglés pour la conduite de leurs chauffeurs dans l'hebdomadaire "Auto Plus".

Si le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur étaient pénalisés pour les infractions routières commises par leur voiture officielle, ils auraient perdu respectivement 75 et 40 points de permis sur une distance parcourue de 50km!

Les journalistes de l'hebdomadaire ont suivi les déplacements des deux hommes pendant trois semaines, dans la capitale et à l'extérieur, mesuré leur vitesse à l'aide d'un radar perfectionné et "immortalisé" les fautes grâce à un appareil photo et une mini-caméra numérique.

Photographies à l'appui, "Auto Plus" recense les différentes infractions au code de la route allant des feux rouges brûlés, rues prises à contre-sens (soit -60 points pour Villepin et -32 pour Sarkozy), les excès de vitesse (-5 points pour les deux membres du gouvernement) et les incivilités comme emprunter la file des bus (-10 points pour le Premier ministre et -3 pour le ministre de l'Intérieur).

Pire, un motard de la police qui ouvrait le convoi de Nicolas Sarkozy a été victime d'un accident sans gravité en voulant griller un feu: il a percuté une voiture arrêtée au feu devant l'esplanade des Invalides...

Signe extérieur de cruauté !



La fourrure : signe extérieur de cruauté
, par Brigitte BARDOT

Tout se vend : du lynx, du vison, de la loutre, de la martre, du castor, du renard, de l’écureuil mais aussi du chien et du chat ! On retrouve dans toutes les collections des « grands » couturiers, notamment français, des lambeaux de peaux sur les cols, les poignets, en revers ou en ourlets. Derrière ces étalages provocants de mannequins parées de manteaux de tous poils se cache un commerce juteux et surtout des conditions de capture, de détention et d’abattages ignobles pour les animaux. Il y a longtemps, j’ai porté de la fourrure parce que je ne connaissais rien des coulisses de ce marché. Aujourd’hui nul ne peut invoquer l’ignorance sinon pour justifier son hypocrisie. Nous sommes à l’heure des prises de conscience et de décision. Décision de refuser d’entrer dans un circuit qui veut se blanchir à grands renforts d’arguments bidons :
NON la fourrure n’est pas écologique !
NON la fourrure n’est pas plus propre et moins douloureuse parce que d’élevage !"

Il faut 15 renards, 10 lynx ou 60 visons pour confectionner un seul manteau !
Pour satisfaire les caprices de la mode, 5 millions d’animaux sauvages sont prélevés dans la nature et 35 millions sont issus de l’élevage !
Dans ces fermes dites d’élevage, les renards, visons et autres malheureux pensionnaires sont détenus dans des cages trop petites et parfois empilées dont le sol n’est qu’un grillage pour écouler les excréments et protéger des salissures leur précieuse fourrure. Résultat : leurs pattes sont déformées, meurtries, les animaux développent des comportements névrotiques, se mutilent, s’entredévorent ou se jettent contre les parois. A ces conditions déplorables s’ajoutent les mauvais traitements qui leur sont infligés: pour la reproduction, la femelle est extirpée de sa cage à l’aide d’une fourche puis neutralisée afin d’être inséminée.

Gazés, piégés, électrocutés, depeçés vivants...

L’exécution qui mettra un terme à leur calvaire relève également du registre des horreurs.
Le gazage : l’animal est tué par du dioxyde ou du monoxyde de carbone. Des observations de visons tués par cette méthode ont montré l’animal courant frénétiquement dans la chambre à gaz et se débattant pour maintenir sa tête au dessus du niveau du gaz. La mort ne survient qu’au bout d’une vingtaine de secondes voir plus. Faites le test avec la trotteuse de votre montre, vous découvrirez que 20 secondes de souffrance extrême c’est effroyablement long.
L’électrocution : cette méthode consiste à introduire une électrode dans l’anus de l’animal et à en attacher une autre à sa gueule. Ensuite c’est simple, on envoie le courant soit 1000 volts. Idéal pour obtenir une fourrure bien gonflée ! En théorie, la mort devrait être immédiate mais en pratique l’animal terrifié se débat et son bourreau doit souvent s’y reprendre à plusieurs fois en envoyant le courant avant que la bête ne perde conscience.
Pour les animaux sauvages piégés dans la nature, le calvaire est tout aussi horrible. Les pièges maintiennent l’animal vivant, jusqu’à l’arrivée des trappeurs. Pour tenter de s’enfuir, le renard ou autre hermine se ronge la patte jusqu’à l’os. Pendant plusieurs jours, il endure la souffrance, la faim, la soif et devient une proie facile pour ses prédateurs. De plus les pièges ne sont pas sélectifs.

Toujours dans le registre des horreurs, des millions de chiens et de chats sont capturés et abattus sauvagement dans plusieurs pays d’Asie (Chine, Philippines, Thaïlande…). Leurs peaux sont ensuite revendues à des grossistes européens et acheminées en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Italie et en France.
Les chiens viverrins sont capturés et entassés dans des cages avant d’être étranglés, assommés à coups de bâtons, vidés de leur sang et dépecés vivants !Les chats, quant à eux, sont souvent exterminés par pendaison directement dans leur cage. Une exécution qui dure plusieurs minutes !
Les peaux sont acheminées en Europe et travaillées pour être transformées en vêtements, peluches et autres accessoires. Bien sûr on se garde bien de vous parler de fourrure de chiens ou de chats alors pour ménager votre sensibilité ils sont tout simplement rebaptisés "Loups de Sibérie", "Loutres Brésiliennes",etc.
Que les fourreurs ne nous parlent pas de sensiblerie déplacée, de priorités et de hiérarchie dans la souffrance. Aucun combat, s'il a pour but la protection des plus faibles, la générosité et le respect de la vie n’est incompatible avec un autre car toutes les causes qui engendrent la souffrance et la destruction des hommes, des animaux ou de l’environnement doivent être inlassablement dénoncées.

- Brigitte BARDOT -

Comme si les J.O. allaient changer quelque chose...


McCartney ne jouera pas en Chine à cause des fourrures de chiens et chats.

LONDRES (AFP) - Paul McCartney, horrifié par l'abattage de chiens et de chats en Chine pour leur fourrure, ne pourrait envisager un seul instant de se produire dans ce pays, a assuré le musicien britannique dans un entretien devant être diffusé lundi soir dans le journal télévisé de la BBC.
"C'est barbare, horrible, moyenâgeux (...) Je ne pourrais même pas imaginer d'aller jouer là-bas, tout comme je ne pourrais aller dans un pays soutenant l'apartheid", a déclaré l'ancien Beatle au bord des larmes, après avoir visionné une séquence vidéo tournée en secret sur le marché de Canton (sud).
Le document du groupe britannique de défense des droits des animaux PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) montre notamment des chats et des chiens précipités du toit d'un bus sur du béton. Dans d'autres scènes, on voit des chats enfermés dans des sacs avant d'être plongés dans une bassine d'eau bouillante, ou encore des hommes riant tandis qu'ils battent à mort des chats et des chiens à coups de bâton.

Paul McCartney est engagé de longue date dans la cause des animaux. Son épouse Heather, qui a également participé à l'interview, a appelé au boycott des produits chinois.

19 novembre 2005

Il n'y a pas que la clim. qui apporte un peu de fraîcheur.



Après cinq albums avec Téléphone entre 1977 et 1986 et cinq autres en solo entre 1987 et 2002, Jean-Louis AUBERT, au bout de trois ans de silence (ou presque, car il a beaucoup travaillé avec d'autres artistes dont son chouchou, Raphaël), délivre enfin les treize titres tant attendus de son Ideal Standard


Pourquoi ce paradoxe d' Ideal Standard ?

Cette chanson, dont le titre a été repris pour l'album, est une réflexion sur le monde marchand. Je ne supporte plus les images publicitaires, la perfection que l'on nous vend, la société de consommation en général. Tous ces pseudo-critères de beauté, de réussite, de bonheur sont étouffants.

"Tout le monde cherche une belle histoire d'amour", comment va la vôtre ?

Je suis avec la même compagne depuis vingt-trois ans, nous avons des enfants et des petits-enfants. Nous n'avons jamais signé de pacte, tous les ans notre histoire est remise en question, c'est ça qui est beau. Aujourd'hui, les gens se séparent pour un oui ou pour un non, sans même tenter de sauver leur couple...

Vos chansons de rupture ne sont donc pas autobiographiques...

Ca dépend des titres et des interprétations qu'on en fait. "Voilà c'est fini", par exemple, peut être à la fois la chanson d'une rupture ou, au contraire, celle d'un renouveau. "Je pars" est beaucoup plus dure, mais elle montre que c'est quand on est loin de l'autre que l'on se rend compte de tout ce que l'on a et de tout ce que l'on peut perdre.

Vous avez composé vos morceaux au célèbre château d'Hérouville, où ont travaillé Chopin, Bill Wyman, les Pink Floyd, Cat Stevens, Nougaro, Bowie ou encore Elton John...

J'avais besoin de m'isoler pour composer. Ce château à l'abandon, qui a vu passer les plus grands, où ont eu lieu les plus grandes fêtes, était l'endroit idéal. J'ai passé environ cinq mois là-bas, au milieu des fantômes, à composer jour et nuit, même pendant l'hiver, et sans chauffage !

Regrettez-vous l'époque de Téléphone ?

Je ne pense pas que j'aurais aimé vieillir avec Téléphone. Ca été une période de ma vie, je ne la regrette pas, mais c'est fini. C'est un peu comme si on vous disait de vous remettre avec votre ex, même si vous avez eu de bons moments, vous ne le feriez sans doute pas.

Quel regard portez-vous sur l'actualité ?

Je lis la presse et j'écoute beaucoup la radio mais j'ai encore du mal à concevoir le fait qu'une mauvaise nouvelle en soit une bonne pour la plupart des journalistes. Je pensais que la pluralité donnerait plus de liberté et d'appréciation, je ne suis pas sûr que ce soit le cas.

Votre regard sur la France ?

Le problème de la France est qu'elle garde quelque chose de la gauche de mai-68, où réussir n'est pas considéré comme une bonne chose et où les chômeurs doivent être nourris par l'Etat... Ailleurs, les choses bougent. En France, on est ancré dans le passé, c'est dommage. Pourtant, c'est un pays béni des dieux, où les artisans et les bons produits existent. Si on avait une prime de qualité au bon vin, à la bonne agriculture et au savoir-faire, on aurait gardé tout ça... Les Français sont démotivés : si l'on travaille, c'est forcément chiant et mal payé. Ce mépris du travail fait que l'on manque de personnel dans tous les secteurs, alors que nous avons besoin de mains et de compétences. C'est curieux dans un pays qui compte plus de 10% de chômeurs !

Et sur les violences en banlieue ?

Je comprends que le décès de deux adolescents puisse provoquer ce genre de réactions. Peut-être que là, ça a été trop loin, mais si ça peut permettre de remettre les choses à plat...

Vous regardez la télé ?

Je regarde les infos sur LCI ou i-télé. J'aime beaucoup les talk-shows, je ne regarde jamais les séries ou les films. Pareil pour les livres, je préfère les essais et les documents aux romans. Pourtant j'adore des écrivains comme Philippe Claudel... ou Houellebecq, même s'il me donne un cafard terrible. Je suis en plein dans son dernier roman, c'est fort et cynique, un livre qui fait du mal.

Avec toutes ces choses à dire, pourquoi ne pas faire de textes engagés ?

Parce que je veux que mes chansons durent toujours, qu'elles soient intemporelles. J'avais écrit un texte sur le mur de Berlin qui disait, "j'en ai un", "t'en as un". Quand mon fils écoute ça, il ne comprend rien. Je ne vais pas parler de Jacques Chirac pour, dans dix ans, avoir une chanson qui ne correspond à rien.

Propos recueillis par Aurélie SARROT

16 novembre 2005

En politique comme ailleurs, il est parfois nécessaire de "s'élever pour mieux voir"

«L'illégitimité de la haine»

Le philosophe Alain FINKIELKRAUT dresse un premier bilan des émeutes dans les banlieues.


LE FIGARO. – Quels enseignements politiques et intellectuels tirez-vous des émeutes ?

Alain FINKIELKRAUT. – Je suis terrifié par cette violence. Terrifié, mais pas étonné. Il y avait des signes avant-coureurs : la Marseillaise conspuée lors du match France-Algérie, les agressions de lycéens pendant une manifestation contre la loi Fillon. Il y avait aussi des livres avertisseurs comme celui d'Emmanuel Brenner, Les Territoires perdus de la République, ou le rapport de juin 2004 du ministère de l'Education nationale sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans certains établissements scolaires des quartiers difficiles. On y apprenait notamment que l'enseignement de l'histoire était accusé par certains élèves et ceux qui les influencent de donner une vision judéo-chrétienne, déformée et partiale du monde. Les exemples abondent, du refus d'étudier l'édification des cathédrales ou d'entendre parler de l'existence de religions préislamiques, aux turbulences que provoque inévitablement l'évocation de la guerre d'Algérie ou du Moyen-Orient.

Certains ont été jusqu'à parler de «guerre civile». Qu'en pensez-vous ?


Il n'y a pas de guerre aujourd'hui entre les Français de souche et les autres, ni même entre la France des villes et celle des banlieues. Les premières cibles des violents sont les voisins. Et ce sont eux qui réclament une restauration de l'ordre républicain. La sympathie pour les vandales est beaucoup plus répandue chez les bobos écolos qui font du vélo à Paris que parmi les automobilistes pauvres du 9-3.

Y avait-il d'autres signes annonciateurs des émeutes ?

Voici un charmant couplet de rap : «La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser comme une salope, il faut la traiter, mec ! Moi, je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle.»

Mais les excès de la sous-culture musicale ont-ils vraiment un lien de causalité avec ces violences ?

Si ceux qui mettent le feu aux services publics, qui lancent du haut des tours d'immeubles des boules de pétanque sur les policiers ou qui agressent les pompiers, avaient la même couleur de peau que les émeutiers de Rostock dans l'Allemagne réunifiée des années 90, l'indignation morale prévaudrait partout.

L'indignation morale prévaut quand même dans certains lieux !


Non, ce qui prévaut, c'est la compréhension, la dissolution du sentiment de l'injustifiable dans la recherche des causes. Dans l'hypothèse Rostock, politiques, intellectuels, journalistes, responsables d'associations, chercheurs en sciences sociales – tous crieraient comme un seul homme : «Le fascisme ne passera pas !» Mais comme ces lanceurs de boules et de cocktails Molotov sont des Français d'origine africaine ou nord-africaine, l'explication étouffe l'indignation ou la retourne contre le gouvernement et l'inhospitalité nationale.

Au lieu d'être outragés par le scandale des écoles incendiées, on pontifie sur le désespoir des incendiaires. Au lieu d'entendre ce qu'ils disent – «Nique ta mère !», «Nique la police !», «Nique l'Etat !» –, on les écoute, c'est-à-dire que l'on convertit leurs appels à la haine en appels à l'aide et la vandalisation des établissements scolaires en demande d'éducation. A ce décryptage qui n'est que poudre aux yeux, il est urgent d'opposer une lecture littérale des événements.

Loin de la culture de l'excuse ?


Les casseurs ne réclament pas plus d'écoles, plus de crèches, plus de gymnases, plus d'autobus : ils les brûlent. Et ils s'acharnent ainsi contre les institutions et toutes les médiations, tous les détours, tous les délais qui s'interposent entre eux et les objets de leur désir. Enfants de la télécommande, ils veulent tout, tout de suite. Et ce tout, c'est la «thune», les marques vestimentaires et les «meufs». Paradoxe terminal : les ennemis de notre monde en sont aussi l'ultime caricature. Et ce qu'il faudrait pouvoir réinstaurer, c'est un autre système de valeurs, un autre rapport au temps. Mais ce pouvoir-là n'est pas au pouvoir des politiques.

La communication politique a-t-elle abdiqué devant la «vidéosphère» ?


La vulgarité sans fond des talk shows, la brutalité des jeux vidéos, l'éducation quotidienne à la simplification et à la méchanceté rigolarde par les «Guignols de l'info» – tout cela est hors de portée des hommes politiques. S'ils s'y opposaient d'ailleurs, les éditorialistes dénonceraient aussitôt une atteinte totalitaire à la liberté d'expression. Peut être le ministre de l'Intérieur – mais est-il le seul ? – a-t-il tendance à trop spectaculariser son action. Et le terme de «racaille» ne devrait pas faire partie du vocabulaire d'un responsable politique. Mais les mots manquent devant des gens qui, se sentant calomniés ou humiliés par cette épithète, réagissent en incendiant des écoles.

Mais ils sont frappés par des taux de chômage record !


Aujourd'hui où le coeur de l'humanisme ne bat plus pour l'école, mais pour ses incendiaires, nul ne semble se souvenir qu'on ne va pas en classe pour être embauché mais pour être enseigné. Le premier objectif de l'instruction, c'est l'instruction. Celle-ci, au demeurant, n'est jamais inutile. De même que la République doit reprendre ses «territoires perdus», de même la langue française doit reconquérir le parler banlieue, ce sabir simpliste, hargneux, pathétiquement hostile à la beauté et à la nuance. Ce n'est pas une condition suffisante pour obtenir un emploi, mais c'est une condition nécessaire.

Personne n'invente cependant les discriminations !


Dans cette affaire, il faut évidemment se garder de stigmatiser une population. Né polonais en France, je suis moi-même un immigré de la seconde génération, et je me sens résolument solidaire de tous les élèves noirs ou arabes qui, parce qu'ils préfèrent les diplômés aux dealers, se font persécuter, racketter, traiter de «bouffons». Ceux-là doivent être aidés ; la discrimination à l'embauche doit être inlassablement combattue ; il faut oeuvrer sans relâche à l'égalité des chances, aller chercher l'excellence dans les cités, détruire les grands ensembles, désenclaver les banlieues. Pour autant, il serait naïf de s'imaginer que ces mesures mettront fin au vandalisme.

Comment pouvez-vous en être sûr ?

La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrome antirépublicain.

Cette violence ne serait donc pas une riposte à l'abandon des «territoires perdus» ?


Si ces territoires étaient laissés à l'abandon, il n'y aurait ni autobus, ni crèches, ni écoles, ni gymnases à brûler. Et ce qui est proprement insupportable, c'est de décerner aux auteurs de ces exploits le titre glorieux d'«indigènes de la République». Au lieu de cela, on aurait dû décréter l'illégitimité de la haine et leur faire honte, comme on fait honte, bien qu'ils soient aussi des cas sociaux, aux supporters qui vont dans les stades pour en découdre et qui poussent des grognements de singe chaque fois qu'un joueur noir a la balle. La brûlure de la honte est le commencement de la morale. La victimisation et l'héroïsation sont une invitation à la récidive.

L'expiation des crimes du colonialisme conduit-elle à l'embrasement des banlieues ?

Non, bien sûr. Mais à vouloir apaiser la haine en disant que la France est en effet haïssable et en inscrivant ce dégoût de soi dans l'enseignement, on se dirige nécessairement vers le pire. Ces révoltés révoltants poussent jusqu'à son paroxysme la tendance contemporaine à faire de l'homme non plus un obligé, mais un ayant droit. Et si l'école elle-même les encourage, alors c'est foutu.

Est-ce le modèle français d'intégration qui est en crise ?

On parle beaucoup de la faillite du modèle républicain d'intégration. C'est absurde. L'école républicaine est morte depuis longtemps. C'est le modèle post-républicain de la communauté éducative supersympa et immergée dans le social, qui prend l'eau. Modèle, hélas, indestructible car il se nourrit de ses fiascos. A chaque échec, il réagit par la surenchère. Et c'est reparti pour un tour : au mépris de la vérité, l'école française noiera donc demain la diversité des traites négrières dans l'océan de la bien-pensance anti-occidentale. On enseignera la colonisation non comme un phénomène historique terrible et ambigu, mais comme un crime contre l'humanité. Ainsi répondra-t-on au défi de l'intégration en hâtant la désintégration nationale.

«L'illégitimité de la haine»
Propos recueillis par Alexis Lacroix

12 novembre 2005

Le respect ne se décrète pas. Il se mérite.


Juste vous dire.


Par Frédéric G.NIEDZIELSKI, Professeur à l’Ecole des Hautes Etudes Politiques de Paris.



Fils et petit-fils de mineur de fond, d’origine polonaise et de famille modeste, rouquin de surcroît, j’ai eu tout à ignorer de l’ascenseur social. J’ai épousé une femme d’origine gréco-albanaise dont les grands-parents avaient, avant que la France ne les accueillent, transité par l’Afrique du Nord. Notre destin commun fut peut-être d’avoir été élevés l’un dans une cité ouvrière du nord de la France, l’autre dans une banlieue ouvrière de l’est parisien.

C’était une autre époque. J’en conviens. Mais c’est toujours une autre époque. Essayons toutefois d’y consacrer, l’espace d’un instant, un moment de réflexion. Ce faisant dérogeons au principe selon lequel il ne faut jamais faire entendre « aux gens » ce qu’ils ne souhaitent pas entendre. Il en va ainsi de Nicolas Sarkozy. Ce ministre qui agace pour avoir osé dire qu’il « faut repérer les trafiquants, les chefs de bande, les caïds qui font vivre une économie souterraine sur l’économie saine du quartier ».

Je ne connais pas Nicolas Sarkozy. Par contre ce que je défends, c’est ce qu’on m’a enseigné: la justice, l’honneur et la dignité. La justice lorsqu’elle consiste à sanctionner toutes formes d’exactions car je ne peux supporter qu’on assassine un père de famille sous les yeux de son épouse et de sa fille. La justice lorsqu’on bat à mort une jeune fille dont la seule « faute » est de refuser un mariage forcé. L’honneur ? l’honneur c’est de savoir ne pas baisser les yeux. L’honneur c’est dire à qui veut l’entendre que je suis fier d’être français. Dire qu’il faut respecter mes lois, ma religion, mes convictions car je respecte celle des autres. Osez dire avec force et détermination, que ceux qui ne respectent pas nos lois n’ont rien à faire en France... ce pays dont je souhaite qu’il demeure une terre d’accueil.

La dignité enfin. Mot singulier parmi d’autres. Singulier et pourtant tellement signifiant. Etre digne c’est ne pas cracher, savoir dire bonjour, merci, pardon. C’est être digne que de chercher un travail, respecter un professeur, un espace public. Digne de partager un horizon, un idéal, un espoir, une joie, une peine. Ce sens de la justice, de l’honneur et de la dignité, je l’ai appris comme tant d’autres à l’école, à force de travail, de lecture et en respectant mes maîtres et mes parents. Je l’ai appris dans la rue, sur les terrains de foot, sur les pistes d’escrime mais jamais en mettant à mal le bien d’autrui, en brûlant des voitures, en invectivant policiers et pompiers.

Je suis professeur, haut fonctionnaire. Je n’en demeure pas moins fils d’ouvriers, ayant vécu dans une cité. J’ai été traité de « sale polack », de « chien rouge »...mais j’aime ma France. L’intégration ne sera jamais un prétexte aux délits. Jamais elle ne justifiera ce qui n’est pas excusable : le non respect de l’autre et de ses droits. L’intégration c’est le devoir que l’on doit à la France, à sa culture et son territoire... à soi-même en somme.

- Frédéric G.NIEDZIELSKI -

À lire sur Metro France

01 novembre 2005

Une peur démesurée ?


Le point sur la grippe aviaire


Depuis 1997, 121 personnes - toutes en Asie - ont contracté la grippe aviaire. Presque la moitié d'entre elles y ont succombé. D'après les enquêtes, elles avaient été en contact étroit avec des volailles contaminées. Des milliers d'oiseaux et de poulets ont été touchés par la grippe aviaire.

La grippe aviaire est une maladie qui cause une infection du système digestif chez les oiseaux, surtout chez les poulets et les dindes. Cette épizootie est attribuable à un virus de type influenza, semblable à celui de la grippe commune chez l'humain. Plusieurs variantes de ce virus ont déjà été détectées. La souche nommée H5N1 est celle qui se transmet des oiseaux à l'humain.

Les canards et les oies sauvages constitueraient un réservoir naturel pour la grippe aviaire, car ils cohabitent bien avec le virus1. Leurs mouvements migratoires participeraient à l'éclosion de foyers d'infections à l'extérieur de l'Asie, notamment en Allemagne, en Turquie, en Roumanie. On a trouvé, récemment, le virus de type H5 au Canada (Ontario et Québec) sur des oiseaux sauvages. Selon les autorités, il n'aurait pas de lien avec la souche mortelle H5N1.

Chez l'humain, de prime abord, les symptômes de la grippe au virus H5N1 peuvent se confondre avec ceux de la grippe habituelle : fièvre, toux, douleurs musculaires, migraines et difficultés respiratoires. Dans les cas les plus graves, des infections pulmonaires virales (comme des pneumonies) se sont avérées mortelles.


Une peur démesurée?

Devant la menace imminente d'une nouvelle pandémie de grippe causée par la souche H5N1 du virus de la grippe aviaire, les experts en santé publique et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) lancent, à la population, des appels au calme.

« Actuellement, c'est un problème d'ordre vétérinaire, et un problème potentiel en santé publique, affirme Dr Michel Savard, médecin-conseil au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. L'inquiétude est normale devant l'inconnu, mais il est prématuré d'avoir une inquiétude excessive. »

Aucun cas de transmission d'humain à humain n'a été rapporté jusqu'ici. « Présentement, il faut courir après le virus de la grippe aviaire pour l'attraper. Il faut presque dormir avec les poules! », ajoute-t-il. Des pandémies de grippes, il y en a toujours eu et il y en aura toujours, selon Dr Savard. «Mais, aujourd'hui, on a la capacité de mettre en évidence des choses qu'on ne voyait pas auparavant, dit-il. Il faudrait faire attention de bien interpréter ces données. »

En ce moment, la priorité consiste à aider les gouvernements des pays asiatiques à surveiller et à contrôler attentivement l'infection chez les oiseaux, de même qu'à prévenir le transfert du virus à l'humain. C'est ce qui ressort de la conférence internationale d'Ottawa2, qui se déroulait les 24 et 25 octobre derniers. Celle-ci réunissait les délégués de 30 pays et de 9 organisations internationales, dont l'OMS.
La prochaine pandémie?

Pour causer une pandémie, il faudrait que des mutations génétiques du virus surviennent, qui lui permettraient d'être contagieux d'humain à humain. La souche H5N1 est une bonne candidate pour la prochaine pandémie puisqu'elle mute facilement et se propage aisément.

Néanmoins, Dr Éric Frost, microbiologiste en charge de la sérologie et de la virologie au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, croit que la prochaine pandémie de grippe n'est pas pour demain matin. De façon plus réaliste, peut-être pas avant cinq ou dix ans, selon lui.

D'après l'Organisation mondiale de la Santé, on peut s'attendre, en moyenne, à trois ou quatre pandémies par siècle1. La plus récente pandémie a eu lieu en 1968. Il s'agissait de la grippe de Hong Kong.

Selon Dr Michel Savard, il est prématuré de prédire que la souche H5N1 sera à l'origine de la prochaine pandémie de grippe. Cela dit, les autorités de santé publique ne doivent pas sous-estimer l'impact que peut avoir une telle pandémie. Les mesures de surveillance et d'urgence que l'on met présentement en place sont primordiales. Elles seront valables pour les années à venir, peu importe la souche de grippe impliquée.

Un autre inconnu majeur : impossible de prédire la gravité qu'aurait une éventuelle pandémie du virus H5N1. « Chose certaine, explique Dr Savard, les chiffres [121 cas d'infection dont 62 morts] dont on dispose actuellement sont trompeurs. On n'a aucune idée du nombre de personnes qui ont été infectées par le virus. Les cas rapportés sont des personnes qui ont été hospitalisées et analysées. Les pires cas, finalement. » Ce serait, d'après lui, une grave erreur de transposer cette proportion de mortalité à la population générale. Rappelons, à titre d'exemple, que le taux de mortalité de la grippe espagnole, qui a sévi dans les années 1918 et 1919, était de 1 % à 2 %.

Une pandémie
Durant une pandémie, les effets de l'infection sont plus graves. Répandue mondialement, l'infection peut avoir des conséquences terribles sur la santé, peu importe l'âge des sujets touchés. L'humain ne possède pas d'anticorps spécifiques contre la souche de grippe H5N1 puisqu'il ne l'a jamais rencontrée, explique Éric Frost. Lorsque le virus franchit la barrière des espèces, l'histoire nous apprend que l'infection peut être très grave, déclare-t-il, faisant référence à la grippe espagnole, qui a fait des millions de morts. Par la suite, en s'adaptant à l'humain, le virus perdra tranquillement de sa virulence, prévoit-on.

Comment se préparer?

« Personne ne peut empêcher une pandémie, affirme Dr Michel Savard, mais on peut se préparer à en diminuer les impacts en protégeant les groupes les plus vulnérables. » À ce titre, l'administration de médicaments antiviraux en prévention aux personnes plus fragiles et au personnel hospitalier pourrait être adoptée si le virus subissait des mutations génétiques qui le rendraient contagieux d'humain à humain. Le Tamiflu est considéré comme l'antiviral le plus efficace, car il inhibe des virus semblables au virus de la grippe aviaire. Il peut aussi servir à diminuer les effets de la grippe, une fois les symptômes présents.

S'il y avait pandémie, un vaccin pourrait être fabriqué. Cependant, il faudra environ six mois pour le produire, selon Dr Éric Frost.

D'après lui, conserver à la maison des médicaments antiviraux, comme le Tamiflu ou le Relenza, n'est pas une bonne idée. Il déconseille aux gens de le faire. D'abord, parce qu'ils risquent d'être périmés lorsque la pandémie surviendra réellement. Ensuite, parce qu'on risque de manquer de médicaments au moment opportun. La compagnie Hoffman - La Roche, qui produit le Tamiflu, en a d'ailleurs récemment interrompu la distribution afin de ne pas épuiser ses réserves, puisque la saison de la grippe n'est pas commencée3. Qui plus est, les gens risquent d'utiliser le médicament à mauvais escient, au moindre symptôme grippal.

En Asie, où des milliers de personnes sont en contact étroit avec les volailles, on invite les gens à se laver les mains fréquemment. Les autorités préviennent également les voyageurs qui se rendent en Asie d'éviter tout contact avec des oiseaux d'élevage4. La salive, les sécrétions nasales et les excréments des oiseaux infectés contiennent le virus. Manger de la volaille ou des oeufs cuits ne pose cependant aucun risque d'infection, mentionne Santé Canada.
Peut-on faire plus?

Pour Dr Paul Lépine, tout ce qu'on peut faire pour l'instant, c'est renforcer sa première ligne de défense immunitaire contre les microbes. Il s'agit essentiellement d'avoir une bonne hygiène de vie, du repos, une bonne alimentation, un peu de méditation ou de Qi Gong, etc. Pour plus de détails, vous pouvez consulter la fiche Renforcer son système immunitaire

Il dénonce le scénario de catastrophe véhiculé par les médias. « Que les autorités sanitaires se préparent, très bien. Mais on alarme toute la population en créant une histoire d'horreur. Cela engendre un grand sentiment d'impuissance devant un virus qu'on dit mortel. C'est le meilleur moyen d'affaiblir le système immunitaire des gens! On provoque exactement l'effet inverse. » D'après lui, il n'y a pour l'instant rien à faire contre le virus, mais tout à faire pour soi, simplement en prenant soin de sa santé.



Pour en savoir plus :

Organisation mondiale de la Santé
Agence de santé publique du Canada
Santé Canada

- PASSEPORTSANTE -

28 octobre 2005

Si tes Parents ont été finis avec de l'urine, sache que tu peux leur ressembler...




ÉTATS-UNIS - Des jumelles blondes âgées de 13 ans chantent la haine raciale


"Le mouvement suprématiste blanc américain a un nouveau visage angélique : des pop stars sœurs jumelles et adolescentes dont les chansons contiennent des messages de haine raciale", écrit le quotidien britannique The Daily Telegraph.


Lamb et Lynx Gaede, 13 ans, cheveux blonds et yeux bleus, de Bakersfield, en Californie, ont débuté leur carrière à 9 ans et sont en train d'enregistrer leur deuxième album. "Leurs chansons ont des titres comme Sacrifice, un hommage au dauphin d'Hitler, Rudolf Hess, présenté sous un jour élogieux comme 'un homme qui ne voulait pas abandonner'." Leur duo s'appelle "Prussian Blue" et a "un tel succès auprès des suprématistes blancs que David Duke, l'ancien leader du Ku Klux Klan et candidat à la présidence, les utilise pour faire campagne".

Sur scène et devant leurs fans néonazis, les jumelles Gaede n'hésitent pas à lancer des saluts hitlériens. Lamb et Lynx se disent "fières d'être blanches" et soucieuses de "préserver leur race". Leur mère, April Gaede, semble être leur principale source d'inspiration. Elle est elle-même membre du mouvement néonazi National Alliance, et elle a élevé seule ses filles après son divorce, en les retirant de l'école publique.

La controverse suit ces "sinistres copies" des jumelles Olsen, elles aussi jeunes et blondes étoiles qui ont brillé au cours de la décennie 1990, mais en empruntant un tout autre registre avec leur sitcom de bon ton et leurs films pour enfants, note le journal. La dernière provocation des jumelles Gaede s'est produite après l'ouragan Katrina, qui a durement touché la communauté noire de La Nouvelle-Orléans. Elles ont "stipulé que l'argent qu'elles ont donné pour aider les victimes ne devrait servir qu'à des Blancs".

- Courrier International -

27 octobre 2005

Il n'y a pas que les Cowboys qui flinguent les Indiens.


Une réserve indienne menacée par l'eau contaminée


La province de l'Ontario a déclaré l'état d'urgence, le 25 octobre, afin d'évacuer une réserve indienne frappée par la contamination de l'eau potable, rapporte le quotidien de référence canadien The Globe and Mail. Près de 60 % des membres de la petite communauté Cree de Kashechewan, située au nord de la province et que l'on ne peut atteindre que par avion, ont besoin de soins médicaux, selon le ministre ontarien des Ressources naturelles, David Ramsay.


"L'ordre d'évacuation marque un retour des autorités ontariennes sur leurs positions initiales", signale le journal. La veille, le Premier ministre de la province la plus riche du Canada, Dalton McGuinty, avait jugé la situation "rien de moins que déplorable", mais en reportant sur Ottawa la responsabilité d'agir. Le gouvernement fédéral est en effet en charge des affaires indiennes, même si "en cas de situation d'urgence il revient à l'Ontario d'intervenir", rappelle The Globe and Mail. Le peu de cas fait de la situation dans cette réserve a provoqué l'ire de Stan Louttit, le grand chef du conseil Mushkegowuk, responsable de Kashechewan, qui a tenu à rappeler que les Crees sont "des résidents de l'Ontario", cite The Globe and Mail.

"La réserve est depuis deux ans sous le coup d'une mise en garde enjoignant à ses habitants de faire bouillir leur eau avant de la consommer. Mais les conditions ont empiré il y a deux semaines, quand la bactérie mortelle E. Coli a été découverte dans l'eau potable de couleur whisky", écrit avec commisération le quotidien.

L'emplacement de l'usine de traitement des eaux est à l'origine du problème. Ses tuyaux pour récupérer dans la baie James cette ressource si essentielle sont à 135 mètres d'une lagune pour les eaux usées. "En conséquence, ces eaux vont directement dans le système de filtration", explique le quotidien torontois.

L'irruption de la bactérie E. Coli ne constitue pas une première en Ontario. En 2000, sept personnes sont mortes à Walkerton, une petite ville du sud de la province, et 2 300 autres ont été malades après avoir bu de l'eau contaminée. Un rapport produit à l'époque avait ensuite révélé que plusieurs réserves indiennes consommaient la pire eau de la province. "Murray Trusler, un médecin qui a visité la réserve de Kashechewan la semaine dernière, a affirmé que 100 communautés indiennes au Canada, dont 51 en Ontario, doivent faire bouillir leur eau", renchérit The Globe and Mail. Ce médecin a aussi déclaré que "plusieurs enfants à Kashechewan sont infectés par la gale, un parasite désagréable, et l'impétigo, une infection bactérienne de la peau".

Les autorités amérindiennes, provinciales et fédérales, se demandent maintenant s'il ne faut pas condamner cette réserve et construire un nouveau village pour cette communauté. La semaine dernière, des jeunes de Kashechewan ont déjà manifesté leur intention de brûler dix maisons par mois si rien n'est fait. Ottawa bornait alors son plan d'action à envoyer de l'eau en bouteilles.

25 octobre 2005

La vérité scientifique n'est QUE la vérité scientifique.

Le dalaï-lama sème la zizanie chez les scientifiques

Le 24/10/2005 à 11 h 00 - Marianne.

La présence du chef spirituel des Tibétains à une conférence de neuroscience n’est pas du goût de tous.

Étudier le fonctionnement du cerveau lors d’une séance de méditation, pourquoi pas. Mais que le dalaï-lama en personne intervienne à la prochaine conférence de la société américaine de neurosciences, des scientifiques s’y refusent.

Le chef spirituel tibétain a en effet été invité pour prononcer le discours inaugural de la conférence annuelle de la « Society for neuroscience », qui se tiendra le 12 novembre à Washington. Parmi les 20 000 neurologues attendus, cette annonce a suscité une vive polémique, faisant redouter à certains le « dangereux » amalgame entre science et religion. Plus de 700 scientifiques ont alors entrepris de signer une pétition demandant l’annulation de l’intervention du leader tibétain en exil. Ce qu’ils n’ont pas obtenu.

Le dalaï-lama s’exprimera donc sur la « neurologie de la méditation », un thème devenu populaire depuis que des moines bouddhistes se sont prêtés à une étude sur l’activité de leur cerveau. Leurs recherches tendent à prouver que la méditation génère des émotions positives.

Une partie des neurologues réfute la scientificité de ces travaux, notamment ceux menés par l’organisation « Mind and life » du dalaï-lama. « Ce que je conteste, c’est le fait qu’un non-scientifique parle de science à un groupe de scientifiques », explique Nancy Hayes, neurobiologiste dans le New Jersey. Les défenseurs du dalaï-lama ont répliqué en faisant circuler une contre-pétition. Ils estiment que ces attaques sont en grande partie le fait de chercheurs originaires de la Chine ayant eu une réaction nationaliste. Si la religion n’a pas le droit d’interférer avec la science, la politique ne s’en prive pas !

- Audrey GARRIC -

20 octobre 2005

Conscience de la Nature chez le Militaire Américain...



jeudi 20 octobre 2005, 10h04

La marine américaine accusée de mettre en danger les baleines


LOS ANGELES (AFP) - Des groupes de défense de l'environnement soutenus par l'acteur Pierce Brosnan poursuivent en justice la marine américaine, l'accusant d'utiliser un sonar mettant en danger les mammifères marins.

Plusieurs associations écologistes ont porté plainte mercredi à Los Angeles (Californie, ouest), affirmant que l'utilisation par la marine d'un "sonar actif" destiné à détecter les sous-marins dans des zones habitées par des baleines et des dauphins constitue une infraction à la loi.
Ce type de sonar propage dans l'eau le son d'explosions très fortes qui peuvent provoquer des pertes d'audition et endommager les organes internes des baleines, et avoir un impact sur d'autres mammifères marins, selon des chercheurs cités par ces groupes.

L'ex-James Bond Pierce Brosnan a apporté son soutien à l'action en justice. "Les sonars militaires génèrent des bruits assourdissants qui peuvent blesser ou même tuer des mammifères marins", a assuré Pierce Brosnan dans une vidéo distribuée par les groupes écologistes.

"Personne au sein de la communauté scientifique ne discute le fait que les systèmes de sonar actifs de moyenne fréquence utilisés par la marine peuvent tuer, blesser ou perturber des mammifères marins", indique pour sa part le texte de la plainte.

"Les données scientifiques disponibles semblent aussi montrer une relation de longue date entre les exercices de la marine et l'échouage en masse de baleines désorientées", ajoute le texte.

Parmi les plaignants figurent le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC), un groupe américain, et le fils du célèbre océanographe français Jacques-Yves Cousteau, Jean-Michel Cousteau. Ils accusent la marine d'infraction à une loi américaine qui requiert une évaluation avant toute action du gouvernement pouvant avoir un impact sur l'environnement, et à un autre texte sur la protection des espèces menacées. La marine américaine n'était pas joignable pour réagir à cette plainte.

Les plaignants, qui réclament une analyse de l'impact de ce sonar sur l'environnement, veulent aussi forcer la marine à prendre des précautions avant tout usage de cet instrument, comme vérifier la présence de baleines dans la zone.

"Ce n'est pas l'environnement d'une part contre la sécurité nationale d'autre part", a souligné Joel Reynolds, avocat du NRDC, interrogé par des journalistes. "Nous pouvons avoir les deux et nous le devons, car c'est ce que la loi exige", a-t-il ajouté. Cette plainte fait suite à une action en justice semblable, mais cette fois sur les sonars à basse fréquence, réglée à l'amiable il y a deux ans.

Les défenseurs de l'environnement reconnaissent que les données publiques sur les sonars à haute fréquence, utilisées par toutes les marines du monde à bord de leurs sous-marins ou bâtiments de surface, sont rares. Mais leur plainte affirme que les sonars peuvent générer des sons jusqu'à 215 décibels, bien au delà du seuil de la douleur pour les humains.

En 2000, sept baleines avaient été retrouvées mortes sur les côtes des Bahamas, en mer des Caraïbes, après que la marine américaine eut utilisé des sonars ayant, selon les groupes, propagé des sons de 235 décibels.

Depuis, la marine a continué à utiliser ces instruments, dont une fois à l'occasion d'un entraînement au large des côtes de la Caroline du Nord (est) en janvier dernier, habitées par des espèces de mammifères protégées, selon la plainte. Les écologistes affirment en outre que des dauphins ont aussi pâti de ces sonars et que les tortues marines, les poissons et d'autres formes de vie aquatique pourraient également être à risque.

18 octobre 2005

Les Cathares ? Ca passe à la radio ce groupe là ?

Amies et amis des Terres Cathares, bonjour.

Dans le cadre de mon activité d'édition, je rencontrais, voici quelques jours, une entreprise entrant dans le champ des annonceurs potentiels pour la revue. Impliquée géographiquement par l'histoire de la région, je présentais naturellement notre positionnement par rapport au "pays cathare". Au fil de la discussion, j'ai senti un blocage envers "ce qui pourrait être autre chose que l'histoire". Quelques mots devaient être bannis, comme "spiritualité", pour ne conserver que des versions insipides telles que "culture" ou "patrimoine".

En creusant un peu cette réaction, j'ai découvert que la personne en face de moi souhaitait écarter toute allusion à la spiritualité et n'acceptait de parler du catharisme que comme un support du patrimoine médiéval oublié, comme si une entreprise "sérieuse" ne pouvait s'occuper de questions comme la religion ou la spiritualité.

Cela m'interroge...

L'homme moderne doit-il nécessairement oublier sa condition pour s'insérer dans le troisième millénaire ? Devons-nous ne conserver de nous-mêmes que cette version épaisse de notre être pour en oublier toute sa subtilité ? Devons-nous accepter une schizophrénie permanente, ne pouvant vivre de manière identique sur les plans professionnel, familial et personnel ? Devons-nous trahir notre plénitude pour ne conserver qu'une vie partielle et partiale ?

Ce n'est certes pas la première fois que je constate un tel vide spirituel mais j'ai réellement compris, à cet instant, qu'il ne s'agissait pas uniquement d'une crainte vis-à-vis des sectes. Le problème est beaucoup plus grave et dépasse largement le cadre de la seule définition du catharisme et de ses récupérations.

De fait, considérer le champ spirituel comme déconnecté du monde matériel est aussi idiot que de définir notre matérialité comme inférieure à la spiritualité. C'est cette forme de dualisme exclusif que nous traînons depuis plus de 2 500 ans, après Socrate, Platon, saint Augustin et bien d'autres qui nous ont précédés et influencent encore notre vision du monde et de notre vie.

Ce carcan intellectuel et idéologique qui voudrait nous faire croire à une séparation entre le corps et l'esprit, entre l'observateur et ce qui est observé, entre nous et notre environnement devrait être oublié depuis longtemps. Les progrès de la science, de la physique quantique à la psychosociologie nous apportent des réponses bien différentes que cette approche segmentée.

Mais au fond... qu'est-ce que cela cache ?

La réponse est malheureusement simple. Plutôt que d'accepter que les solutions ne soient pas données par ce que nous croyons être des vecteurs de vérité (les médias, les savants, les personnalités "référentes"), nous préférons oublier les questions. Plutôt que d'accepter que nous sommes à la fois un corps et un esprit, nous préférons ne conserver que la vision étriquée d'un corps physique perdu dans un monde matériel dénué de sens.

Au quotidien, la vie nous apporte des questionnements et le plus souvent des réponses. Encore faut-il être à l'écoute, bien entendu, des signaux faibles, de ce que nous ne voulons pas entendre, de ce qui peut remettre en cause notre relatif confort dans la non action.

Êtes-vous cathares ? La question n'est pas là. Elle ne se pose pas car elle n'a pas véritablement de sens. Le Sens que nous devons chercher inlassablement, c'est ce que nous devons faire de ce court instant que nous vivons sur terre. Ce qui doit nous guider, c'est que nous ne sommes pas simplement des êtres dont la chair part en décomposition à l'issue d'un battement de coeur à l'échelle de l'Univers. Ce qui est important, c'est ce que nous apportons autour de nous, ce que nous construisons, dans l'intérêt de nos proches, de notre environnement et de la société dans laquelle nous vivons. C'est ainsi que nous pouvons retrouver notre dimension spirituelle, dans ce qu'elle a de merveilleux et de déroutant : nous ne sommes pas déconnectés de l'Univers. Nous en faisons partie, nous en sommes un élément, un composant et surtout un acteur.

A bientôt.

- Philippe Contal -

Big Brother est chez vous, mais pas dans l'ordinateur.


Est-ce que votre imprimante vous espionne ?


« Est-ce que votre imprimante vous espionne ? » La question semble exotique mais c'est pourtant ce que se demande L’EFF ou Electronic Frontier Fondation, association bien connue basée à Cambridge, Massachusetts. Fondée par l’un des membres de Gratful Dead, notamment, elle se pose comme la garante des libertés individuelles dans le monde informatique.

« Imaginez que chaque fois que vous imprimez un document, il est automatiquement inclus un code secret qui peut permettre d’identifier l’imprimante et potentiellement celui qui l’utilise » imagine l’EFF avant de préciser : « malheureusement ce scénario n’est pas une fiction ».

Toujours selon l’Electronic Frontier Fondation, le gouvernement américain a avec succès persuadé certains fabricants d’imprimantes lasers couleurs d’encoder chaque page avec des données d’identification. Pratiquement, ce marquage prend la forme d’une inscription faite sur le papier à l’aide de quelques points, aussi petits que discrets. Et généralement ces points sont plutôt jaune pâle que noir ou rouge vif… « Cela signifie que sans votre consentement, un acte que vous effectuez dans votre vie privée peut devenir public. Cet outil (...) pourrait ainsi devenir un outil pour la surveillance gouvernementale ». L’organisation indique aussi que cette atteinte aux libertés est d’autant plus profonde qu’il n’y a aucun texte aux Etats-Unis pour contrôler ces agissements par le FBI notamment. « Seules les conditions d’utilisation fixée par le fabricant d’imprimantes peuvent actuellement vous protéger » indique-t-elle...

Du coup, l’EFF s’est lancé dans l’édition d’une liste des imprimantes susceptibles d’être en cause où du moins, des codes ou marques ont été aperçus sur chaque tirage. Notons que certains fabricants indiquent cette présence dans les conditions d'utilisation... mais pas toujours.

L’EFF s’est aussi « amusée » à décoder certains éléments en sa possession, pour l’une des imprimantes de la liste, une Xerox DocuColor 12. Les tirages papiers ont ensuite été pris en photo à l’aide d’un microscope numérique sous certaines conditions de luminosité. Après report sur une grille, l'association s’est ensuite lancé dans l’analyse. Elle est finalement parvenue à reconnaître d’une part la date d’impression et l’heure ainsi que le numéro de série de l’imprimante en cause. L'on consultera la page en question des tests effectués sur ce modèle.

L'analyse de l'EFF et l'édition de cette liste est encore en cours. Elle s’effectue suite à une opération lancée sur le site nommé « Machine Identification Code Technology Project ». En pratique, il est demandé aux visiteurs d’imprimer et renvoyer à l'association une série d’épreuves, accompagnées des références de l’imprimante dans un formulaire

- Marc REES -

L'art, ça fait chier...

Contempler de l'art est bon contre la constipation

STOCKHOLM (AFP) - Contempler des oeuvres d'art et les évoquer sont des remèdes efficaces contre l'hypertension et la constipation, révèle vendredi l'auteur suédoise d'une étude.

Pendant quatre mois, Britt-Maj Wikström, chercheuse à l'université Ersta Sköndal de Stockholm, a réuni une fois par semaine vingt femmes âgées d'environ 80 ans pour des conversations autour d'oeuvres d'art."Le résultat a été positif. Leurs attitudes sont devenues de plus en plus positives, elles sont devenues plus créatives, leur pression artérielle est allée dans la bonne direction (...) et elles se sont mises à utiliser moins de laxatifs", a expliqué Mme Wikström.
Un groupe témoin de vingt autres femmes qui se sont réunies, également à un rythme hebdomadaire, pour évoquer leurs loisirs, n'a pas bénéficié des mêmes effets, a-t-elle souligné."Il y avait une différence significative entre les groupes", a-t-elle dit, ajoutant que les effets bénéfiques avaient continué d'agir sur les femmes du premier groupe des mois après la fin de l'expérience.

La chercheuse suédoise s'intéresse à l'impact de l'art sur l'homme depuis lesannées 80. Elle a notamment étudié l'influence sur les employés de la présencede peintures sur les murs de leurs bureaux.

16 octobre 2005

Israël et son Apartheid


Entretien exclusif Réseau Voltaire

Mordechaï VANUNU : « C’est parce qu’Israël détient la bombe atomique qu’il peut pratiquer sans crainte l’apartheid »

par Silvia Cattori, journaliste Suisse

Ingénieur au centre de Dimona, Mordechaï Vanunu révéla, en 1986 au Sunday Times, l’existence du programme nucléaire militaire israélien. Enlevé en Italie par le Mossad alors qu’il venait de contacter les journalistes britanniques et avant que leur article ne paraisse, il fut jugé à huis clos et emprisonné dix-huit ans. Bien qu’interdit de contact avec la presse, il a répondu aux question de Silvia Cattori pour le Réseau Voltaire.

A lire ici : Réseau Voltaire

15 octobre 2005

Yoda is back.

"Le Maître n'est pas celui qui a le plus de disciples mais celui qui crée le plus de Maîtres.
Le leader véritable n'est pas celui qui a le plus d'adeptes mais celui qui crée le plus de leaders."

- Conversations avec Dieu -

13 octobre 2005

A qui profite le crime ?

jeudi 13 octobre 2005, 19h17

Katrina: le polémiste noir Farrakhan croit au sabotage des digues


WASHINGTON (AFP) - Le responsable du mouvement noir américain "Nation of Islam", Louis Farrakhan, a mis de l'huile sur le feu jeudi sur une rumeur autour du cyclone Katrina, selon laquelle les inondations des quartiers noirs de La Nouvelle-Orléans auraient été provoquées par une explosion volontaire des digues et non à cause de leur simple faiblesse.

M. Farrakhan, a affirmé lors d'une conférence de presse qu'un cratère de près de huit mètres avait été constaté sous les digues défaillantes. Il a également cité une source anonyme au sein du génie militaire, qui aurait repéré des marques de brûlure sur le ciment provenant d'explosifs militaires, laissant entendre que le "sabotage" pourrait avoir été commandité en haut lieu.
"La malveillance existe dans les plus hautes sphères", a-t-il déclaré. "Le gouvernement doit prouver que ces rumeurs sont fausses ou que nos soupçons sont justifiés".

Le prédicateur de cette secte d'inspiration musulmane, controversé en raison de ses propos hostiles aux juifs et aux homosexuels, a également mis en cause l'Agence fédérale de gestion des crises (Fema) et la Croix-Rouge, estimant que leurs responsables comptaient trop peu de noirs américains.

"Ils sont trop blancs, c'est vrai quoi! ", a-t-il déclaré. "Le racisme a empoisonné le sang" de ce pays. "Ne croyez pas qu'il n'existe pas à la Fema ou la Croix-Rouge", a-t-il ajouté, appelant ces organismes à "rendre des comptes" de leur gestion des dons en faveur des victimes de Katrina.

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11 octobre 2005

Y'en a qui font des gosses parce qu'ils ne peuvent pas avoir de chien...

" En allant chercher mon pain, j'ai assisté l'autre jour à une sortie de maternelle. Tableau consternant.

Des mères célibataires habillées en putes - jeans taille basse sur string, mèches, tatouages et piercing - flanquées de deux, trois pères chômeurs décolorés, le tout récupérant des chiards obèses et geignards aussi mal fagotés qu'eux.

D'un côté des parents post-ados immatures abrutis, de l'autre des enfants-rois déjà consommateurs pervers. Face à ce spectacle atroce qui ne pouvait qu'heurter une sensibilité un peu écologiste, une question me vint, brûlante. Pourquoi ces parents font-ils encore des gosses ?

Et même sans parler des enfants, quand on pense à tous les emmerdes que vous attire l'entreprise de conquète sexuelle : humiliation du "non", frais de table, maladies vénériennes, mariage, divorce et pension, prison pour pédophilie, voire pire, on se dit, comme Bertrand Cantat, que s'abstenir eut été préférable... Misères du désir ! "

Alain SORAL

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30 septembre 2005

Quand un animateur TV au QI de poule se prend une mornifle !

vendredi 30 septembre 2005, 13h51

Marc-Olivier Fogiel condamné pour "injure raciale"


Affaire Dieudonnné, suite.
Marc-Olivier Fogiel et Marc Tessier, l'ancien président de France Télévisions, ont été condamnés hier à, respectivement, 5.000 et 4.000 euros d'amende par le tribunal de Montpellier. Dieudonné avait porté plainte contre l'animateur et son ancien patron pour "injure raciale" à cause d'un SMS.

L'affaire remonte au 6 décembre 2003, soit une semaine après le sketch polémique de Dieudonné. Un SMS avait défilé en bas de l'écran au cours de l'émission de Marc-Olivier Fogiel «On ne peut pas plaire à tout le monde» : «Dieudo ça te ferait rire si on faisait des sketchs sur les odeurs des blacks. T'es tellement bête que ça ne choque même plus». Ce message a été envoyé par un assistant de production sur ordre de son supérieur. Marc-Olivier Fogiel a expliqué que le SMS incriminé était un condensé de messages de téléspectateurs.

Dieudonné a donc porté plainte pour «injure raciale». Le jugement a été rendu hier par le tribunal de Montpellier. Marc-Olivier Fogiel a été condamné à une amende de 5.000 euros. Marc Tessier en tant qu'ancien président de France Télévisions, a écopé de 4.000 euros d'amende. L'auteur du SMS, assistant de production, devra payer 1.000 euros et son supérieur hiérachique 2.000 euros. Par ailleurs, le tribunal a exigé la diffusion de la condamnation dans la prochaine émission de Marc-Olivier Fogiel et sa publication dans plusieurs journaux.

L'avocat de Marc-Olivier Fogiel a indiqué qu'il devrait faire appel de ce jugement.

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22 septembre 2005

Le nouveau sens de "se sucrer" ? Mourir...

L'assassin est à votre table

Extrait de l'ouvrage de Robert J. Courtine - L'assassin est à votre table - Edt. Presse moderne

L'assassin est à votre table.
Courtine Robert J.
Libraire: Frederic Bieber
(Paris, Paris, France) Prix: EUR 9.00
Description du livre: Paris, Editions de la pensée moderne, 1956, in-12 broché, couverture illustrée, 222 pp. Bon état. N° de réf. du libraire2743

LE SUCRE INDUSTRIEL !

A la longue liste des victimes de Napoléon faut-il ajouter tous ceux à qui le sucre de betteraves a été fatal ? Nous ne prendrons pas partie, nous nous contenterons de citer ici les accusations précises des ennemis de ce sucre que l'on doit, pour beaucoup, à l'empereur.
En effet, jusqu'à la Révolution, le sucre en France était très rare. Il venait des « isles », comme on disait, et seuls les gens riches pouvaient s'en offrir.
J'entends déjà les « égalitaires démocrates » s'indigner. Quoi ? Pas de sucre pour le peuple ? Eh ! Le peuple, lui, avait la meilleure part, le sucre vrai, le naturel, des rayons de la ruche et des rayons du soleil, le miel et les fruits.
Le sucre des fruits mûrs est accompagné des ferments et des éléments minéraux nécessaires à sa combustion. Dans le corps humain la nature fait mieux les choses que les industriels.
Au demeurant, des millions d'Asiatiques ne mangent pas de sucre chimique et ne s'en portent pas plus mal, au contraire. Parce qu'ils mangent du riz, aliment également très riche en sucre naturel.

* * *
Pendant longtemps donc le sucre ne fut qu'un condiment que l'on trouvait chez les droguistes et dont n'usaient — qu'avec parcimonie — les gens assez riches pour s'en offrir.
C'était en somme un médicament ?
Oui, mais Dieu soit loué, la Sécurité sociale n'avait pas encore mis les médicaments à la portée de tous.
Lors du blocus continental imposé à l'Europe napoléonienne par l'impavide empire de la mer. L’Angleterre, Napoléon encouragea les premiers essais industriels de convertir en sucre chimique le suc de la betterave. Le règne de l'empereur allait sombrer dans le sang de Waterloo ; celui des betteraviers commençait.
Citons d'abord Germaine Désir et Maurice Poyet, dans leur livre intitulé : « Nous sommes ce que nous mangeons » :
Deux variétés de sucre s'offrent aux consommateurs : le sucre naturel contenu dans les fruits et les végétaux, le sucre industrialisé tiré de la betterave et de la canne à sucre.
La première est assimilable et de riche valeur alimentaire ; la seconde, privée de ses sels minéraux, de cellulose et de vitamines, est acidifiante et déminéralisante ; elle constitue un aliment mort et irritant. Le sucre tiré de la betterave est beaucoup moins recommandable que celui obtenu de la canne à sucre.
Rappelons qu'il y a un siècle le sucre industrialisé était encore une rareté, un produit de luxe, de consommation fort restreinte et cher. Les gens trouvaient l'équilibre de leur ration sucrée dans les produits naturels du sol : fruits, céréales et végétaux et ils ne s'en portaient pas plus mal, au contraire. Aujourd'hui, l'industrialisation ayant faussé le sain instinct de l'homme et remplacé le produit naturel par le produit artificiel plus concentré, notre goût déformé, mieux satisfait, en abuse.

Le sucre industrialisé est un faux aliment de concentration chimique dévitalisée, n'ayant plus aucun rapport avec le sucre naturel de la plante ou du fruit. Dans sa fabrication ont été tour à tour éliminés la cellulose, les sels minéraux, les vitamines. Le produit final obtenu : sucre de table, bonbons, sirops, etc., irrite l'intestin, constipe, surmène le foie, provoque le diabète, favorise le pullulement des vers intestinaux, conduit aux furoncles et aux anthrax, carie les dents, décalcifie les os ; bref, est néfaste pour tout l'ensemble de l'organisme.
Aussi le considérons-nous comme devant être évité le plus possible. Il serait vain toutefois d'en proscrire totalement l'usage. Il faut en effet tenir compte des habitudes, si fâcheuses soient-elles, et de la ressource qu'il apporte dans la vie moderne à la maîtresse de maison pour préparer confitures, pâtisseries légères, infusions sucrées, etc. Incorporé à petite dose dans une pâtisserie ou un farineux, il se montre d'ailleurs moins agressif que pris isolément.

C'est aussi ce que nous dit M. Lelora Kordel, qui ajoute :
N'allez pas croire, parce que je vous mets si fréquemment en garde contre les inconvénients du sucre blanc, que je sois opposé à toutes les sucreries. Je fais appel à des sucreries naturelles, à base de miel pur et non à ces infects produits d'une raffinerie de sucre blanc.
Le miel est le seul hydrate de carbone animal, le seul sucre préalablement digéré que l'on trouve dans la nature
Depuis que l'emploi du sucre raffiné a augmenté, c'est-à-dire au cours de ces cent cinquante dernières années, remplaçant ainsi le miel qui auparavant était le sucre du pauvre, les statistiques médicales ne cessent de montrer l'accroissement régulier de nouvelles maladies nerveuses ou digestives souvent mortelles.
Heureux pauvres d'autrefois qui ne connaissaient pas les bienfaits tragiques de l'industrialisation de la betterave...

C'est encore le docteur Carton qui explique :
Le sucre contenu dans les végétaux et les fruits crus est un aliment vivant, physiologique, combiné au protoplasme des cellules végétales, associé à des ferments, à des vitamines et à des sels nutritifs vitalisés. Le sucre industriel, au contraire, est un aliment mort qui a perdu l'association protoplasmique végétale, le contact des sels minéraux vitalisés, des vitamines et des ferments oxydants qui le ren. daient physiologiques. Il n'est plus qu'une drogue irritante, qu'un corps chimique dangereux parce que nulle part la nature ne nous l'a présenté sous cette forme. Les troubles qu'il produit dans les fragiles organismes des enfants sont considérables.
Et le célèbre praticien n'hésite pas à accuser les sucreries (bonbons, confitures, confiseries) dont on a l'habitude de gaver les enfants de provoquer chez eux la déminéralisation des tissus, la surexcitation des centres nerveux et l'acidification des humeurs engendrant à la longue les altérations du rachitisme, les insomnies et peurs nocturnes, les crises de nervosisme si fréquentes chez les enfants en bas âge.

Et le « drame du sucre » est le même chez les hommes. C'est encore le docteur Carton(1) (dans les « Trois aliments meurtriers ») qui précise qu'en faisant ingérer sous forme de sirop de sucre cent cinquante grammes par jour de sucre industriel à un individu ses viscères se montrent généralement incapables de transformer intégralement ce produit chimique et qu'il le rejette dans ses urines (glycosurie alimentaire), alors que trois cents grammes de sucre pris sous la forme naturelle de fruits doux (cure de raisin par exemple) ne présentent aucune élimination urinaire.

* * *
« Le docteur Harvey Willey, directeur du bureau d'alimentation du ministère de l'Agriculture U.S., a souvent insisté pour que l'on abandonne l'emploi du sucre blanc à causé de ses effets néfastes sur la santé », nous rappelle M. Kordel, et de son côté le docteur G. Banting, qui découvrit l'insuline, « considère le sucre raffiné comme un aliment dangereux ». Enfin, le biologiste Rhein a parfaitement expliqué que « le sucre de betteraves était une panacée et que son action stimulante non contestable (voir les coureurs cyclistes) n'est pas autre chose qu'une euphorie alcoolique donnant l'illusion de la vigueur ». (A rapprocher de la note de Monsieur Paul Chêne, sur les pulpes de bettraves pouvant indirectement mener jusqu'à la cirrhose du foie.)

* * *
Certains consommateurs ayant entendu parler de cette malfaisance du sucre betteravier croient y remédier en prenant du sucre de cannes, mais le sucre de canne raffiné est lui aussi dévitalisé et seul le sucre de canne brut (légalement appelé cassonade) serait à consommer si... les fruits et le miel ne suffisaient pas largement aux besoins de notre corps.
Mais l'invraisemblable demeure cette circulaire officielle du 19 décembre 1910 qui dit : Aucune distinction n'est faite entre les sucres de betteraves et les sucres de cannes en raison du peu d'intérêt que présente actuellement cette distinction.
Notons enfin que l'azurage du sucre est légalement permis au moyen de l'outremer et du bleu d'indanthrène.

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Ce post est une copie de cette page : Le sucre industriel tue

14 septembre 2005

ROBBIE be good, be good !


Robbie Williams fait un extra pour un anniversaire...



Après l'épisode "Christina Aguilera, Whitney Houston, Julio Iglesias et son fiston Enrique poussent la chansonnette au mariage d'un milliardaire russe", Robbie Williams vient à son tour d'entrer dans le cercle - pas si fermé que cela - des chanteurs qui acceptent de faire un petit extra moyennant un joli chèque.
Pour fêter comme il se doit son 50e anniversaire, Michael Spencer, l'une des plus grosses fortunes d'outre-Manche, a déboursé 1 million de livres (plus d'1,5 million d'euros) pour s'offrir les services de l'ancien Take That. Et pour ce prix, il a eu droit à la total : Robbie a en effet interprété pas moins de quinze tubes !
Coeur sur la main, l'artiste anglais a reversé son cachet à une association caritative. Le tout pour le plus grand bonheur des quelque 300 invités à cette petite sauterie qui a eu lieu ce week-end à Grasse.

Canalstars.com

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05 septembre 2005

Ce que nous pensons être la réalité n'est qu'un mirage qui cache l'Essentiel.


« Au simple lecteur exotérique, ce qui apparaît comme le sens vrai, c’est le récit littéral. Ce qu’on lui propose comme sens spirituel lui apparaît comme sens métaphorique, comme « allégorie » qu’il confond avec symbole.
Pour l’ésotériste, c’est l’inverse : le soi-disant sens littéral n’est en fait que métaphore. Le sens vrai, c’est l’événement que cette métaphore occulte. »


Henry Corbin

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NBC déteste le direct !

WASHINGTON (AFP) - "George W. Bush s'en fiche des Noirs", a accusé vendredi soir le rappeur noir américain Kanye West, en direct sur NBC, l'une des principales chaînes de télévision des Etats-Unis, lors d'un concert de solidarité avec les victimes du cyclone Katrina, en majorité noires.
Visiblement nerveux, habillé d'un sobre sweatshirt noir, Kanye West s'en est d'abord pris aux médias avant de s'attaquer au président, plutôt que de se contenter de lire le texte préparé par la chaîne et décrivant l'ampleur de la catastrophe.

"Je hais la manière dont ils nous décrivent dans les médias. Vous voyez une famille noire et (la légende dit) +ce sont des pillards+ et vous voyez une famille blanche et ça dit +ils cherchent de la nourriture+. Et vous savez il a fallu cinq jours (avant l'arrivée de l'aide fédérale) parce que la plupart des gens sont noirs", a accusé le rappeur, avant de lancer un appel pressant à la générosité.

Le rappeur, qui s'est affublé du surnom de "trou du cul international", a ensuite eu le temps de s'en prendre au président: "George W. Bush s'en fiche des Noirs!" avant qu'un réalisateur ne passe le relais à l'acteur, noir lui aussi, Chris Tucker, pour que la soirée reprenne son fil.

Dans un communiqué, NBC s'est démarqué des propos du rappeur: "L'émission de ce soir est un événement télévisuel, en direct, plein d'émotions. Kanye West a ignoré les commentaires qui avaient été préparés pour lui et ses opinions ne sont en aucune manière représentatives de celles de la chaîne".

"Il serait dommage que les efforts des artistes qui ont participé (à l'événement) ce soir et la générosité de millions d'Américains qui viennent en aide à ceux qui sont dans le besoin soient masqués par l'opinion d'une seule personne", poursuit le communiqué.

Selon une porte-parole de la chaîne, interrogée par le Washington Post, la diatribe contre le président a été coupée lors de la diffusion de l'émission en différé sur la côte Ouest.

Les propos de Kanye West viennent encore ajouter aux critiques et accusations de plus en plus nombreuses de la communauté noire.

"Si ces gens n'avaient pas été noirs et pauvres, ils n'auraient pas été laissés à La Nouvelle-Orléans pour commencer", s'est emporté vendredi le député de Louisiane, William Jefferson.

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"C'est pas grave, ils sont noirs..."

WASHINGTON (AFP) - "Cher monsieur Bush, auriez-vous une idée de l'endroit où se trouvent tous nos hélicoptères?", demande le trublion Michael Moore au président américain, dans une lettre ouverte au vitriol où il lui reproche d'avoir privé les victimes de Katrina des ressources militaires qui se trouvent en Irak.
"Des milliers de gens restent en rade à La Nouvelle-Orléans et auraient besoin d'être secourus par les airs. Où diable avez-vous pu égarer tous nos hélicoptères militaires ? Avez-vous besoin d'aide pour les retrouver ? Une fois, j'ai perdu ma voiture dans un parking, et je sais que c'est pas marrant", écrit l'auteur de l'incendiaire "Fahrenheit 9/11" et opposant farouche à la guerre en Irak.
"Et les soldats de la Garde nationale, vous sauriez où ils se trouvent ?", poursuit Moore publiée sur son site internet. "Ils pourraient vraiment nous être utiles dans le cadre du type de catastrophe nationale pour lesquelles ils ont précisément été formés", ajoute-t-il.

Il s'indigne aussi, à l'instar de plusieurs responsables noirs américains, de la lenteur du gouvernement pour secourir des victimes principalement noires et pauvres.

"Bon, c'est vrai qu'ils sont noirs! Je veux dire, c'est pas comme si ça s'était passé à Kennebunkport (lieu de villégiature huppé où l'ancien président Bush père possède une imposante villa, ndlr). Vous imaginez, laisser des blancs sur leurs toits pendant cinq jours (en attendant des secours) ? Ne me faîtes pas rire, les histoires de couleur de peau n'ont rien, mais alors vraiment rien, à voir dans tout ça".

Il conseille à M. Bush d'ignorer ceux qui le critiqueraient pour avoir coupé les budgets d'entretien des digues autour de La Nouvelle-Orléans -- dont l'effondrement est largement responsable de la destruction de la ville -- pour pouvoir "construire la démocratie en Irak".

Moore reproche aussi au président d'avoir tardé à se rendre dans la zone de la catastrophe. "Ne laissez personne vous critiquer là-dessus. Après tout, une fois le cyclone passé, que pouviez-vous faire, mettre le doigt dans la brèche des digues" pour empêcher les inondations ?

"Je sais que vous ne pouviez pas attraper un porte-voix, monter sur une pile de gravats et vous comporter comme un commandant en chef. Déjà fait", ironise Moore, évoquant la visite du président sur les ruines fumantes du World Trade Center à New York après les attentats du 11 septembre 2001.

"Il y a des gens qui voudront politiser cette tragédie et qui essaieront de l'utiliser contre vous (...) Faites le gros dos", lui recommande encore le documentariste. "Maintenez le cap".

"Accrochez vous M. Bush. Essayez de nous trouver quelques uns de nos hélicos militaires et de les envoyer sur place. Et faites comme si ces gens, à La Nouvelle-Orléans et sur la côte (du sud des Etats-Unis), se trouvaient près de Tikrit" en Irak, conclut-il.

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02 septembre 2005

"L'Entreprise reste un modèle d'autocratie"


Bernard CHAMBON, ancien DRH d’un grand groupe français, publie un pamphlet sur les PDG



« L’entreprise reste un modèle d’autocratie »

« Comment, lorsqu’on est nommé PDG, êtr e respecté, craint et maintenir ses employés dans une servitude volontaire ? En étant compétent et rationnel ? Non, il est plus efficace d’employer les procédés les moins avouables, les plus inattendus voire les plus absurdes en apparence. »

Ancien cadre d’un grand groupe français, Bernard Chambon a successivement côtoyé de près une bonne demi- douzaine de grands patrons. Aux autres, il donne ironiquement quelques conseils dans un petit ouvrage incisif, Tu tueras de temps à autre - Les dix commandements du PDG ( Max Milo).

Qu’entendez- vous par le titre de votre livre, « Tu tueras de temps à autre » ?

Le livre est construit autour des dix commandements bibliques, détournés pour la circonstance. « Tu tueras de temps à autre » , c’est le commandement le plus machiavélique pour qui veut asseoir son pouvoir au sein d’une entreprise. Il faut bien avoir en tête qu’en France, les PDG sont un peu vus comme des demi- dieux, que tout le monde respecte et craint.

Naturellement ?

Oui et non. Tout cela s’entretient.

Comment accentuer ce respect ?

Justement en « tuant » de temps à autre, par les mises au placard ou en « flinguant » quelqu’un dont la tête dépasse un peu trop. La meilleure méthode pour y parvenir est d’établir une liste rationnelle des gens que l’on souhaite mettre à l’écart – tant pour l’intérêt de l’entreprise que pour asseoir son propre pouvoir – mais de « flinguer » au hasard, un peu n’importe quand n’importe comment. Résultat : tout le monde est déstabilisé, ce qui est l’objet de la manœuvre.

Pourquoi ce ton ironique, voire sarcastique envers les dirigeants de grandes sociétés ?

Parce que je crois qu’il faut résister à cet état de choses. On est dans une espèce de rouleau compresseur qui nous broie chaque jour un peu plus. L’idée est de prendre un peu de recul et de désacraliser les PDG. Cette causticité, c’est un appel à une forme de résistance. Ce qui m’a le plus impressionné au fil des années, ce n’est pas tant la manière dont un président exerce son pouvoir que la façon dont tout le monde lui dit amen.

Vous avez vu défiler sept présidents. Tous n’avaient pas les mêmes travers…

On peut regrouper les PDG en trois types. Celui qui, moyennement intéressé par la maison, laisse filer parce qu’il pense déjà à autre chose. Celui qui, hyper autoritaire, arrive en disant qu’il va vous apprendre à travailler et qui amène l’entreprise quasiment à deux doigts de la faillite à cause de son comportement autarcique. Et enfin – celui qui m’intéresse beaucoup plus – le patron, un peu cynique peut- être, qui s’entoure d’une bande de gens très proches de lui, qui considère les personnels de l’entreprise un peu comme des colonisés, mais qui préserve à tout prix sa liberté. Y compris vis- à- vis d’éventuels revirements de stratégie, en changeant de cap à 180 ° si c’est ce qu’il faut faire.

Le bon patron, c’est celui- là ?

Oui, à condition qu’il porte un regard un peu moins condescendant sur les gens qui travaillent dans l’entreprise, et que le discours humaniste généralement débité, du genre « c’est vous qui faites l’entreprise, vous qui faites marcher la maison » soit suivi d’effets…

Ce que vous dites des PDG touche tous les pouvoirs en général…

C’est vrai, mais je pense profondément que l’entreprise est le dernier lieu où le pouvoir s’exerce de manière aussi spectaculaire et aussi forte. Le pouvoir politique est très contesté. Le pouvoir religieux aussi. C’est certainement dans l’entreprise qu’il est le plus préservé et où l’on est le plus loin de la démocratie. L’entreprise reste un modèle d’autocratie où règne l’arbitraire. Or, même en entreprise, on doit pouvoir évoluer vers plus de démocratie, sans que ce soit incompatible avec la performance.

Pourquoi ne pas citer dans votre livre l’entreprise concernée ?

Je ne voulais absolument pas viser nommément telle ou telle personne. Et, de fait, c’est à peu près partout pareil. Ce n’était donc pas la peine de limiter le constat à une entreprise donnée.


Recueilli par Luc Brunet pour 20 minutes

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